Pilote côtier Corse
posted on 22 July 2013 09:50
Je vous fais part du mail que je viens d'adresser au contact de la rédaction des éditions Voiles et Voiliers sur cet excellent ouvrage :
Bonjour Monsieur,
Je souhaite vous apporter mon expérience de l’utilisation de votre « Pilote côtier » n°) 3 d’A Rondeau sur la Corse. Son usage m’a apporté plusieurs désillusions liées aux particularités locales non prises en compte dans cet ouvrage.
Anse Porto d’Arone : p292, on lit « on trouve un mouillage par 3 à 4 m d’eau sur fond de sable ». Que nenni. En hiver, oui, mais en saison (c’est souvent là qu’on fait du bateau), le mouillage est barré par une limite de baignade à 300m. Puis des bouées « locales » sont installées, ce qui laisse un « mouillage par 12 à 25 m de fond sur fond d’herbe ou de rocher ».
Pour Sagone, un peu plus tôt, pourquoi parler du môle où « on peut accoster » alors qu’il est privé et rigoureusement interdit ? Pour Sagone, il serait convenable aussi de mettre en garde vos lecteurs contre la même limite des 300m qui rend interdite la possibilité de mouiller correctement et à l’abri.
Pour Campo Moro, p 239, pourquoi dire qu’il y a une « zone de mouillage sur corps-morts dont les bouées sont réservées à la location » alors que le responsable m’a affirmé qu’il était exclu que qui que ce soit utilise ces bouées. Je lui ai demandé si je pouvais en louer une pour la nuit après en avoir pris une, il m’a demandé de déguerpir en me disant que cette bouée était la sienne. Je suis parti, il ne l’a pas utilisée, il a perdu 40€. J’ai perdu une demi-heure. Pour Campo Moro toujours, pourquoi parler d’un ponton qui permet l’amarrage des annexes alors qu’il est tout fait prohibé de s’y mettre. Mettez plutôt : « En saison, les bouées sont interdites à la location et le ponton interdit au débarquement. Il vous faudra atteindre la plage par un des deux chenaux balisés pour débarquer en annexe ». C’est plus exact.
La haute qualité du travail d’Alain RONDEAU est dévaluée par des gens qui achètent la mer. Mais c’est une réalité. L’usage de votre ouvrage m’a amené, à plusieurs reprises, à me fourvoyer, perdre du temps, à espérer des abris qui n’existent pas. Heureusement que la Corse est grande et que tout n’a pas été interdit ou privatisé.
Bien à vous.
Bonjour Monsieur,
Je souhaite vous apporter mon expérience de l’utilisation de votre « Pilote côtier » n°) 3 d’A Rondeau sur la Corse. Son usage m’a apporté plusieurs désillusions liées aux particularités locales non prises en compte dans cet ouvrage.
Anse Porto d’Arone : p292, on lit « on trouve un mouillage par 3 à 4 m d’eau sur fond de sable ». Que nenni. En hiver, oui, mais en saison (c’est souvent là qu’on fait du bateau), le mouillage est barré par une limite de baignade à 300m. Puis des bouées « locales » sont installées, ce qui laisse un « mouillage par 12 à 25 m de fond sur fond d’herbe ou de rocher ».
Pour Sagone, un peu plus tôt, pourquoi parler du môle où « on peut accoster » alors qu’il est privé et rigoureusement interdit ? Pour Sagone, il serait convenable aussi de mettre en garde vos lecteurs contre la même limite des 300m qui rend interdite la possibilité de mouiller correctement et à l’abri.
Pour Campo Moro, p 239, pourquoi dire qu’il y a une « zone de mouillage sur corps-morts dont les bouées sont réservées à la location » alors que le responsable m’a affirmé qu’il était exclu que qui que ce soit utilise ces bouées. Je lui ai demandé si je pouvais en louer une pour la nuit après en avoir pris une, il m’a demandé de déguerpir en me disant que cette bouée était la sienne. Je suis parti, il ne l’a pas utilisée, il a perdu 40€. J’ai perdu une demi-heure. Pour Campo Moro toujours, pourquoi parler d’un ponton qui permet l’amarrage des annexes alors qu’il est tout fait prohibé de s’y mettre. Mettez plutôt : « En saison, les bouées sont interdites à la location et le ponton interdit au débarquement. Il vous faudra atteindre la plage par un des deux chenaux balisés pour débarquer en annexe ». C’est plus exact.
La haute qualité du travail d’Alain RONDEAU est dévaluée par des gens qui achètent la mer. Mais c’est une réalité. L’usage de votre ouvrage m’a amené, à plusieurs reprises, à me fourvoyer, perdre du temps, à espérer des abris qui n’existent pas. Heureusement que la Corse est grande et que tout n’a pas été interdit ou privatisé.
Bien à vous.