je crois que tu tiens le bon bout, Alain, avec un peu de
perseverence tu vas nous sortir un bouquin ......

A te lire

Dans le ventre de ma mère j'étais immortel

et puis un jour elle m'a mis au monde

depuis je suis mortel

Quand je suis suis mon bateau, quand je suis en mer,
je suis......immortel; enfin je crois, je reve.

Et Dieu dans tout ça

Pour perséverer dans la mélancolie :-)

> Un jour, j’ai rêvé d’un beau bateau qui glisserait
sur les mers

Le bateau, et la grande navigation, cela peut avoir un
rêve pour point de départ... Mais il faut retrouver
vite ses marques dans la réalité! Les couchers de
soleil somptueux, les mouillages merveilleux, les
rencontres passionnantes avec des gens hors du commun,
les pêches miraculeuses, cela se mérite. Et cela a un
prix. Pas seulement le trivial et incontournable budget
pour partir et continuer, mais aussi la peur, la
douleur, le froid, la faim, la soif, la casse, le doûte
et parfois aussi l'inimitié des autres, l'hostilité des
autorités et la rapacité des indigènes.
Ces aspects négatifs ne sont pas obligatoires, ni
forcément cumulatifs, mais ils peuvent advenir à
n'importe quel moment. Il suffit de s'y préparer
mentalement au cazou.

dis moi Navis, il me semblait que le 3000ème sujet
était "un jour j'ai rêvé..." ... l'avantage du rêve
c'est qu'il se situe là haut dans les nuages, sur des
nuages tous bleus ou tous roses.... un peu de
mélancolie que diantre, celà ne fait jamais de mal....
les rêves nous font avancer... on voudrait toujours
qu'ils deviennent réalité.... peu être un jour je vous
parlerai de mon rêve à moi.....

Incomparable et inégalable sensation de liberté que
procure la mer...
Un Bonheur intense, vrai et simple...
N'appartenir à rien, ni personne...
Juste ouvrir les yeux, respirer très fort et se dire
que c'est tout simplement beau, tout simplement
magique...
Et Toi, tu es si beau quand tu es libre, quand tu Vis,
et quand tu te sens Maître sur ton bateau...
Mon coeur baille, baille, baille, chaque fois que je
pense à toi, comme ça...
Un jour, j'ai rêver de te rejoindre, là-bas... une
journée et une nuit pour simplement t'aimer,
puis te laisser à ta liberté, encore plus beau...
Et te retrouver, pour une autre journée et une autre
nuit, demain, dans une semaine, ou dans plusieurs
mois, je ne sais pas encore... pour t'aimer encore
plus...
Et recommencer, encore, encore, et encore... car ton
infinie beauté ne sera jamais comblée...

Je t'en supplie Romain, retrouve-toi, ne te laisse
pas appartenir... et suis Ton rêve...

> dis moi Navis, il me semblait que le 3000ème sujet
>était "un jour j'ai rêvé..."

Ne crois pas que j'aime jouer les rabat-joie,
simplement j'ai vu de mes yeux vu trop de gâchis,
financiers mais aussi personnels, parce que certains
rêves induisent une douce schizophrénie qui peut faire
très mal lorsqu'elle se heurte aux réalités:
Les vies perdues, carrière foutue, famille explosée,
dettes accumulées, pour un voilier qui ne dépassera pas
les Canaries, ou au mieux finira bradé aux Antilles...
Ce n'est pas une vue de l'esprit mais un témoignage.

Les revues et autres marchands de rêves en parlent
rarement. Vont pas scier la branche qui les supporte!
Au nom de la solidarité des gens de mer (que j'essaie
de pratiquer en toutes circonstances) je crois utile de
rappeler cette évidence: La vie en bateau, loin et
longtemps, je ne connais pas de plus merveilleuse façon
de vivre! Mais, pour cela, il faut au départ être fort
dans sa tête.

un jour j'ai rêvé que les humains étaient tous des
frères, que la vérité ne sortait pas que de la bouche
des enfants, que la nature était indestructible, et que
l'avenir serait radieux, ce jour là j'avais 18 ans je
m'en souviens comme si c'était hier, je montais dans
cet avion qui me ramenais vers mon pays, le pays des
droits de l'homme, du siècle des lumières, de la
liberté, de l'égalité et de la fraternité: la France.
Aujourd'hui j'en ai 30, et je vais me dépêcher de
repartir dans l'autre sens, avec tout mes rêves sous le
bras, en esperant pouvoir louvoyer sans trop subir
d'avaries, quelque part sur ce monde à la dérive...

C'est un excès d'internet, cette mélancolie?
Allez, tout le monde à l'eau, pour se raffaichir un bon
coup. Et ensuite vous irez me virer cette fichue bouée
sous le vent ... ;-)

Courage, plus que quelques jours avant les vacances.

VAnupie,
un jour j'avais 20 ans, je naviguais un peu, j'aurais
pu partir en bateau mais je voulais me faire une idee
de la vie telle que les autres la vivent sur terre
avant.Je pensais que partir trop jeune etait une erreur
Je revais d'une troisieme voie pour l'entreprise, base
sur le respect des employes et des investisseurs. J'y
ai cru longtemps, me suis battu beaucoup, ai fait un
peu d'argent. Et en toute honnetete, n'est pas reussi a
changer quoique ce soit :-))) Mais au moins, j'aurais
essaye
Et puis, l'evidence. Une democratie est une chose
extraordinaire faite de gens qui pour la grande
majorite ne voit midi qu'a leur porte. On explique a
nos enfants de ne pas mentir, d'etre honnete, etc et
pourtant.... quant on regarde autour de soi, qui suit
ces preceptes??? :-0)))
J'ai voyage toute ma vie, c'est pas mieux ailleurs,
mais quelquefois different.
Et puis, je me suis mis a refaire des epissures avec
des bouts de cordages, j'ai relu les bouquins de
voiles, j'ai demissionne, j'ai achete Blueway, et...
Encore 42 jours avant le bonheur.

C'est pas de la melancolie, c'est la suite du voyage de
la vie. Si c'etait a refaire, je le referais pareil.

Stephan de Blueway

Je fais aussi ce drôle de rêve,
Très terre à mer,
C' est que , ma Douce,
Elle aime le bateau,
Pas que quand il est au port.

Un jour j'ai révé Egalité, Liberté, Fraternité.
Egalité les dés sont pipés et on ne fait rien pour
les réparer,
Liberté de penser, de parler, de bouger, de faire ou
de ne pas faire, de partir ou de rester; Liberté, je
crie ton nom à la porte de ma prison,
Fraternité quand je les regarde se battre, se tuer ou
s'opposer, mourir de faim, de maladie ou de froid là à
coté de chez moi ou à des milliers de kilometre.
Sur le fronton de mon école ces trois mots étaient
aposés et je croyais que dans tous les pays du monde,
dans chaque école ces trois memes mots nous guidaient.
Mais il m'a bien fallut me rendre à l'évidence, ces
trois mots n'existent pas.

Stéphane