Bloquer les hélices de mes saildrives sous voiles ?
posted on 18 December 2005 20:56
Bonjour, éternelle question faut-il bloquer l'hélice avec un saildrive ? Je ne le fais plus et je trouve que je gagne en
vitesse et je trouvais qu'en passant en marche arrière il y avait un choc par forcément très bon pour les pignons. Qu'en
pensez vous ?
Le blocage de l'hélice offre toujours moins de trainée que sa rotation.
La situation est analogue à celle d'une dérive :
La dérive lorsqu'elle n'est soumise à aucun mouvement d'avancée du bateau (pas de mouvement parallèle à son plan) n'offre
que peu de retenue en dérive (résistance perpendiculaire à son plan).
Analogie avec l'hélice : lorsqu'elle est arrêtée (aucun mouvement parallèle à son plan) elle offre une "relativement" faible
trainée (résistance perpendiculaire à son plan).
En revanche, lorsque le bateau est en mouvement, des filets de fluide induisents un accroissement très important de l'effet
de dérive...que l'on retrouve lorsque l'hélice est en rotationcréant alors une trainée plus importante.
Imaginer que la trainée soit plus faible lorsque l'hélice est en mouvement revient à affirmer qu'une dérive est plus
efficace lorsque le bateau est immobile, qu'un hélicoptère fonctionne mieux hélice arrêté, qu'un frizbee reste plus
longtemps en l'air lorsqu'il est immobile, etc...
A voir le nombre de fil sur le sujet cest une question qui hante tout un chacun.
Si la discussion porte sur un plan purement technique la réponse est : il faut bloquer l'hélice.
Pas d?accord et je t?explique pourquoi.
La force résistante d?une hélice traînée dépend de la position de l?écoulement de l?eau par rapport aux profils des pales.
Sur une hélice à l?arrêt l?eau arrive presque perpendiculairement sur les profils, je dis presque parce qu?en fait comme le calage
des profil va de 4° en extrémité vers 30 à 40° en emplanture il y a une correction à effectuer.
Maintenant l?hélice en rotation : l?angle sous lequel arrive l?eau est dépendant de ce que l?on appelle la vitesse apparente, c?est à
dire qui si tu te mets à la place d?un élément de profil de pale tu verras arriver l?eau sous un angle qui est la résultante de la
vitesse de l?eau, celle donnée par le bateau, et la vitesse de rotation de l?hélice. C?est ce que l?on appelle le triangle des vitesses,
tu peux le faire sur un bout de papier, en X tu traces à l?échelle ta vitesse d?avancée et en Y ta vitesse de rotation, tu traces
une droite rejoignant X à Y et tu auras la valeur de ton angle. Plus la vitesse de rotation est élevée, plus l?angle de la vitesse
apparente est petit. Sur une hélice qui reçoit de l?énergie, son régime de rotation n?est dépendant que du moment résistant, si
par exemple tu entraînes un alternateur, tu transformes une énergie cinétique en énergie mécanique, ton hélice aura un régime
de rotation dépendant de l?énergie quelle peut absorber et elle ralentira jusqu?à s?arrêter si tu mets ton alternateur en cours
circuit . Plus tu absorbes de l?énergie plus ton hélice tournera lentement et plus ton hélice traînera et à l?inverse moins???
Voilà pourquoi il vaut mieux la laisser tourner que de la bloquer.
un voilier digne de ce nom doit etre equipé d'une helice repliable, point
sinon je crooyais que les saildrive etaient tous en bec de canard ???
pour ma part, j'ai une bec de canard sur un sail drive et je bloque en marche arriere !
Je me pose la question depuis de nombreuses années car on peut lire de fort pertinentes argumentations en faveur de l'une ou
l'autre solution.
Je navigue à bord d'un 2cume de Mer équipé d'un Volvo 2001 de 9cv avec saildrive.
J'ai fait de nombreux essais avec l'hélice libre ou bloquée. Le speedo qui affiche au 1/10 de noeud ne montre aucune différence.
Par contre, hélice libre, je constate des turbulences importantes dans la barre, qui diaraisssent en grande partie lorsque
l'hélice est bloquée en marche arrière.
Quant à la question que tous les saildrives soient équipés d'une hélice bec de canard et que tout voilier doive avoir une
hélice repliable, c'est unchoix purement personnel. Même si la trainée d'une hélice fixe est plus importante, les
performances d'une hélice fixe sont nettement supérieures, surtout en marche arrière, à moins de faire l'acquisition d'une
de ces hélices très performantes mais qui coûtent très cher.
Nous possèdeons dans mon club de voile un Sun Fast 36 dont nous avons remplacé l'hélice bec de canard par une hélice fixe
devant les difficultés pour les manoeuvres de port et tous s'en trouvent très bien. Bien sûr, les régatiers purs et durs
préfèrent les pales repliables. Question d'utilisation!
Sans vouloir en ajouter sur le débat pseudo technique, je bloque mon hélice pour ne pas user le saildrive dont je ne connais
d'ailleurs pas le mode de refroidissement et de lubrification lorsque le moteur ne tourne pas. Le manuel (Volvo), par ailleurs,
dit "passez la marche arrière", je m'exécute...
C'est étonnant de constater combien ce sujet suscite de réactions.
Une petite question, pour relancer le débat :
Quelqu'un a-t-il fait l'expérience de mesurer la trainée d'une hélice tournante puis bloquée?
Les pilotes d'hélico, eux, ils l'ont fait. Et non seulement c'est sans discussion, chez eux (et pour cause, ceux qui ont
essayé bloqué.....ne sont plus là pour protester...) mais c'est introduit dans la réglementation.
Faut croire que les effets des filets de fluide chez les hélicoptères, les dérives et autres quilles sont différents de ceux
sur les pales des rotatistes (par opposition aux bloquistes).
Et si STW organisait, avec le concours de volontaires, une expérimentation expiatoire qui permettrait de séparer le bon
grain de l'ivraie?
Ceci dit, compte tenu de la surface de l'hélice, la différence reste modeste et il serait dommage de ne pas fabriquer
d'électricité pour ceux qui ont un générateur sur l'hélice ou échanger à baton rompu sur ce sujet "marronnier" qui est bien
le type d'échange, au comptoir du forum : café du port.
j' ai participe a pas mal de fils la dessus, il semble qu' il y ait des bdc + ou - efficaces en marche ar. pour ma part je ne peux
tourner vers babord en reculant, seulement vers tribord, cela n' a rien a voir avec le fait d' avoir une bdc, c' est le couple de l'
helice, l' idee de freiner mon bateau en permamence m' est insupportable meme si je ne suis qu' un regatier occsionnel, la
difference est spectaculaire par petuit temps.
Sur mon cata j'ai 2 selfdrives et 2 safrans derriere les hélices:
Si je laisse les hélices bloquées j'ai rapidement des vibrations dans les safrans augmentées par la barre de liaison qui relit les 2
safrans; dès que je dépasse huit noeud ça deviend insupportable. Je pense que ça demontre l'importace des perturbations
hydriques créent par une hélice bloquée
Si je laisse l'hélice libre je n'ai plus de vibration mais un sifflement due aux roulement. Ce sifflement deviend genant vers 10 à 12
noeud
Moralité je laisse mes hélices tournées
Pour moi l'hélice bloquée genere trops de vibrations pas forcement bonne pour le moteur et mon systeme de barre.
Les becs de canards sont très cheres et souvent innefficasse en marche arrière
Bon vent à tous
sur mon ancien volvo moteur et z ils me disaientde bloquer, je viens de proceder à l'echange de l'ensemble avec volvo; moteur
d'origine perkins et z volvo et là ils me disent de laisser tourner. le z est la copie conforme de l'ancien, cherchez l'erreur!!!!!!
perso je bloque des que j'atteins 4 noeuds pour ne pas avoir le sifflement des roulements et je pense que la vitesse gagne
quelques 10° de noeuds mais il faudrait avoir un plan d'eau identique des conditions stable et des appareils de mesure tres
precis, en croisiere avec mon bateau la vitesse n'est pas un critere tres important en regard des facilites de et manoeuvre (ceci
pour l'helice repliable qui reste ne vitrine chez le marchand) je lui prefere un bon gastro