Trinquette
posted on 31 March 2004 06:30
Bonjour,
Faut il investir dans une trinquette pour un périple d'un an autour de Atlantique ?
Projet familial classique par le Cap Vert, les antilles et le retour par les Açores.
merci de vos conseils
Bonjour,
Bien sûr, une trinquette, si tu rencontres de gros temps, te sera très utile et éaprgnera ton genoa. Regarde la photo jointe,
prise en transat...
mon site: http://perso.wanadoo.fr/yacht-colo
Bon vent
Jean Claude
jean-claude.havas@wanadoo.fr
mon site: http://perso.wanadoo.fr/yacht-colo
Tout dépend du gréement, non ?!
Si le bateau est un cotre, il en a déjà une. Si ce n'est pas un cotre (sloop ?), il n'en a pas...
A moins que la question concerne un tourmentin sur étai larguable, mais je ne me permets pas de le supposer, car ce n'est pas
ce qui est écrit.
Y-a un truc qui m'échappe dans la question... !!!
A vous lire,
Une trinquette bien faite sera toujours sécurisante en cas de vent fort et équipage réduit, surtout si en plus elle est autovireuse. Pas besoin de faire le tour du monde ni de l'atlantique pour justifier son existence. Par contre il faut que cela soit bien fait, avec l'étai qui va bien, au bon endroit, et solide. Un bricolage approximatif d'un étai supplémentaire malencontreux est à déconseiller.
Et surtout, quand on a une trinquette neuve, ne jamais oublier de l'essayer au port selon le vieil adage qu'avant de partir il vaut mieux "monter la trinquette au quai de la princesse"
.... comprenne qui pourra
Robert.
La question posée par Jean Marc est tout à fait pertinente.
Un bateau gréé en sloop n'est pas prévu pour fonctionner avec une trinquette.
Si tu installes un "tourmentin, n°2, n°3)" sur étai larguable devenu fixe, ce n'est pas une trinquette non plus, ce peut
être un solent autovireur comme le suggère Robert.
Ce peut être aussi l'équivalent d'un inter ou d'un numéro 1 sur enrouleur ou sur emmagasineur !!! Une tinquette est une
voile (très importante) dans le gréement de côtre..
Ta demande manque de précision sur le gréement actuel de ton canote. C'est comme ceux qui parlent de norvégien au seul fait
qu'une coque a le cul pointu.
André-François
Le fond où la forme ?
C'est dommage de se focaliser sur la forme de la question ... le fond de la question est assez clair, et la réponse aussi: qu'on l'appelle trinquette, solent ou autre chose par semi-ignorance compte peu, l'important est qu'une voile d'avant de surface réduite autovireuse et rapprochée du mat grâce à un étai secondaire est un grand confort en équipage familial.
L'important aussi est que l'installation soit bien faite et solide notamment au niveau du point d'amure au pont.
Robert.
Bonsoir à vous,
J'ai l'impression qu'il y a mal-donne dans tous cela...
Le couple Yankee-trinquette n'appartient pas qu'au cotre puisque une célèbre mésange à tête noire portant le N° VI en 1974,
était gréé en ketch avec au choix, la possibilté de porter un génois à l'avant ou le couple Yankee-trinquette suivant la force du
vent et je crois, suivant l'état de la mer... performances...
André.fcx
Je pense que tu amplifies la confusion André.
Rien n'empêche d'envoyer un grand foc, voire un foc ballon, ancêtre du spi sur un côtre. Que ce soit d'ailleurs un côtre ou
un ketch ne change rien à l'affaire.
Par contre quand on parle de trinquette, on parle de côtre car sauf dans certaines conditions de temps, il y a une savante
combinaison entre le foc(appelé yankee sur les gréements modernes), la trinquette et la GV.
Mais tu n'auras jamais un bon rendement entre un gênois de sloop, c'est à dire à bordure au ras du pont si tu lui colle une
trinquette. Le vent risque de "bourrer entre les deux". Le point d'écoute d'un yankee est toujours relativement élevé. De
plus si tu passes sur une voile reculée sur un sloop, tu vas reculer par la même occasion le centre de voilure donc
déséquilibrer le canote.
Que la voile soit autovireuse ou non n'est pas nouveau, le principe était utilisé sur les dundees et le bout tendu entre les
haubans sur lequel circulait un margouillet auquel était saisi le point d'écoute s'appelait le casse-gambe et pour cause.
Je pense que la question posée inclue 'ou", c'est à dire la possibilité quand le vent monte de rouler ou d'affaler le gégêne
et de passer sur la voile qu'il appelle trinquette, mais ce n'est pas parce qu'elle est située juste la première en avant du
mat qu'elle a fonction de trinquette. C'est plutôt la possibilité de laisser une voile de gros temps à poste.
Il faut donc bien préciser de quoi l'on parle et pour quel usage.
André-François
Merci l'homonyme Robert pour ta réponse et pour la contrepétrie. L'étai largable est installé pour le tourmentin, j'hésite à me
faire tailler une trinquette à partir du vieux génois que je change, mais qui serait néanmoins coupée aux bonnes dimensions
(reste à savoir si le grammage et les renforts seront suffisants pour les coups de chien).
Peut être même pourrais je la revendre une bouchée de pain à mon retour.
Robert
"...Tout dépend du gréement, non ?! Si le bateau est un cotre, il en a déjà une. Si ce n'est pas un cotre (sloop ?), il n'en a pas...
A moins que la question concerne un tourmentin sur étai larguable..."
Merci,
J'ai un étai largable et un tourmentin, je me pose la question d'une trinquette sur étai largable.
Robert
Ah, Robert, les sens des mots et la précision des termes ! On n'en finira jamais...
Ce n'est donc pas une trinquette que tu veux, au vrai sens du terme, mais un "grand tourmentin" ou un petit foc. A mon avis,
attention au mât : pour les étais larguables, si les points de fixation au niveau du pont ne sont plus un problème, avec les
cadènes + reprise de force sous la coque (indispensable), reste le point de fixation sur le mât, qui vient toujouts plus bas que
l'étai (évidemment), à un endroit ou rien n'est prévu pour compenser le "tirarnt". Autrement dit, si le pataras reprend l'étai
(symétrie des forces appliquées), RIEN ne compense la force appiquée à cet étai supplémentaire et le mât souffre
obligatoirement. Jusqu'à quel point ? C'est toute la question...
Envoyer qq m² de TMT de temps en temps sur ce type d'étai "bricolé" est une chose, envoyer un foc, plus grand, assez souvent
en est une autre, à mon avis.
En marge de cette très intéressante question, il faudrait un jour qu'on discute de ces éléments "modernes" qui équipent
aujourd'hui nos bateaux, comme l'enrouleur de génois, qui sont certes des éléments de confort, mais certainement pas des
autouts pour la sécurité et les qualités marines du bateau. Un enrouleur, c'est génial jusqu'à force 4. Après, c'est moins bien. A
partir de 7, c'est la cata. A tel point que tous les skippers qui réflèchissent à la question se posent la même question que toi,
Robert : étai larguable.
L'enrouleur n'est ici qu'un exemple, même s'il est... exemplaire. De la conception de certains bateaux (comme les Océanis) :) à
de nombreux autres équipements, il y a une tendance à privilégier le confort, souvent au détriement de la sécurité et de
l'efficacité. Dommage.
Cordialement à vous,
Bonjour à tous,
Il me semble que l'on tourne un peu autour du pot. Bien sûr, il faut que l'étai soit solidement fixé sur le pont avec renvoi vers la
coque et éventuellement sur mes varangues. Bien sûr, il faut aussi que le point de fixation de l'étai largable sur le mat soit
compensé avec des bastaques, faciles à installer. Que ce soit un sloop ou un cotre importe peu, la question initiale concernait, si
je ne m'abuse, l'intérêt à installer ou non un étai largable entre l'étai AV et le mat, pour y frapper un etrinquette. La réponse
est : OUI. Et dans de bonnes conditions techniques. Bien évidemment, sur un AV en sloop, pas question et inutile d'envoyer la
trinquette en même temps que le genois. La trinquette n'est là que pour avoir unesurface de toile appropriée au gros temps et
dont le rendement sera de moin supérieur à un genois roulé + ou - .
Jean Claude Havas
Bonjour Jean-Claude,
la question initiale était "Faut il investir dans une trinquette ". C'est écrit plus haut (!).
Préciser son avis, ce n'est pas tourner autour du pot. D'ailleurs, tu écrits "bien sur qu'il faut des bastaques" comme si cela était
évident pour tout le monde. Je ne suis pas certain que ce soit évident pour tout le monde.
Et pour le Vieux-Port, je peux compter sur toi (sujet : Révoltant).
Cordialement,
Bonjour JM (Jean Marie? Jean Marc ?)
Disons que si tu veux faire de la navigation tous temps, la réponse est : OUI, une trinquette est un élément de sécurité. Ça
travaille mille fois mieux qu'un génois roulé, ça protège l'étai AV qui déteste un génois roulé (car les efforts sont multipliés du fait
que le point de tire de l'écoute est "centré" (voir vos cours de trigonométrie). OUI, il faut que tout soit solide. Oui, c'est évident
qu'il faut des bastaques. Comment peut-on imaginer que sur un mat de, disons 15 mètres, on frappe un étai largable à 12
mètres au dessus du pont, soit à 3 mètres de la tête sans compenser cet effort soit par un guignol (peu pratique pour le génois
en virement de bord) ou des bastaques. Il n'est besoin que de dessiner le gréement et d'imaginer les forces en présence pour le
comprendre. Sans être un gréeur spécialiste.
Oui JM, pour le vieux port. Je ne suis pas au couarnt. Peux-tu m'en dire plus?
Jean Claude Havas
jean-claude.havas@wanadoo.fr
Salut JCH,
Nous sommes donc bien d'accord, s'agissant d'une voile de gros temps hissée sur l'étai larguable, la batiser trinquette est
parfaitement abusif !
Il s'agira (en surface) de l'équivalent d'un n°2, d'un n°3 ou d'un tourmentin de grammage à l'inverse de la taille) que nous
avions tous dans notre soute à voile avant l'arrivée de l'enrouleur.
Une trinquette, amurée sur l'étrave à l'ancienne, voire un peu en retrait sur les gréements modernes travaillesauf cas
particulier en combinaison avec un foc .
Pour la grande croisière, un vrai gréement de côtre facilite probablement la vie, quitte à envoyer un super gégène léger
dans le petit temps à la place du foc et de la trinquette comme le suggèrait André Fichoux.
André-François
Jean-Claude,
tu vois bien, ça devient confus, parce que toi tu parles de trinquette, donc de cotre, alors que la question initiale, sans doute
formulée de manière imprecise, semble concerner une voile d'avant endraillée sur étai supplémentaire, donc proche de l'étai
principal (à moins que le tirant de cadène traverse le carré !!!).
Pour avoir navigué sur un cotre (de 12 mètres), j'ai pu apprécier le confort, la performance et la sécurité de tracer au près sous
GV arisée et trinquette de même, dans la piaule. Je suis donc parfaitement d'accord avec toi.
Pour le Vieux-Port, vous ne lisez donc pas la presse ? Ce projet est incroyable !
Amicalement,
Jean-Marc
Bonjour,
Je vais essayer modestement d'éclairer le débat pour notre expérience.
Sur notre bateau, avec la bénédiction du chantier nous avons fait fait installer une seconde voile d'avant sur enrouleur. Son étai
n'est pas parallèle à celui du génois et par voie de conséquence l'étai est fixé très haut sur le mat donc pas de bastaques.
Utilisation : Génois jusqu'à 17-20 nds puis on l'enroule et on déroule la seconde voile qui fait alors merveille. Elle est taillée dans
un grammage beaucoup plus important que le génois et présente un ratrapage de creux si on doit lui donner quelques tours, son
point d'écoute est situé plus haut que celui du génois.
Cette voile n'est pas autovireuse en tant que telle (l'accastillage n'est pas présent) mais est vraiment aisée "à faire passer" lors
des virements de bords.
Résultats : 11.000 Mn sans soucis majeurs
Ce gréement a un défaut esthétique : vu par le travers, le non parallélisme des étais n'est pas joli !
Voili Voilou
JM
Merci pour vos réponses.
Effectivement, j'étais imprécis, j'apporte donc les éléments suivants:
le bateau est un feeling 446, avec un étai largable assez proche de l'étai principal dont l'accroche au mat est situé environ 1 m.
au dessous de celle de l'étai principal. Son but : le tourmentin.; voulant changer de génois avant de partir, et ayant dejà l'étai
largable, je me pose la question de faire tailler et renforcer une voile d'avant de 20 m2 à partir le la toile de l'ancien génois. Bien
sûr c'est pas le top question solidité, mais je me demande si, en dehors de l'intérêt dans les coups de vents et de posséder une
voile à installer si l'étai principal pète, il n'est pas malin d'utiliser une telle voile à partir de 20 à 25 noeuds au prés ou de travers,
voire même en ciseau vent arrière pour rechercher le meilleur équilibre.
j'aibien compris que génois + trinquette en même temps n'a pas beaucoup d'intérêt dans les amures près du vent.
Coût de la formule: 600 euros, + peut être 2 chariots supplémentaires à installer sur les rails du génois. si je peux la revendre à
mon retour, même moitié prix, l'investissement se discute sèrieusement...
Avec ces précisions, merci donc tous pour vos avis.
Roberto
Si la solidité de l'étai volant est correcte, je le ferai, mais avec une trinquette(**) _autovireuse_ , car c'est là que c'est vraiment confortable. Du coup la voile devient un peu plus petite, et avec un très petit angle à la têtière, ce qui fait que dans les hauts elle déverse toujours. Et les efforts demandés sont pas trop grands. Pas de chariot de chaque côté, juste un petit rail transversal avec le curseur de viremement de bord automatique.
Robert
(**) je persiste à dire "trinquette", parce-que sur mon bateau à moi que j'ai, c'est comme cela que cette voile est appelée sur les plans de l'architecte
Alors puisque l'architecte l'appelle trinquette, appelons la trinquette, au fait Robert as-tu demandé à ton voilier quel nom
il donne à cette voile ?
Autoviruese est un plus incontestable et dans ce cas, on peut l'appeler aussi solent.
Par contre, çà ne fonctionne que si le gréement ne comporte pas de bas étai.
Pour répondre à Roberto, pour le portant, quand le spi devient trop acrobatique, les focs croisés sont très confortables. Le
gégêne débordé en extrémité de bôme (retenue obligatoire) sous le vent et le foc sur larguable débordé par le tangon
(généralement trop court pour le gégêne) au vent, GV affalée.
André-François
Sur mon mat de 17 m il est prevue de pouvoir installer un etai largable a environ 70cm sous l'etai principale aucune bastaque
n'est prévue et je "pense" que le mat peut s"en passer, l'etai largable est frappé sur le pont 10 cm derriere le principale, le
principale est sur enrouleur et dans mon cas le largable sera utilisé pour un solent sur mousqueton (voile de près d'origine) avec
une prise de ris pour faire du près au dessus de 20 noeuds, du ciseau tangonné au vent ar et un tourmentin dans la piaule. Tout
ça navigue dans 2 mois, si ça s'écroule je vous en informe. ça à l'air de ressembler un peu à ce dont tu parles roberto, le gros
intéret je crois est de pouvoir faire du près au dessus de 20 noeuds quand on a un enrouleur.
Johnny
C'est le montage que j'ai réalisé sur mon gréement en tête à environ 70cm sous le capelage de l'étai principal sans
bastaques volantes ce qui fait çà de moins de ficelles volantes. Mais comme mon pieu a une section certaine comme cela se
faisait il y a trente ans, je n'ai aucun souci de flambage. J'ai marché ainsi au portant jusqu'à force 8 avec gégêne à deux
tours sous le vent et inter au vent pendant 48 heures sans problème.
André-François
Un point important en faveur d'une voile d'avant sur étai largable est le fait que, comme le gènois est roulé à partir de 20-25 nds
(et remplacé par le foc), on ne risque plus de bloquer l'enrouleur en cas de renforcement du vent et de manipulation difficile de
l'enrouleur à 45-50 nds. Tout cela est très sur, et je vais aussi m'acheter une voile d'avant de 32m2 avec prise de ris pour mon
OCEANIS 411. Pour JM, mon étai largable part presque de la tête de mat, donc je pense que cela doit tenir!
Une question: comment établir la voile? rouler entièrement le gènois, puis mettre l'étai, puis endrailler la voile, la gréer, la hisser
et la border (un bon quart d'heure sans voile d'avant), ou bien établir l'étai, endrailler la voile, mettre les écoutes, PUIS rouler le
gènois et ne plus avoir qu'à mettre la drisse, hisser et border (seulement 5 minutes sans voile d'avant)? Quelle technique utiliser?
Bonsoir Shantalah et Jamy !
Pourriez-vous nous dire svp comment vos cadènes d'étai largable sont fixées sur le pont ?
Merci pour votre contribution
Serge
Il existe des cadènes spéciales qui permettent la reprise de la force d'arrachement transmise par l'étai larguable.
Cette reprise est indispensable si tu ne veux pas voir ton pont se soulever dans une rafale, voire s'arracher purement et
simplement.
L'installation de reprise diffère selon le matériau de construction de ton canote.
Sur les bateaux métalliques, on a généralement une "quille" réalisée en plat de 10 à 12 mm d'épaisseur (ou davantage sur les
grosses unités) qui court de l'étrave à l'étambot. Donc on reprend la cadène sur cette "quille" par l'intermédiaire d'un
ridoir bloquant.
Sur les bateaux en polyester, on est souvent obligé de prévoir une contreplaque inox externe à l'étrave ou au brion selon
la pente de l'étrave avec un piton à oeil qui reçoit la jonction (dont le ridoir) à la cadène.
Sans pub aucune de ma part, ACMO fournit des kits complets pour installer l'étai larguable (capelage, étai, ridoir avec
croc, cadène à reprise, tirant, ridoi intérieur,croc ou manille)
André-François
Bonjour Robert,
en effet, Alubat appelle "trinquette" une voile de près de 20 m² qui s'envoie sur un étai que l'on peut considérer comme un étai
de trinquette (à la vue de la position du point d'ancrage sur le pont), lequel étai est d'ailleurs repris par des "bastaques de
trinquette". Cependant, il me semble difficile de naviguer sur un OVNI sous foc + trinquette, sauf erreur de ma part, ce qui en
ferait un cotre. Mais peu importe, avec 20 m² de toile + bastaques, on doit pouvoir faire route dans la brise en toute sécurité !
Bravo, donc, Alubat.
Une question, Robert, comment est fixé cet étai sur le pont ?
A +
Bonjour a tous.J'ai été tres déçu en essayant pour la pemière fois une "trinquette"de 21 m2 sur mon Bavaria 42 au près 6 à 7 Bt.
En fait je n'avançais pas mieux qu'avec le genois roulé en forme de saucisse .A la reflexion je pense que le fait d'utiliser le meme
chariot que le genois est l'explication car l'angle que fait la trinquette m' a paru trop ouvert .J'aurai bientot l'occasion de faire un
autre essai en rentrant le point de tire avec une poulie ouvrante.
J'ai constaté en mer baltique que beaucoup de bateaux sont équipés d'un rail de chariot d'écoute transversal qui permet de
deplacer le point de tire à volonté.Pas beau mais efficace.Cela remplace le foc bomé qui interdit le moindre recouvrement.
J'attends avidement des avis.CB
Sur les Ovni la cadène de trinquette est une tôle de 15 mm en dural soudée sur le pont comme toutes les autres cadènes. Comme c'est un peu à l'arrière de la baille à mouillage, les efforts sont repris par la cloison de la baille, elle même en alu. .... pas de soucis
En effet on ne fait pas route avec génois et trinquette, aucun intérêt, bien que ce soit joli pour faire des photos ... Cela m'est arrivé de faire du vent arrière avec cette trinquette seule à plus de 5 ou 6 noeuds ... Y-avait-du-vent , mais pas d'inquiétude
Pour répondre à une question (plus haut) sur la manière de la mettre en place, quand je crains que ça se gâte, j'endraille la trinquette sur l'étai, je la ferle à plat pont, drisse et écoute en place déjà réglée. En cas de besoins, il y a juste à la hisser (au pied de mat), et c'est tout. On peut rouler le génois avant ou après, comme on veut. Je rappelle qu'elle est autovireuse.
Robert.
Bonjour
j'ai suivi avec intérêt votre discussion sur le deuxième foc pour vent fort.
Depuis un an je me posais la question, ayant un voilier sans enrouleur, du choix à faire lors de l'équipement avec un génois
enrouleur.
finalement, j'ai opté pour un deuxième enrouleur (donc à poste fixe) amuré juste en arrière de la baile à mouillage à environ 80
cm en arrière de l'était principal.
Le point de drisse est prévu trente cm en dessous du point de drisse du génois selon les préconisations du fabriquant du mât.
Plus bas il faudrait des bastaques.
Cette voile ressemble plutôt à un solent avec un point d'écoute pas trés relevé.
Vu sa forme, sa surface se réduit vite en peu de tours.
La pose n'est pas encore finie, mais les mesures montrent qu'il faut prévoir un rail d'écoute nettement plus rentré que celui du
génois, onne peut pas utiliser le même rail avec deux avale-tout.
L'inconvénient majeur, c'est qu'il faudra surement enrouler le génois pour virer de bord ...
Mais le solent est assez grand pour servir s'il faut tirer des petits bords dans un chenal par exemple.
A part le coût du deuxième enrouleur (j'ai eu la chance d'avoir un copain sympa) l'achat du solent est surement rentable car il
permet d'économiser le génois.
Les premiers essais sont prévus en juin.
Hubert, de Cherbourg
Bonjour,
l'info selon laquelle on peut se passer de bastaques (pour TON mât) jusqu'à 30 cm sous l'étai est intéressante, merci.
Mais choisir une seconde voile -plutôt pour le temps frais, sur enrouleur, n'est-ce pas reproduire le problème (des voiles
enroulées dans la brise) ?
Cordialement,
bonjour
le solent sur enrouleur est environ de 40% de la taille du génois, cela veut dire qu'avant de commencer à l'enrouler il y a déjà
beaucoup de vent.
Par expérience, avec un enrouleur correctement dimensionné et une voile taillée pour, on peut enrouler quatre tours sans que la
voile ne fasse sac.
Un solent de 20 m² enroulé de quatre tours doit se rapprocher de la taille d'un tourmentin.
Comme toujours, dans des conditions fortes, la bosse d'enrouleur devrait être reprise sur un taquet classique, le bloqueur à plat
pont est trop exposé pour qu'on lui fasse entièrement confiance.
Mais autant un génois qui se déroule accidentellement à force huit est problèmatique pour le mât, autant un solent à des
chances d'en sortir vivant et le mât debout ... peut-être !
Les enrouleurs actuels, s'ils sont bien montés et entretenus, garantissent contre de tels accidents, mais il faut être soigneux,
surement.
Mon bateau est un gib sea 105 (donc 10,5 m) et cette disposition avec deux enrouleurs est vraiment limite, j'ai beaucoup hésité.
A mon avis il faudrait un bateau d'au moins douze mètres pour optimiser la chose, en particulier le poids supplémentaire.
j'ai hâte de tester mais la voile ne sera préte qu'en juin.
Hubert, de cherbourg