Bateau ardent et limites d'une barre franche

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Anonyme (not verified)
Bateau ardent et limites d'une barre franche
subject no 78739
Bonjour à tous, Mon voilier navigue enfin, après deux ans de rénovation totale d'une épave de coque vide. Il s'agit d'un albion 36 dériveur intégral en acier (plans Caroff). Le bateau mesure 11m par 3m70, a double bouchains. Il pèse 8,5T avec 3 tonnes de lest en plomb dans les fonds et une dérive de 200Kg. Lors des essais par vent modéré (entre 10 et 18 noeuds) sur eaux plates, le voilier est vraiment ardent. Au près, passé 10 noeuds de vent réel, je suis obligé de prendre un ris, non pas à cause de la gite mais car le safran se met à ventiler, la barre (franche, safran sur tableau arrière) devient très dure et il est presque impossible de la tenir. GV complètement choqué, les choses d'améliorent, mais ce n'est pas flagrant. Par contre, lorsque que l'on s'éloigne du vent, du petit largue au largue, là, il est impossible de naviguer correctement. Le bateau lofe systématiquement, même avec la barre en butée à contre. Enfin, au grand largue, il faut veiller à ne pas trop lofer, sinon, on se retrouve dans la situation précédente, avec retour au près immédiat. Mon génois (45m²) sur enrouleur est en bon état, ma GV est fatiguée, le creux a nettement réculé, mais ce n'est pas que à cause de ça. Que dois je vérifier ? Quête du mat, position et forme de la dérive, compensation du safran ? Je vais de toute façon ajouter 4 à 5 cm de matière devant le safran, il est toujours très physique, même au moteur (flux de l'hélice dessus). Avec une telle barre, il est bien entendu impossible de mettre un pilote auto. Devrais-je mettre un verin hydraulique avec une barre à roue ? Merci de vos expériences, conseils ou témoignages. Fabien PS : Plus d'infos sur mon voilier sur l'adresse ci- dessous.

www.voilier-quasar.com

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ETAP 28I
Forum member
answer no 68911

Bonjour,
Plan anti dérive trop avancé par rapport à la poussé
vélique (ça va sans le dire mais parfois ça va mieu en
le disant)
Régler la quete du mat. Premiere chose à faire.
Vérifier les plans du safran (correspondance avec les
spécifications de Caroff, idem pour la dérive ainsi que
sa position)
Le bateau est il bien dans ses lignes (lest pas trop
avancé?, cul paS trop levé)

Bon courage

Stéphane

PS : essaie aussi de contacter Caroff.

Anonyme (not verified)
answer no 68918

Il y a plusieurs manières de rendre ton bateau moins
ardent:

L'homéopathie: Quête du mât légèrement avancée vers
l'avant, nerf de chute de GV bien tendu, dérive
légèrement relevée, premier ris systématique au delà de
force 2, ou mât moins haut donc moins de voile
(certains amateurs ont parfois tendance à rehausser les
spécifications, parce qu'ils n'ont pas trouvé autre
chose en occase et, peut-être, croient qu'ainsi, ça ira
plus vite)...

La chirurgie lourde: modifier la dérive (forme, profil,
profondeur) et/ou installer une dérive arrière ou un
aileron de compensation important devant le safran,
mais ce sont des modifs qui peuvent faire plus de mal
que de bien sans l'avis de l'homme de l'art.

http://christian.navis.free.fr/index.html

Anonyme (not verified)
answer no 68974

Merci de vos réponses.

Pour préciser, mon voilier est bien dans ses lignes, il
est même un poil trop sur "le cul", mais vraiment très
peu. L'aileron arrière y est déjà.

Ce comportement peut il être dû uniquement à la GV
vieille et déformée dont le creux est reculé nettement ?

Merci,

Fabien

www.voilier-quasar.com

Anonyme (not verified)
answer no 69008

Si ce n'est pas la quete du mat, il faudrait peut-etre
aggrandir le safran. Meme une GV fatiguee ne devrait
pas avoir autant d'effet que ca dans si peu de vent.

Anonyme (not verified)
answer no 69010

A écouter plusieurs copains ayant eu des dériveurs
intégraux, il semble que le phénomène de barre dure
soit assez courant sur ce type de bateau, sans que l'on
ait pu en déterminer la cause exacte.

Aux allures débridées, as-tu tenté de marcher sous
gênois seul ? que se passe-t-il alors ?

A ces mêmes allures que se passe-t-il en relevant
progressivement la dérive ?

On peut effectivement penser à un déséquilibre centre
de voilure/centre de dérive. Mais c'est une vision
statique des choses. Je serais plus enclin à considérer
en dynamique, la déformation des lignes d'eau à la gîte.
A-t-il le même comportement en diminuant la gîte en
choquant les écoutes, en limite de fassayement, voire
en prenant un ris dans la GV qui si elle est défoncée
fait gîter sans propulser ?

André fc

André fc

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