Réponses au questionnaire sur les bonnes Pratiques pour assurer la sécurité météo en haute mer

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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Réponses au questionnaire sur les bonnes Pratiques pour assurer la sécurité météo en haute mer
sujet n°115904

A la suite de la diffusion au début du mois de Mai  de la version Vo des Bonnes Pratiques (BP) pour assurer sa sécurité météo en haute mer et comme nous vous en avons informé,          STW a adressé fin Mai  aux  milliers  d' adhérents et inscrits forums     un questionnaire pour connaître leurs avis sur ce document et l'enrichir de leur expérience dans le but  de  publier   une version V1 plus aboutie.

Ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de   ces BP les trouveront, avec leurs 4 annexes sur le blog de la Commission Sécurité.

La Commission Sécurité  remercie chaleureusement les 547  membres ou inscrits forum  qui ont bien voulu répondre  aux 17   questions  qui leur  étaient posées .  

Ce nombre très important de réponses reçues  confère une grande valeur aux résultats de cette enquête, s’agissant pour la plupart de marins expérimentés, incluant  des tourdumondistes, des coureurs  en navigations océaniques  ou des personnalités respectés tel que Patick Naegel ou Francis Fustier. Elles s'appuient donc dorénavant sur l'expérience accumulée de   millions de milles parcourus en haute mer  dans à peu près tous les endroits du globe et celles de spécialistes qui ont approfondi  les questions d'utilisation des informations météos et  des matériels correspondants   pour les acquérir.

Une telle participation  à un questionnaire assez lourd  est rare  dans  les associations comme la nôtre  et témoigne à la fois de l'intérêt pour le  sujet  ,  de la vitalité de STW   et de la grande richesse représentée par l'expérience de ses membres.   

Je vous communique  ci-dessous une synthèse de ces réponses:

1-  Ce document vous parait-il utile?

Une écrasante majorité (540/547 soit 98,7%) répond par l’affirmative. Seuls 7 répondent par la négative. Parmi ceux-ci 6 sont certainement des marins très affutés qui connaissent l’intégralité des informations incluses dans les BP, le septième étant probablement un des derniers représentants des marins chevaleresques partant flamberge au vent pour en découdre et  qui déclare : « quand on est parti il faut faire avec ».  

Cette réponse  est pour nous un très un grand encouragement , ces réponses étant assorties   de très nombreux   messages de remerciements et de félicitations. Cela montre que les BP, malgré leurs imperfections, comble une lacune dans  la documentation marine existante, ce sujet  de la détermination de sa route en fonction de la météo pour éviter les zones de mer dangereuse  n'ayant curieusement   jamais été traité pour la grande diffusion à notre connaissance.

2- Etes-vous convaincu qu’aujourd’hui il est possible d’éviter d’être piégé dans une mer dangereuse avec une très bonne probabilité de succès ?

Près de 90% (490/547 soit 89,5%) sont convaincus par les éléments présentés dans les BP justifiant cette affirmation, 10% (57/547 soit 10,5%) étant moins convaincus. Une analyse plus fine des réponses reste à faire pour déterminer   la part parmi ces derniers  de ceux en nombre très important (voir question 10 ) qui ignoraient les corrections à apporter aux fichiers gribs pour passer des vents météo théoriques à 10m de hauteur moyennés sur dix minutes, ce qui est une abstraction mathématique, aux vents réels instantanés, incluant les rafales et d’autres corrections. C’est aussi certainement pour les marins très expérimentés un réflexe de prudence et d’humilité vis-à-vis de la mer qui les incitent à se méfier et à être prêts à affronter du Gros Temps.

3- Ce document vous a-t-il appris des procédures pour acquérir les documents météo ?

Près des deux tiers (369 soit 67,5%) répondent par l’affirmative, un tiers (178 soit 32,5%) étant familiers de toutes ces procédures.

4- Utilisez-vous déjà les cartes météo ? 

 

Près de 90% (488/547 soit 89,2%) répondent par l’affirmative. Seuls 10% (59/547 soit 10,8%) n’utilisent pas les cartes météo. Ces pourcentages sont quasi identiques à ceux des réponses à la question 2 suggérant qu’une forte proportion de ceux qui ne sont pas convaincus qu’il est possible d’éviter d’être piégé dans une mer dangereuse n’utilisent pas les cartes météo et partent d’un a priori négatif sur leur validité. Une analyse plus fine par croisement des réponses devrait permettre de valider cette hypothèse.

 La question n’étant malheureusement pas suffisamment précise il est probable également qu’un certain nombre de ceux qui ont répondu par l’affirmative n’utilisent pas en haute mer les cartes météo retraitées par les prévisionnistes (weatherfax).

5- Tracez-vous déjà votre route en fonction de la situation météo ?

Plus de 90% (502/547 soit 92%) tracent déjà leur route en fonction de la situation météo. Il est possible que les marins expérimentés aient eu plus d’intérêt à lire et réagir à ces BP et  il est donc probable que dans la population générale la proportion de ceux qui ne le font pas soit très sensiblement supérieure à 8% comme certains l'observent    chez Peter à Horta en discutant  avec les marins qui arrivent des  Caraïbes ou des Bermudes.

6- Comment faites-vous votre routage, avec un logiciel ou manuellement ?

La majorité (305/547 soit 56%) font leur routage manuellement, et  44% (242/547) utilisent un logiciel de routage. Cela confirme bien qu’un routage manuel à partir des situations météo analysées apporte des résultats jugés satisfaisants par la majorité.

On notera qu’il y a une contradiction apparente avec les réponses à la question 5 ci-dessus puisque on ne retrouve pas les 8% qui ne tracent pas leur route en fonction de la situation météo. On peut résoudre cette contradiction en supposant que tous ceux qui ont répondu font du routage au sens de l’optimisation de la route en fonction de la situation météo mais qu’ils ne font pas forcément de manœuvres d’évitement ni d’analyse des zones potentiellement dangereuses. Une analyse plus fine par croisement des réponses s’efforcera d’y voir plus clair sur ce point.

7- Quel logiciel utilisez-vous ?

Voici le palmarès des logiciels :

  1. Open CPN                         27% (209/782)
  2. Maxsea                 22% (169/782)
  3. Weather 4D          16% (126/782)
  4. Sailgrib                 11% (86/782)
  5. Squid                     3% (23/782)
  6. Adrena                  1% (10/782)
  7. Autres logiciels     13% (103/782)
  8. Aucun                   7% (56/782)

On constate d’abord qu’environ un sur deux utilise 2 logiciels, probablement l’ancien qu’ils ont conservé et le nouveau qu’ils ont choisi plus récemment ce qui explique qu’il y a 782 logiciels utilisés pour 547 réponses.

On constate aussi le grand succès d’OpenCpn qui a détrôné Maxsea ainsi que la percée de Weather4D.

Il serait intéressant  d'avoir  sur le  forum un débat sur les avantages/inconvénients comparés de ces différents logiciels,  ce qui sort du cadre des BP,  et  qu'un membre volontaire et compétent  fasse un dossier sur cette question. pour introduire ce débat et ensuite pour en intégrer les  conclusions.

8- Quelle est votre appréciation des résultats du routage logiciel par rapport à votre nécessité de sécurité en mer ?

Plus des 2/3 (375/547 soit 68,5%) jugent que le routage logiciel est une aide utile à la prise de décision mais seulement 8% (44/547) le jugent fiable pour faire une route en sécurité, la plupart de ceux-là (40/547 soit 7%) le jugeant peu conforme à la réalité tandis que 16% ne sont pas en mesure de donner un avis sur cette question.

Ces résultats expliquent sans doute pourquoi la majorité fait son routage manuellement, les chiffres étant cohérents. Cela montre la maturité des marins qui ont répondu au questionnaire dont la grosse majorité considère que la décision de se dérouter pour éviter une zone potentiellement dangereuse est une affaire de réflexion et de jugement pour laquelle les logiciels sont seulement une aide utile à la décision. L'un d'entre eux le résume bien: "garder un regard critique sur les infos  et ne pas se perdre dans l'informatique; bien faire appel au bon sens et à l'observation".

9-  Vous arrive-t-il d’utiliser les services d'un routeur professionnel ?

Une très grande majorité (468/547 soit 85,5%) n’utilisent pas les services d’un routeur professionnel ce à quoi on pouvait s’attendre compte tenu de l’expérience de la grande majorité de ceux qui ont répondu au questionnaire et de l’esprit d’aventure dominant chez nos membres. Toutefois près de 14% utilisent les services d’un routeur professionnel soit parce qu’ils n’ont pas encore acquis l’expérience nécessaire, soit parce qu’ils considèrent  plus sécurisant d’en utiliser un, en particulier pour traverser des zones particulièrement exposées ou mal couvertes par les documents météo disponibles.

10- De quelle installation disposez-vous à bord pour recevoir les documents météo ?

Les installations se répartissent de la façon suivante :

  • Une majorité (288/547 soit 53%) utilisent une liaison satellite
  • Un tiers (176/547 soit 32%) utilisent une liaison BLU dont 102/547 soit 19% en réception seulement et 74/547 soit 13% en émission réception
  • Un tiers (191/547 soit 35%) utilisent le NAVTEX
  • Un quart (143/547 soit 26%) utilisant d’autres moyens

L’utilisation de la BLU reste très importante et les commentaires qui ont été faits nous conduisent à modifier le texte des BP pour tenir compte de la satisfaction de beaucoup de ses utilisateurs.

Le NAVTEX est, on le voit, assez largement utilisé, le plus souvent en complément des autres moyens. Cela justifie que la Commission Sécurité fasse prochainement une enquête pour mieux en connaître les limites d’emploi.

Le quart utilisant d’autres moyens concerne certainement non pas les liaisons longues distance mais celles disponibles à terre ou en navigation côtière.

11- Jugez-vous pertinentes les Bonnes Pratiques concernant la robustesse et la fiabilisation de la réception des documents météo ?

95% (523/547) ont répondu par l’affirmative. Seuls 5% (24) ne sont pas satisfaits, comme quoi il y a encore une marge de progrès dans le contenu des BP. Nous demanderons à ces derniers les précisions qu'ils recommandent pour améliorer  la version Vo   des BP.

12- Connaissiez-vous les corrections à apporter aux vents des fichiers gribs ?

C’est une grosse surprise. Presque la moitié (238/547 soit 43,5%) ignorent que les vents donnés par les fichiers gribs ou indiqués sur les cartes météo (weatherfax) ne sont pas du tout les vents réels mais, par convention, des vents théoriques moyennés sur 10 minutes mesurés à 10m de hauteur, c'est-à-dire une abstraction mathématique lissant beaucoup les phénomènes. Ils ignorent donc l’ensemble des corrections à appliquer indiquées dans les BP permettant d’estimer correctement les vents réels.

Cette ignorance est certainement un des facteurs majeurs des naufrages analysés par la Commission (voir le blog de la Commission).

13- Ces Bonnes Pratiques vous incitent-elles à modifier vos dispositions concernant la météo ?

Un peu plus de la moitié (288/547 soit 53%) répondent par l’affirmative. Un peu moins de la moitié (259/547 soit 47%) répondent par la négative confirmant que beaucoup de ceux qui ont répondu sont très expérimentés dans ce domaine.

14-  Si oui, lesquelles ?

Les plus fréquentes et principales modifications citées sont les suivantes (sans hiérarchie d’importance dans le classement) :

  • Faire une formation météo
  • Connaître et appliquer les corrections aux fichiers gribs
  • Se mettre au routage météo pour éviter les zones dangereuses
  • S’équiper pour recevoir les documents météo
  • Compléter et fiabiliser son installation
  • Apprendre ou améliorer les procédures de réception
  • Acquérir et utiliser les cartes de vagues et de courants
  • Anticipation et acquisition de la connaissance des pratiques d’évitement des zones dangereuses
  • Croiser les observations, notamment avec ce que l’on mesure ou observe à bord
  • Garder un regard critique sur les infos et ne pas se perdre dans l’informatique, bien faire appel au bon sens et à l’observation
  • Mieux analyser les conditions de mer
  • Acquérir plus régulièrement et plus fréquemment les documents météo
  • Utiliser ou considérer d’utiliser dans certaines traversées un routeur professionnel
  • Acquérir les cartes météo en complément des fichiers gribs
  • Bien maîtriser les matériels et logiciels
  • Augmenter les marges de sécurité en étant plus prudent sur les prises de décision
  • Essayer d’autres logiciels

15- Considérez-vous qu’il vous serait utile de faire un stage météo ?

Les trois quarts (410/547 soit 75%) répondent par l’affirmative. Pour l’autre quart beaucoup en ont déjà faits. Cela veut dire que la quasi-totalité des candidats au grand départ considère qu’il est important qu’ils en fassent un. D’autres jugent importants d’avoir une piqûre de rappel ou simplement de progresser.

16- Avez-vous l’intention d’en faire un prochainement ?

30% (163/547) répondent par l’affirmative. Beaucoup d’autres (247 ou 45%) ont l’intention d’en faire un dès leur disponibilité ou à l’approche d’un grand départ. 

17- Propositions de compléments / amendements

Je vais vous transmettre la synthèse  des recommandations essentielles  dans  un billet suivant.

Frédéric JP  d'Allest (Artimon)    animateur de la Commission Sécurité

   

  

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Plan Erik Lerouge 40 pieds (Catamaran)
Inscrit forum
réponse n°268884

Bravo et merci pour ce gros travail de synthése, qui montre le souci de STW de bien orienter sa ligne formatrice en fonction des besoins des navigateurs (ou futurs) au long cours.

Hors ligne
RM 1350 (Monocoque)
Membre actif
Membre actif depuis 2004
réponse n°268928

Encore un  exemple s'il en était besoin  de l'intérêt  d'adhérer  à l'association et  de consulter/participer aux forums....

Un  très très grand merci  pour ce gros travail    pas évident à réaliser et  certainement   important pour tout le monde.

Pierre-Yves

Hors ligne
Membre actif
Membre actif depuis 2016
réponse n°269144

17- Je prends la  suite du billet  en    vous communiquant une synthèse des  recommandations, compléments ou amendements proposés   les plus pertinents (sans hiérarchie d’importance dans le classement):

  • Insister sur l'importance de l'analyse des cartes à 500 hpa . Excellent livre sur la question : Mariner's weather handbook, Steve &Linda Dashew.   En effet  si l'on ne dispose pas  des cartes de prévision de la NOAA  qui indiquent le déplacement des dépressions  et des anticyclones  les cartes  500 HPa  (environ 5500m)  sont un "outil magique", comme nous l'explique JYB dans son livre cité dans les BP,  pour comprendre l'interaction profonde qui existe entre circulation en altitude et de surface.  Elles permettent de préciser l'évolution de la météo ("visualisation du film") ,  alerter sur les évolutions possibles, en particulier les cyclogenèses rapides,  évaluer la stabilité de la prévision. Nous complèterons la Vo en ce sens.
  • Insister sur l'utilisation des cartes de la Noaa entre autres pour l'analyse des risques cycloniques
  • Insister sur l'importance de l'anticipation, en particulier si son bateau est lent.
  • Les approches de fronts chauds et/ou froids pourraient être plus élaborés en termes de couverture nuageuse, de progression, de délai, dans votre document.
  • ne pas oublier pour autant que les dépressions classiques peuvent aussi exceptionnellement se déplacer à plus de 30kt, ce qui réduira beaucoup les délais de réaction et engendrera des mers croisées difficiles (expérience vécue Bermuda/Açores en juin 2012).  être particulièrement prudent au passage de zones orageuses même annoncées comme modérées, qui peuvent évoluer très vite (démâtage instantané dans une "rafale descendante" sous GV seule à 3 ris en mai 2008, Bermuda/Açores voilier de 15 tonnes).
  • Le logiciel MaxSea offre la possibilité d'un routage météo mais ce dernier est à prendre avec précaution notamment aux abords des terres car il n'hésite pas à "traverser"  une île si celle-ci se trouve sur sa route, c'est toujours le cas dans la version 2.04 espérons que cette anomalie sera corrigée dans la version 3 qui doit sortir prochainement
  • Insister sur le fait qu'un talus ou plateau continental est un facteur majeur concernant l'état de la mer. La topographie sous-marine est citée en dernier, soit, mais un peu "pour mémoire", alors qu'elle peut avoir un effet tout aussi important que du courant.
  • utilisation de cartes de courants dans des zones délicates(Mozambique, Afrique du sud et autres) qui permettent également en complément des données de hauteurs de vagues d'avoir une idée a peu près conforme de l'état de la mer.(ces  données sont essentielles avec ce qu'on en voit de visu.)utilisation de logiciels ET corrections manuelles pour le routage.
  • « Bravo pour cette bonne feuille de route. Je suis seulement un peu surpris du monopole que vous accordez à Iridium en passant sous silence la constellation  Inmarsat portant dédiée au monde maritime et extrêmement robuste ».  P.Naegels (Caramel).  Nous amenderons la Vo pour faire une comparaison résumée de ces deux liaisons satellites.
  • Donner des liens vers des Tutoriels du genre 'Requêtes Grib' avec formatage des requêtes, possibilité d'abonnement, zone 'glissante'...
  • Rappeller qu'avec l'Iridium on peut recevoir des Gribs de vent, mais aussi des cartes météo, les prévi texte des Metareas, et des cartes Grib de Courants (essentiel si on arrive sur l'Afrique du Sud!).« Il est intéressant de souligner que ces dispositions peuvent aussi permettre d'éviter des zones de calme et ainsi de rester moins longtemps en mer, d'où une meilleure sécurité. J'ai en tête deux exemples vécus : retour des Antilles aux Açores en suivant à distance une route parallèle aux dépressions, Traversée du pot au noir avec 6 heures de moteur pour sortir d'une bulle qui grossissait rapidement.
  • Pour l'état de mer, je recommanderais plutôt Previmer.  A vérifier et examiner les limites d'emploi
  • Sur la fiabilisation  de la réception météo, vous ne parlez pas de la fiabilisation de l'Iridium. Nous avons eu de gros problèmes sans doute au niveau des contacts de la batterie à cause de l'humidité. Vous Dites""la BLU (a fortiori si elle est équipée d'un modem) nécessite une solide formation de l'utilisateur, et surtout une pratique  très régulière. Nous ne la recommandons pas. Je ne suis pas d’accord, la BLU est un outil fiable pour acquérir fichier grib et weather fax avec un Pactor. Je pense que c’est l'outil indispensable en navigation hauturière lointaine. On obtient plus d’info avec weather fax gratuit sur BLU, Sat photo, Analyse de météorologiste. Ces  Fichiers sont trop volumineux et coûteux si  l’on veut les avoir avec un satphone régulièrement à  moins d’utiliser un iridium go avec unlimited data. Mais l’iridium go ne se connecte pas directement sur PC.  De nombreuses autres interventions vont dans le même sens même si quelques unes parlent de galère avec les limites de la BLU.  Nous amenderons la rédaction dans la version V1.
  • Voici un témoignage particulièrement riche  d’un navigateur très expérimenté d'un tel intérêt que je le cite in extenso : « Je pratique la navigation océanique depuis plus de 40 ans. J’ai toujours été un passionné de la météorologie et de la prévision - Mayençon était ma bible avant les ouvrages de Bernot. Je suis un des modérateurs sur le forum de zyGrib, le premier outil que j’ai utilisé car tournant sur Linux. L’amélioration de la qualité des prévisions est tout simplement phénoménale et je passe toujours beaucoup de temps à améliorer mes connaissances pour utiliser au mieux les données transmises par les centres météorologiques. En course pour aller là où il y a du vent, en croisière pour ne pas se faire secouer; ce sont les mêmes données, seule la décision change.Votre document est excellent et je vais l’utiliser dans les formations météo que je donne plus ou moins régulièrement. Je vais également m’appuyer sur ce document pour convaincre la direction de mon club d’améliorer l’équipement des bateaux utilisés en navigation océanique. Récupérer les weatherfax avec la BLU est un enfer et je souhaite vraiment avoir un système de communication satellitaire, Iridium est suffisant comme vous le préconisez. Sur le bateau (CV24 - LMAX Exchange) sur lequel, comme navigateur, je viens de terminer le tour du monde (Clipper 15-16 round the World Yacht Race), la communication se faisait à l’aide de Fleet avec Iridium comme secours; SatC pour les messages météo, le logiciel de routage était un produit Nobeltec, en fait le produit de MaxSea, renommé ainsi pour assurer une distribution aux USA. Etant en régate, nous avons plutôt recherché les fronts pour avoir du vent et aller vite. J’ai croisé plus de tempêtes en une année ( 3 grosses, 1 au sud de l’Afrique du Sud, 1 dans la mer jaune etla tempête tropicale Colin au sud de la Floride, et des coups de vents à plus de 40-45 noeuds que je ne compte pas) que pendant toutes mes années de navigation (novembre 1982 dans le golfe de Gascogne et octobre 2002 au large de l’Argentine). Lorsque je loue des bateaux ou skippe les bateaux de mon club, j'utilise QtVlm (http://wiki.virtual-loup-de-mer.org/index.php?title=QtVlm),originellement développé en relation avec le site de régate virtuelle (http://virtual-loup-de-mer.org. L’outil tourne sur linux, raison pour laquelle je l’utilise. Il offre des fonctions similaires aux produits de base MaxSea et permet de lire de nombreux fichiers grib 1 et 2. Les développeurs sont très actifs et apporte régulièrement des améliorations. Il est totalement multiplateforme (linux, windows, mac - pc et tablette, androïd. Pour obtenir les fichiers des modèles Arpege et Arome de Météo France, ainsi que les modèles de courant de MyOcean, j’utilise SailGrib, très simple d’utilisation, même si il me faut faire le transfert des fichiers de mon téléphone sur mon PC. Je n’ai pas encore utilisé la fonction routage développée dans OpenCPN, mais j’utilise l’outil pour les cartes. Autres commentaires : (les numéros se réfèrent aux chapitres du document). 3-2-1 La précision des fichiers GFS (NOAA) n’est pas la même à 0000, 0600, 1200, 1800. C’est bien entendu en relation avec le nombre d’observations utilisées aux différentes heures. 0000 est le plus précis, il se base sur de très nombreuses observations.1200 n’est pas trop mauvais.  0600 et 1800 sont utilisables pour des durées de moins de 6 heures. Faire un routage sur ces modèles amène des solutions souvent en contradiction importante avec celui s’appuyant sur le fichier 0000. 3-6 J’ai été frappé en traversant le Pacifique nord de Qingdao à Seattle (mars 2016) par la dangerosité de cet océan, non pas tellement par la hauteur des vagues, mais par une mer chaotique en permanence. Notre bateau était régulièrement recouvert d’eau qui semblait venir de nulle part y compris quand il n’y avait pas de vent. Pendant les 3 semaines qu’a duré la partie dangereuse (vents entre 30 et 45 noeuds), même dans les moments de mou (y compris parfois des vents à moins de 15 noeuds pendant quelques heures), je suis jamais monté sur le pont sans ma combinaison sèche. Les vagues étaient plus grosses dans le sud de l’océan Indien(novembre 2015) et dans l’océan Sud (navigation entre octobre et décembre 2002).  Je pense qu’il faut en plus insister sur le fait que la dangerosité de la mer, c’est bien entendu la hauteur des vagues, mais aussi beaucoup le chaotisme de la mer. page 16: Tableau je maintiendrai l’ordre H1/3, H1/10, H1/100; j’ai mis 1 minute pour comprendre que l’ordre était inversé et que c’est la raison pour laquelle la hauteur des vagues était plus petite au bas du tableau.  Dans Vo  j'ai mis l'ordre correspondant à la déduction logique:  sachant qu'un bateau pris en travers  par une vague  déferlante dont la hauteur dépasse le 1/3 de sa longueur a de bonnes chances de mettre le mât dans l'eau  puis de chavirer si la déferlante  atteint  des hauteurs supérieures  puis une certitude si celle-ci   atteint 55%  de sa longueur  j'ai dans le tableau déduit  que l'on était en danger si la vague la plus grosse observée sur 100 vagues (H100)  était  le 1/3 de la longueur du bateau ( on a des chances sérieuses de ne jamais rencontrer des vagues H1000).  Ayant déduit ainsi H100  j'en déduit H1/3= H100/1,52  puis  H1/10= H1/3x1,27 j'expliquerai cela dans la V1. 4-2:  Il serait bon de décrire une configuration avec un PC utilisant un OS linux (pas question de faire la guerre au windowsiens et aux maciens). Je connais bien les logiciels de visualisation et de routage, je n’ai pas de connaissance sur la connexion avec Iridium. La solution Iridium Go devrait rendre la configuration très simple. Encore bravo pour avoir réalisé ce document ». Je remercie vivement  ce rédacteur  anonyme de son importante contribution.
  • Quelques soucis de mise en page à la conversion en PDF. Rien de grave mais certaines listes et tableaux n'apparaissent pas correctement tabulés.
  • Mettre à jour régulièrement ce document en fonction des évolutions technologiques, des offres du marché.
  • Approfondir les éléments apportés sur la dangerosité de l'état de la mer (documenter avec des cas concrets les facteurs aggravants - ex: fortes marées, hauts fonds, courants, etc...).
  • J'ai fait le stage de météo de STW, forte utile. Je trouve le document pratique aussi, surtout pour ceux qui n'ont pas été sensibilisés au sujet. Pour eux, peut-être, la partie théorie et justification pourrait être allégée. Un chapitre court sur la météo en Méditerranée et ses effets locaux souvent violents serait bienvenu.
  • Le document doit porter une date avec le numéro de revision et les auteurs.
  • Routeur à terre, le piège : je pars sans trop de savoir, je me repose sur quelqu'un qui n'est pas dans ma réalité,  je me déresponsabilise
  • De mon point de vue (10 ans en bateau, antilles, europe, polynésie, NZ, Tasmanie,..) BLU+pactor : excellent : pas de limite, pas de tarifs de communication (winlink dans notre cas), quand il faut, on prend autant de météo que l'on souhaite           Tel Sat : les gens ont tendance à ne pas l'utiliser, juste "au cas où», on se contente   d'une météo par jour au mieux. Ne marche pas aussi partout dans le monde que on le dit . Dans le document, on peut préciser que le pétole c'est chouette ! Moments de calme sympa à apprécier, et pas la peine de prendre du gasoil pour aller plus vite (pourquoi arriver plus vite ! Sinon, bravo, document  cohérent et en phase avec ma façon de naviguer : sécurité et confort d'abord ! A  diffuser !
  • Aucun moyen technique n'apprendra le bon sens, la prudence et le discernement, c'est plus une question d'expérience et d'humilité, mon expérience personnelle c'est quinze ans de navigation dont un tour du monde par les Alizés en 5 ans la plus grande partie en solitaire sur un dériveur lesté acier de 13m : aucun sinistre d'aucune sorte déclaré en assurance.
  • quid de la navigation en méditerranée ce n'est peut-être pas la haute mer mais pourtant bien dangereuse   .   Effectivement  il faudra dans la V1  en parler;
  • Concernant la fiabilité des prévisions météo, il y a un graphe actualisé à 2015 : http://www.ecmwf.int/en/forecasts/charts/medium/anomaly-correlation-ecmw...        Concernant les moyens satellite, il faut évoquer Iridium GO qui permet depuis certaines apps de télécharger des fichiers GRIB assez importants (300-500Ko)   Lire : http://blog.francis-fustier.fr/roseanor-2000-milles-a-contre-sens-autour...                                                 Amicalement Francis Fustier
  • Reprendre les excellentes explications de F Fustier sur l'acquisition des fichiers gribs sur inavx
  • je tiens à attirer votre attention sur le fait que pour certain les fichiers meteo sont demandés et reçu par satellite avec pour notre cas un Iridium et lu sur un ordinateur.OR iridium ne trouve pas urgent de mettre au point un driver pour windows 10 ce qui rend impossible la demande :réception et lecture de quelques fichiers que ce soit aujourd hui.actuellement rendu au chili nous prenons un soin meticuleux de notre ancien ordi en windows 8 car à sa mort nous n'aurons plus de météo....
  • L'apprentissage météo est indispensable au navigateur de façon approfondie. Je fais cet apprentissage avec des ouvrages depuis pas mal de temps et je m'y réfère très régulièrement pendant les navigations.
  • Ce document est très complet et me parait très intéressant à avoir à bord. Je pense qu'il faudrait insister un peu plus sur l'importance des fronts. Beaucoup de navigateurs se fient majoritairement aux gribs mais ceux-ci ne les montrent pas et il n'est pas forcément évident de les discerner notamment dans les anticyclones!
  • Nous nous sommes fait surprendre par un front froid dans un anticyclone entre les Canaries et le Cap-Vert, de nuit, très rapide, le vent n'apparaissant pas dans les gribs. Il était par contre bien présent sur les cartes NOAA...
  • Je pense qu'il faut plus insister sur la nécessité de croiser les informations : Grib et cartes d'analyses. Félicitations pour votre travail!
  • en navigation en Méditerranée (îles grecques, Crète), les fichiers Grib sont trop peu fiables  .    Dans  la V1 nous nous efforcerons de  préciser l'utilisation recommandable des gribs en Méditerranée. Là plus encore qu'en plein océan les corrections doivent être soigneusement appliquées.  
  • Il me semble que l'on pourrait développer ce qu'offre la réception BLU qui est très peu onéreuse en matériel et gratuite en exploitation. Il serait intéressant/pratique d'avoir les seules fréquences qui fonctionnent réellement aujourd'hui par zone de planète pour récupérer les FAX et les RTTY (hors blogs, je ne connais que le doc NOAA et le bulletin météo France). Un peu dommage que le plus cher  soit toujours mis en avant, alors que les données brutes des modèles météo sont souvent moins précis et donc utiles.
  • Pour bien appréhender les phénomènes météo, je ne néglige jamais les formations, chaque fois je ressors avec une autre vision. Avec les moyens modernes, cela m'a facilité les prises de décision, mais je ne néglige jamais l'observation du temps, cela s'appelle le sens marin. Compte tenu des problèmes que nous pouvons rencontrer en mer (panne électronique), il faut aussi être capable de tracer une carte météo en fonction des informations reçues en BLU
  • Parler davantage du Navtex     .  Dans la V1 nous ajouterons une Annexe précisant les performances et limites d'emploi du Navtex.
  • J'ai utilisé saildocs par iridium lors de 5 voyages dans l'arctique dont 2 passages du NW. Je devais mettre quelque chose en objet dans mes messages de demande contrairement à ce que vous dites. La procédure a peut-être évolué. A  vérifier.
  • L'information que vous publiez est très utile. S'il fallait améliorer quelque chose, peut-être se concentrer  sur la forme en améliorant l'accès à l'information et l'ergonomie de vos textes.   Nous allons nous efforcer  d'aller dans ce sens dans la V1.
  • Vous indiquez dans le 3.7 Stratégie de contournement : "Partir au portant en contournant les dépressions par le Sud en hémisphère Nord". En fonction de la position du bateau  par rapport au centre dépressionnaire et faisant route dans le sens opposé au au sens de déplacement de la dépression,  le contournement  par le sud ne se fait pas toujours au portant ...   Critique tout à fait   exacte. Nous préciserons les choses dans la V1.  
  • super document, peut être développer les réceptions RTTY, MORSE
  • Toujours plus de document et d'information  et des éléments naturels imprévisibles sur Zone, le risque zéro existe pas. Seapro ugrib sailgrib windguru à l'occasion météo France et un afficheur pression sur 24 heures tant qu’on n’aura pas accès à prix modique internet au grand large la sécurité restera affaire de jugement et des connaissances météo acquises. Expérience irremplaçable vaut mieux que prédiction trop globale et bien incertaine au regard du relief des côtes
  • l'accès au satellite, même bas débit Iridium, reste très coûteux pour les navigateurs à petit budget.
  • Ne pas rejeter la BLU (solution éprouvée et la moins onéreuse pour la météo et la sécurité) et proposer un modus operandi.
  • En 12 : Nous avons déjà suivi des stages (au Québec). Nous traçons nos cartes météo après réception des émissions météo du NOAA en phonie. Nous complétons nos informations par la réception des fax-météo du NOAA.  Après plusieurs transats (Atlantique nord et sud et au-delà de 32 000 M parcourus), nous n'avons jamais connu de gros mauvais temps >40nds. Le choix de la saison de départ est primordial. Les fichiers gribs sont non-fiables au-delà de 50 nds.Je trouve dommage le peu de considération que vous  (et le cross!) accordez a la blu qui est certes un peu plus chère a l'achat et un peu plus technique... mais  très fiable encore de nos jours ! le navtex est un gadget utilisable  près des cotes européennes...le reste du monde que j'ai vu semble l'ignorer !
  • Je  suis d'accord avec le fond de ce dossier, à l'exception d'un point. Malgré la qualité grandissante des prévisions, la rencontre de conditions météo potentiellement  dangereuses est une quasi certitude pour un navigateur qui navigue régulièrement ( Dans notre cas  , nous entamons notre deuxième tdm)  Le point numero 9, dont je reconnais que ce dossier n'est pas l'objet devrait être le point numero 1 , ou mieux une mise en garde dans l'introduction. Il ne faut pas donner l'illusion que les conditions dangereuses peuvent être toujours connues à l'avance et donc évitées. Le  taux de fiabilite des prévisions reste une probabilité, certes plus élevée que les pilots charts ou autres routes de grandes croisières auxquelles vous faites référence, mais malgré tout le risque est là: Donc  de mon point de vue la priorité no 1 c'est la préparation des équipiers et du bateau à affronter ces conditions.   Vous  avez parfaitement raison d'insister là-dessus  mais la réciproque est également vraie.  Dans le livre remarquable de Adlard Coles et Peter Bruce " Navigation par gros temps"  , dans le chapitre "stabilité du bateau dans les grandes déferlantes"  il commence sa conclusion  à la question "comment éviter de chavirer?" par la phrase  "la méthode la plus efficace reste évidemment d'éviter des conditions de mer susceptibles de créer des déferlantes".   C'est le but de ces BP.  Comme  bien mis en exergue nous semble-t-il dans la version Vo  cette pratique ne dispense absolument pas  de prendre les dispositions nécessaires pour être capable d'affronter dans les meilleures conditions possibles du Gros Temps. Mais la probabilité de périr  dans  une très grosse tempête n'étant pas  nulle même si on s'est doté de tous les moyens  et connaissances disponibles , diviser ce risque par un facteur de l'ordre de 10  n'est pas non plus une priorité secondaire. Encore une fois tous les naufrages portés à notre connaissance  et liés à du gros Temps en Atlantique Nord  tels qu'analysés auraient pu être éviter en appliquant ces BP. C'est d'ailleurs ce qui a motivé leur rédaction.
  • La BLU a pour avantage complémentaire de pouvoir communiquer avec d'autres navigateurs pour partager de l'information de tout genre. Le tout sans crainte de recevoir une facture astronomique en fait de frais satellitaires...J'ai utilisé les services du réseau du capitaine tous les jours lors de ma traversée, aller-retour de l'Atlantique en 2012-2013. Cela fait du bien de parler à quelqu'un et d'obtenir les avis d'autres navigateurs expérimentés.
  • Ne pas surestimer ses connaissances et ses capacités (ainsi que celles du bateau). Il me semble indispensable d'avoir les connaissances pour bien dégrossir et être critique mais vu l'enjeu et le faible cout si la situation se complique l'appui d'un routeur devient vite la solution la plus sécurisante surtout qu'en général le gros temps arrive au bout de quelques jours là ou la fatigue commence à se faire sentir, du "retard" peut déjà avoir été pris et les décisions prise avec des pressions (identifiée ou non) faussant le raisonnement. En complément j'ai fait deux transats sans balise de localisation et ne le ferai plus car c'est un outil idéal pour le routeur (la famille et les amis) et très sécurisante par exemple dans le cas de problème avec le forfait iridium (le routeur voit la position sur dolink par exemple et peut envoyer des sms gratuitement via le site d'iridium ou autre.  Donc même en cas de fin de crédit ou de crédit très faible restant pour la sécurité, le routage peut continuer.
  • A propos du routage et pour les GRIB fins,  J'utilise qtVLM en mode réel (qui a l'avantage d'être sur Linux comme OpenCPN, OS qui consomme moins que Windows) . Le meilleur logiciel gratuit (sur ordi) pour le routage et pour la commande de grib au 0.25. Pour les grands GRIB Zygrib reste meilleur car il a aussi des données au 500hPa.
  • Ce document n'est pas facilement compréhensible. Il faut plus rentrer dans le B-A-BA concernant l'acquisition des données météo, en commençant par le choix précis du matériel.

 

Conclusion

La Commission Sécurité remercie encore une fois chaleureusement les 547 membres qui ont répondu à ce questionnaire en apportant leur expérience et qui nous ont adressé des encouragements pour terminer ce travail. Elle va exploiter l’ensemble très riche de ces propositions d’amendements ou de compléments pour remanier la version de travail Vo en prenant en compte les propositions pertinentes. L’objectif est de publier une version plus aboutie V1 d’ici la fin Novembre.

Frédéric JP  d'Allest (Artimon)    animateur de la Commission Sécurité

   PS   Ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de la version Vo des Bonnes Pratiques  et de ses quatre annexes  les trouveront ici.  Ils les trouveront également sur le blog de la commission sécurité  (cliquer sur commissions au  centre de la page d'accueil dans les blogs puis cliquer sur le dernier billet de la commission sécurité qui apparait avec ceux des autres commissions puis naviguer sur le blog de la commission).

     

     

     

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    OVNI 445
    Inscrit forum
    réponse n°269148

    Ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de   ces BP les trouveront, avec leurs 4 annexes sur le blog de la Commission Sécurité.Ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de   ces BP les trouveront, avec leurs 4 annexes sur le blog de la Commission Sécurité.

     

    Mais où est donc ce blog???

    Si ce site était bien conçu, il suffirait de cliquer sur cette portion de phase en bleu pour atteindre le dit blog.

    C'est cela le "one click away". 

    Ce commentaire est juste un exemple à ajouter à mes 2 précédents postings répondant à la question "pourquoi la fréquentation du site baisse t'elle?" (les postings sont à la fin et en raison de la conception du site on ne peut pas pointer directement sur l'un d'eux, uniquement sur le sujet, reste ensuite à trouver le bon).

    Bien sur le rédacteur de l'article en question aurait aussi pu intéger le lien directement dans son texte en utilisant l'icone prévue à cet effet compme je l'ai fait plus haut.

    Ceci  prouve que pour avoir un bon site, il faut non seulement qu'il soit bien conçu mais aussi que, si il y a des limitations, les contributeurs "institutionels" soient bien formés.

    Marc.

     

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    Catamaran (Catamaran)
    Inscrit forum
    réponse n°269151

    D'abord un grand merci aux auteurs du rapport et de ses commentaires, en attendant les enrichissements certainement nombreux à venir. Il est désormais dans ma bibliothèque (électronique) de bord et sera une référence.

    Je ne comprends pas très bien le commentaire ci-dessus, où on dirait que plusieurs personnes interviennent et se répondent avec des éléments contradictoires (la BLU est une galère, la BLU est formidable... surprise ), Artimon devenant Frédéric ou sinon son frère... ? wink

    Entre autres recommandations, je retiens l'intérêt de la balise tracking (j'en ai une et j'ai eu recours à un routeur, c'est en effet très complémentaire), et la problématique Iridium (ou Inmarsat) / BLU qui apparemment n'est pas aussi tranchée qu'on croyait. Comme d'autres, j'ai vécu cette année des pannes récurrentes du réseau Iridium, ou des ralentissements qui dévorent un forfait en quelques connexions : une remise en cause de cet outil est à discuter, et je suis preneur d'infos genre "la BLU pour les nuls" où je m'inscris volontiers !

    Anonyme (non vérifié)
    réponse n°269152
    Maclan a écrit :

    Ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de   ces BP les trouveront, avec leurs 4 annexes sur le blog de la Commission Sécurité.Ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de   ces BP les trouveront, avec leurs 4 annexes sur le blog de la Commission Sécurité.

     

    Mais où est donc ce blog???

    http://dev.stw.fr/fr/blogs/securite-haute-mer/2016-04-08-securite-meteo-haute-mer-bonnes-pratiques

    Si ce site était bien conçu, il suffirait de cliquer sur cette portion de phase en bleu pour atteindre le dit blog.

    C'est cela le "one click away". 

    euh ....

    Notre cher Frederic qui dépense une énergie sans compter a juste oublier de mettre un lien.

    On pourra lancer le one claque away !! ;)

     

    Ce commentaire est juste un exemple à ajouter à mes 2 précédents postings répondant à la question "pourquoi la fréquentation du site baisse t'elle?" (les postings sont à la fin et en raison de la conception du site on ne peut pas pointer directement sur l'un d'eux, uniquement sur le sujet, reste ensuite à trouver le bon).

    Bien sur le rédacteur de l'article en question aurait aussi pu intéger le lien directement dans son texte en utilisant l'icone prévue à cet effet compme je l'ai fait plus haut.

    Ceci  prouve que pour avoir un bon site, il faut non seulement qu'il soit bien conçu mais aussi que, si il y a des limitations, les contributeurs "institutionels" soient bien formés.

    Marc.

     

    Marc, le suivi de  sujets plus nourris en posts me semble bcp plus problématique pour ne pas dire impossible.

    Auriez vous des forums à nous citer en exemple ?

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    OVNI 445
    Inscrit forum
    réponse n°269156

    Des sites de forum, non mais je sais comment j'ai en parti réglé le problème des liens internes, de leur chaînage et du "one click away" sur mon blog Blogger.

    Blogger est une solution propriétaire de Google TRES limitée et quasi fermée. Cependant elle est  facile à mettre en oeuvre est avec de l'expérience on trouve des moyens de contournement de certaines limitations.

    Pour ceci j'ai utilisé des mots clefs, des catégories, un peu de programmation JavaScript et pas mal de HTML dans les postings.

    La mise en page permet aussi, via des colonnes et des gadgets JavaScript de contourner certaines limitation mais on est un niveau programmation.

    J'avais débuté une migration de Blogger vers WordPress, ce qui donnait beaucoup plus de fonctions et de souplesse car on peut alors programmer ce que l'on veut en Php et/ou JavaScript en attaquant une base MySQL. Pour des raisons de disponibilité j'ai mis cela en suspens et privilègié le fonctionnement du blog Blogger à la migration. Pour les mêmes raisons de disponibilité  j'ai du ralentir, voire stopper, la mise à jour du blog.

    Il faut que je reprenne cela mais à court terme je manque un peu de temps et ce n'est qu'un bog mais qui a quelques bonnes fonctionalités.

    Suivant où vous êtes basé (j'habite Paris et mon canot et aux Sables d'Olonne) on peut se rencontrer et discuter cela de vive voix: bien plus facile et efficace que le dialogue électronique.

    Marc.

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    Membre actif
    Membre actif depuis 2016
    réponse n°269162
    Maclan a écrit :

    Ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de   ces BP les trouveront, avec leurs 4 annexes sur le blog de la Commission Sécurité.Ceux qui n'auraient pas encore pris connaissance de   ces BP les trouveront, avec leurs 4 annexes sur le blog de la Commission Sécurité.

     

    Mais où est donc ce blog???

    Si ce site était bien conçu, il suffirait de cliquer sur cette portion de phase en bleu pour atteindre le dit blog.

    C'est cela le "one click away". 

    Ce commentaire est juste un exemple à ajouter à mes 2 précédents postings répondant à la question "pourquoi la fréquentation du site baisse t'elle?" (les postings sont à la fin et en raison de la conception du site on ne peut pas pointer directement sur l'un d'eux, uniquement sur le sujet, reste ensuite à trouver le bon).

    Bien sur le rédacteur de l'article en question aurait aussi pu intéger le lien directement dans son texte en utilisant l'icone prévue à cet effet compme je l'ai fait plus haut.

    Ceci  prouve que pour avoir un bon site, il faut non seulement qu'il soit bien conçu mais aussi que, si il y a des limitations, les contributeurs "institutionels" soient bien formés.

    Marc.

     

    J'ai effectivement bêtement oublié de surligner dans  ce résumé des réponses au questionnaire  la version Vo des Bonnes Pratiques ce qui aurait fait gagner du temps au lecteur pour  y accéder, surlignage que j'ai systématiquement utilisé  dans tous les billets mis sur le blog sécurité. Petite formation pour Maclan pour ouvrir le blog de la Commission Sécurité:  au centre de la page d'accueil, dans la fenêtre blogs, cliquer sur Commissions.  Une page s'ouvre montrant les derniers billets de chaque commission. Cliquer sur le billet  de la Commission sécurité.  Vous pouvez naviguer alors sur le blog dans les différentes catégories. Cordialement. Artimon

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    réponse n°269163

    @Schrubb

    Effectivement , s'agissant de la BLU, il y a des divergences, comme je l'ai signalé,  sur la facilité et la fiabilité de l'utilisation de la BLU.  Je ne veux pas l'occulter .  Mais les réponses montrent qu'au sein du  1/3 des réponses (sur 547)  de ceux qui l'utilisent  une grosse majorité en sont satisfaits . La V1 en tiendra compte.

    Frédéric

    Le site de la Grande Croisière...