SOLIDARITE ou UTOPIE, c'est vous qui voyez et c'est vous qui pouvez

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Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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SOLIDARITE ou UTOPIE, c'est vous qui voyez et c'est vous qui pouvez
sujet n°100827

Trois questions que chaque propriétaire de bateau, entre autres ceux qui ont des places permanentes dans un port pourrait se poser:

1- Est ce que j'utilise bien mon bateau? combien de jours par an?

2- Est ce que j'utilise au maximum la place de port sur laquelle je l'amarre, et tous les services qui s'y rattachent ? combien de jours par an?

3- Ne devrais-je pas trouver le moyen de rapprocher au mieux l'activité que je pratique avec mon bateau et l'occupation nécessaire et active d'une place de port; 
quel bénéfice technique, financier,  j'en tirerais ? Comment se présenterait le bilan de mes préoccupations celles en moins, celles en plus?

 Cet ajustement de mon activité sur le bateau et de l'occupation d'une place de port offrirait-elle des possibilités nouvelles pour l'accueil d'autres bateaux ?

Si oui, c'est une bonne chose que la solidarité des gens de mer, et qu'attends tu pour trouver "ta" solution pour partager l'espace public dont tu n'as pas totalement besoin. 

Si non, la place de port que tu occupes est pleinement justifiée par l'activité permanente que tu entretiens sur le port, et il n'y a pas de raison que tu changes tes habitudes, tu peux néanmoins poser les questions à tes voisins.

Ensemble, prenons nous en charge pour résoudre un des problèmes communs du moment, la place dans un port.
 

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JOUET-18
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réponse n°194970

Je ne comprends pas trop le sens de ton sujet et où tu veux en venir.
1) Est-ce que j'utilise bien mon bateau?  quel qu'il soit, chacun utilise son bateau comme bon lui semble. 
2) Est-ce que j'utilise au maximum la place de port.......?   le compte est facile à faire.  C'est  365 Jours diminué des jours d'utilisation.
3) ............Ajustement de mon activité sur le bateau et occupation d'une place de port offrirait-elle des possibilités d'acceuil pour d'autres bateaux.  Je ne vois pas en quoi et comment telle ou telle activité pourrait offrir des possibilités d'acceuil pour d'autres bateaux. 
  J'aimerai que tu m'expliques 

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(Monocoque)
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réponse n°194972

ma parole,
c'est qu'il veut récupérer ma place de port, le bougre !.....

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°194973
Bilou56 a écrit :
ma parole,
c'est qu'il veut récupérer ma place de port, le bougre !.....
 

Le Lorientais l'as tout compris,

Tafrabo, tu n'utilises pas ton bateau donc tu le mets 10 mois dans ton jardin (économie de port+ économie de carénage - amortissement du remorquage et du calage)

et moi j'utilise ta place parce que j'ai des travaux à faire ou que je navigue 6 à 8 mois par an et ai besoin de me poser quelques mois par ci par là l'hiver

Tu retrouves une place au port quand  tu remets à l'eau,

c'est tout simple

Y en a qui n'ont pas l'air de piger!!!!! Y a vraiment du boulot!!!!!

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Kirié Feeling 446 (Monocoque)
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réponse n°194987

Très bonne idée, oui mais voilà les règlements de pratiquement tous les ports interdissent cette pratique !!!!
Alain

Anonyme (non vérifié)
réponse n°194988

Bonjour, il en va ici comme sur d'autres sujets sensibles. C'est même un sujet éminement politique, au sens originel du mot!

Quand je rentre en France, une fois par an et que je vois les embouteillages à lyon, causés par 100 000 personnes dans 100 000 voitures, vive la liberté d'être immobile, on peut poser la question de la mutualisation des transports ou répondre " chacun a payé sa bagnole, il fait ce qu'il veut avec!". Et quand j'avais une bagnole, je DETESTAIS prendre le bus.
Il n'est pas vraiment ancré dans la nature humaine de dépasser son pré-carré.
On peut comprendre que le gus qui a payé 3500€ et plus pour garer son bateau pour ses 4 semaines de congés annuels se contrefoute de ce que tu fais du tien. Il ne va quand même pas se prendre le chou avec des grutages, et tout ce qui va avec, pour mettre de l'huile dans les rouages du "turn over" portuaire!

On peut le comprendre et peut-être aussi le déplorer.
C'est un vaste débat avec engueulades à la clé, mais je pense qu'il vaut peut-être la peine d'être soulevé.
Mais il va être lourd à gérer, un peu comme l'activité des ports de plaisance!

Thierry, sur Troll

http://www.lepetitmondedetroll.fr/topic/index.html

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JOUET-18
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réponse n°195004


Tafrabo, tu n'utilises pas ton bateau donc tu le mets 10 mois dans ton jardin (économie de port+ économie de carénage - amortissement du remorquage et du calage)

et moi j'utilise ta place parce que j'ai des travaux à faire ou que je navigue 6 à 8 mois par an et ai besoin de me poser quelques mois par ci par là l'hiver

Tu retrouves une place au port quand  tu remets à l'eau,

  Mais j'ai subitement tout "comprite". (Merci de m'avoir expliqué)
Je paie la place de port pour l'année, et c'est toi qui l'utilise pendant 10 mois.
  Mais c'est que ton idée, elle est géniale.
Que n'y ai-je pas pensé plus tôt?
Celà aurait évité à mon boat 4 ans d'attente et de semi-abandon loin de son endroit de prédilection: l'eau salée.
 Vite, vite, une capitainerie qui accepte ce genre de deal (avec beaucoup de recherches et de persuasion ça peut se trouver. . hum!).  Mais qui va me céder sa place? Sûrement celui qui a sa place et qui va s'en.....er et se faire ch..r à déplacer son boat ailleurs. 
 Bof, on peut rêver. Allez rêvons....
 Et pourquoi alors s'enquiquiner à demander et attendre que l'on t'assigne une place?
  Il n'y aurait qu'à entrer dans un port et se mettre à une place "libre" et s'y amarrer.
  Quitte à, faire comme pour les bagnoles de nos villes, mettre des sous dans les Park-mètres que les "gardiens de ports" ne manqueraient pas d'installer "AVANT TOUT DE SUITE". Qui dirait quelque chose? ? ?  Pas tellement plus de monde que dans les villes, où "Monsieur Toulemonde accepte sans trop rien dire cette dîme" qui semble d'ailleurs être entrée dans les moeurs.
 Et si tu laisses ton boat trop longtemps sans mettre de monnaie dans le tronc, "Madame de Lafourrière" t'enverra sans tarder un gentil courrier pour t'indiquer la "nouvelle adresse" du dit boat, et le nombre de roros qu'il te faudra amener pour ne pas repartir à pied (ou à la nage). Si tu habites le coin, on te fera une jolie carte de résident à mettre en haut du mât (ou ailleurs, c'est "eux" qui décideront pour toi). Elle ne sera pas "gratos", mais tu la paieras avec plaisir car "ils" t'auront fait "un prix". 
  Et Roule ma poule, heuu..... pardon on est sur l'eau, Vogue mon boat, tu vas trouver de la place partout, et où tu veux.
  Ton seul problème sera que, comme toi, d'autres auront la même idée au même moment et pour le même endroit.  C'est pas grave, tu n'as qu'à y venir de bonne heure pour être là avant les autres. . . .
  Allez j'rigole, . . . . Quoi-Que......  (En ces temps délections, les idées les plus folles circulant dans tous les sens, on ne sait jamais.)
.

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KIRIÉ FEELING 720
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réponse n°195007
Frankiz.29 a écrit :
Très bonne idée, oui mais voilà les règlements de pratiquement tous les ports interdissent cette pratique !!!!
Alain

Non seulement ça peut être interdit, mais en plus une absence prolongée doit souvent être signalée avec que votre place puisse être relouée à un bateau de passage.
 

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°195026
Tafarabo a écrit 
   Mais j'ai subitement tout "comprite". (Merci de m'avoir expliqué)
Je paie la place de port pour l'année,
 .

 Je te remercie de me demander de continuer l'explication:

tu ne paies plus ta place à l'année, (les tarifs sont à la journée avec une nouvelle grille qui traite tous les usagers de la même façon, plus de forfait, plus de contrat à l'année, tu paies ton temps réelde présence.

Tu arrives au port (comme dans un parking) tu stationnes et règles ton séjour avant de partir........

Il faut le suggérer aux capitaineries

Ayant été de nombreuses années à la direction de plusieurs ports, Port Haliguen 1974-1982, Gruissan 1982-1987, Bandol 1987-1992, j'ai négocié (particulièrement à Gruissan) avec des professionnels (vente , chantier, location) le séjour à la journée des bateaux sous leurs responsabilités , selon le tarif en vigueur. Ils en ont été  tous ravis, faisaient des économies, avaient une position claire vis à vis du port et de leurs  clients. Cette démarche a permis en sontemps d'accueillir sur Gruissan de nombreux transporteurs arrivant de L'atlantique avec des bateaux venant passer une saison, ou plus, en méditerrannée.

Le port pouvait accueillir davantage de bateaux en escale, les places utilisés par les professionnelsne constituant pas des places neutralisées à l'année, ni en sous location frauduleuse, mais en séjour réel pour les besoins des activités des professionnels;

Je l'ai fait parce que le port n'était pas la bête noire, parce que je connaissais l'activité des pros, les attentes des plaisanciers, et que la raison d'être du port  et sa place dans la chaine du nautisme autant du coté des constructeurs, vendeurs, chantiers ou loueurs que du coté des plaisanciers, des pratiquants individuels, des associations de p^che ou de régates ou croisière;
 
La mise en place nécessite la définition d'une pratique mettant en avant l'intèrêt commun, dans le contexte d'une confiance réciproque et d'un partage de ce qui est de l'espace public au service du plus grand nombre.

Sollicitons nos ports, faisons leur des propositions, que les gestionnaires se bougent un peu sur les modes de tarification vieilles de 50 ans,qu'ils se remuent un peu sur la tenue des planing, l'informatique est un super outil de gestion.

Pour notre part,  nous plaisanciers, faisons un effort pour tirer le bon bord, apprécier, réduire et préciser la durée de notre besoin de poste de mouillage dans le port, en fonction de notre activité, des périodes de l'année. Une présence individuelle monopolisante de l'espace public est pénalisante pour tous.

Que les ports ne disent pas qu'ils ne peuvent rien faire.
Voyez le chanboulement des équipements et des habitudes et des emplacements pour les grandes manifestations et la participation active des plaisanciers pour que ces" fêtes" puissent se faire.  

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KETCH Bois 1959 (Monocoque)
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réponse n°195034

bonjour,
j'ai également une bonne expérience des ports  (et des ports de plaisance), et je peux vous certifier que plus de 90% des bateaux ne sortent jamais ou pas plus de 8 jours par an, ce qui laisse peu de place au "turn over" ... de plus les gestionnaires des ports ( collectivités, conseils généraux, CCI etc... n'ont rien à f.... de ce système qui serait encore plus lourd a gérer, sans revenu supplémentaire ....
Le cas des gestionnaires privés est un peu différent,  j'en connais un (tres connu) qui gére aussi de milliers de places de parking, et il ne veut pas  gérer les ports qu'il brigue de cette façon, car cela sous entenderait du personnel en permanence sur place d'ou des grosses charges fixes, il veut règler le pb des pontons visiteurs avec des machines à sous pour autoriser l'amarrage, l'eau, l'elec etc....
je pense hélas, que la plaisance au niveau des ports n'est pas une priorité pour les élus... et que notre "puissance" pour faire évoluer les choses est tres faible....le propriétaire d'une bateau (à moteur ou à voile) étant de surplus tres égoiste et personnel.
SALUT LECELTE

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réponse n°195046

Y aura-t-il des volontaires pour prendre leurs congés l'hiver (si leur patron l'accepte) pour assurer le turn-over ?

Vu que la plupart des plaisanciers ne peuvent naviguer que l'été et les week-ends ce turn over me parait utopique sous nos climats. Et comme quelqu'un l'a dit sur un autre fil beaucoup hésiteraient à quitter leur place même pour la journée s'ils risquaient de passer la nuit en mer avec leur petite famille faute de place libre au retour le soir ! Sans parler du stress à la fin d'un week-end si l'on doit prendre le train pour travailler le lendemain ... 

Quand à stocker les bateaux à terre si on ne navigue que 11 mois par an c'est évidemment une bonne idée, mais où ? Si les terrains proches des ports sont hors de prix çà n'intéressera ni les gestionnaires des "parkings" ni les utilisateurs qui paieront peut-être aussi cher qu'en restant à flot.

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OCEANIS 393 CLIPPER
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réponse n°195088

Bravo Pierre,
ton idée, à défaut de faire l'unanimité pourrait faire bouger les choses s'il n'y avait pas autant d'immobilisme et de conservatisme dans notre beau milieu de plaisanciers privilégiés ... J'adhère totalement à ton "rêve" mais effectivement comme déjà évoqué par certains, cela passe par le développement des ports à sec, et "chez nous", c'est pas trop dans l'air ... ou alors timidement . 
Pour ma part, navigant grosso merdo 10 à 12 ou 13 semaines par an pour le moment (en attendant d'avoir plus de temps), j'ai adopté la formule du port à sec depuis quelques années et ça fonctionne très bien . J'appelle, on me met mon bateau à l'eau, je navigue et retour au sec jusqu'au prochain séjour . Mon bateau est toujours propre et sain et je ne squatte pas inutilement de place à l'eau .
Et y'a de la place libre autour de moi ... Dobrodosli U Hravtska !!!

Anonyme (non vérifié)
réponse n°195099

J’approuve les points de vue de Lecelte et Grietick.
J’aimerais moi aussi croire au rêve ; Mais avec l’âge on sait bien que les rêves ne sont que des rêves.
Si cela fonctionnait, ce serait mis en œuvre depuis belle lurette particulièrement dans des pays autrement plus ‘marins’ que la France (Angleterre, nord de l’Europe, côtes américaines, nouvelle Zélande,…).
Si cela avait un intérêt (financier surtout) les exploitants, politiques, gestionnaires s’y seraient déjà intéressés.
Le fait est qu’ils visent plus ou moins à faire le contraire (heureusement pas tous).
Ainsi existe-t-il une association de marinas qui incitent leur adhérents à libérer leur emplacement à l’année, moyennant une place à demi tarif dans une autre port de l’association. Cela s’appelle Trans Europe Marinas. Le président est français.
http://www.transeuropemarinas.com/
Ca marche du tonnerre … hors de France où souvent l’on te propose encore d’autres avantages.
Hé oui, pas con. Les marinas sont gagnantes car elles relouent, souvent en plein été, à plein tarif visiteur, des emplacements déjà payés à l’année. Les ‘plaisanciers locataires’ sont gagnants car ils ont des places à demi tarif. Les autres plaisanciers sont gagnants car ils ont plus d’emplacements de disponibles (plus de places libérées et des emplacements à l’année devenus emplacements visiteurs).
Hé oui, sauf que comme souvent c’est pas tout à fait comme cela que cela se passe avec les « tempéraments latins ».
Exemple dans le nord de notre cher pays, une CCI joue le jeu car politiquement ça fait bien ; Mais dans la pratique, la gestionnaire fait tout pour se débarrasser de ces vilains plaisanciers qui viennent à demi tarif prendre la place de clients disposés à payer plein pot. Le beurre et l’argent du beurre ! Des exemples équivalents j’en ai des tas.
Pfff J’adore mon pays ; Mais franchement nous sommes pénibles plus souvent que de coutume.
Sans faire du hors sujet c’est comme les ships qui nous plumes et se plaignent de nous voir acheter en Angleterre ou ailleurs ; l’administration qui réforme ‘cosmétiquement’ la division 224 et s’étonne de voir les pavillons étrangers continuer à fleurir sur nos mâtereaux, les collectivités qui nous interdisent les mouillages sous des prétextes spécieux en vue de nous taxer (Corse et méd. en général), les marinas qui trafiquent les listes d’attentes, les largeur/tirant d’eau/longueur et matraquent à la fois les résidents et les visiteurs, etc.
Tant que majoritairement les usagers français n’auront pas le choix (hé oui c’est bète à dire mais la plupart prennent leur congés en été) il n’y a aucune raison pour que les choses change.
Pessimiste ? Non Réaliste.
La preuve, mon pavillon est Allemand, mon port d’attache est néerlandais, mes achats se répartissent entre la France (pharmacie, avitaillement) l’Allemagne (assurance, pyrotechnique, outillage, matériel) l’Angleterre pour l’essentiel de l’armement, mes terrains de jeu se situent au nord de la Manche, etc.
Ne pouvant à moi seul révolutionner le système, je m’adapte en jouant à fond les « Etats-Unis d’Europe », comme d’autre s’expatrient en Méditerranée de l’est, hivernent dans le Maghreb, ou s’adaptent selon leur possibilités, affinités, etc.

Mais je suis bien d’accord avec l’idée d’AWA … en tant qu’Idée.
Cdlt
 

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réponse n°195103
Awa a écrit :

Trois questions que chaque propriétaire de bateau, entre autres ceux qui ont des places permanentes dans un port pourrait se poser:

1- Est ce que j'utilise bien mon bateau? combien de jours par an?

2- Est ce que j'utilise au maximum la place de port sur laquelle je l'amarre, et tous les services qui s'y rattachent ? combien de jours par an?

3- Ne devrais-je pas trouver le moyen de rapprocher au mieux l'activité que je pratique avec mon bateau et l'occupation nécessaire et active d'une place de port; 
quel bénéfice technique, financier,  j'en tirerais ? Comment se présenterait le bilan de mes préoccupations celles en moins, celles en plus?

 Cet ajustement de mon activité sur le bateau et de l'occupation d'une place de port offrirait-elle des possibilités nouvelles pour l'accueil d'autres bateaux ?

Si oui, c'est une bonne chose que la solidarité des gens de mer, et qu'attends tu pour trouver "ta" solution pour partager l'espace public dont tu n'as pas totalement besoin. 

Si non, la place de port que tu occupes est pleinement justifiée par l'activité permanente que tu entretiens sur le port, et il n'y a pas de raison que tu changes tes habitudes, tu peux néanmoins poser les questions à tes voisins.

Ensemble, prenons nous en charge pour résoudre un des problèmes communs du moment, la place dans un port.
 

 D'abaord ce n'est pas nous qui voyons, c'est les gestionnaires des ports ou marina , moi la seul chose qui m'interesse (je navigue en moyenne 3 mois par an) quand ma place est libre que le port me fasse une ristourne car il l'occupe quand je part, certains ports, je croie en Bretagne font un rabais bien sur cela demande de prévenir et de donner les dates départs et retours

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Kirié Feeling 446 (Monocoque)
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Cotisant depuis 2005
réponse n°195104

Personnellement, bien sur que j'approuve l'idée, je l'ai déjà dit rapidement plus haut.
Mais il y a une chose que j'ai du mal à comprendre, pourquoi il n'y a pas plus de port à sec du style Port st Louis du Rhône, Navy Service par exemple ? j'y ai été aussi durant 3 ans, hivernage, mois d'été. Bon, mais voilà eux aussi ont changé, lorsque j'avais demandé une place pour quelques mois fin 2010, ils m'ont répondu que maintenant ils les réservaient à l'année !!!! pas insisté, je suis parti en Tunisie.
Ici en Bretagne, lorsque je parle de ce genre de port, on me regarde perplexe en me répondant que cela ne marchera pas et pourtant je suis convaincu que cela peut être bien rentable, et il y en a de la place pour cela. Il me semble qu'il y a un dossier là dessus sur STW, tient ou en est il ? Ces types de structure peuvent libérer énormément de place de ponton, sans énorme investissement.
Alain de frankiz

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FIRST 45F5
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réponse n°195105

Bonjour,
ça fait 7 ans que mon bateau n'est plus en France et je n'ai pas envie de revenir. Ma première place de port en France:c'était en 1990
.En 7 ans 5 pays différents, qui permet de regarder un peu comment ça tourne, en France c'est peut-être 95 % de Français dans les ports et certains pays de la méditerrannée c'est 95 % d'étranger, on comprend trés vite que ça ne tourne pas dans le même sens.

Quand vous avez votre bateau dans un port Français (Bretagne) depuis des années et qu'une envie d'aller un peu plus loin que l'île en face car votre mois d'été va se transformer en année sabatique. Vous informez le capitaine du port que vous allez libérer votre place pour un an, et là il vous annonce que pendant votre absence la place vous coûtera 30 % du prix habituel, je ne pense pas que ça donne envie de partir, je trouve cette gestion anormale.
Christophe.

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réponse n°195106

Bonjour,

Cette idée de mieux faire correspondre l’usage du port à l’usage du bateau nous l’avons développée fin 2009 dans un texte qui est toujours en ligne sur notre site voir en bas de la page d’accueil. C’est vrai que les bateaux sont davantage utilisés dans la période d’été mais personne n’a jamais vu un port se vider de 100% de ses bateaux un WE de 15 Août ensoleillé. Nous avons estimé à 30% le gain de places si les ports s’appliquaient à les gérer de manière dynamique ce qui résoudrait de fait la question de la pénurie (qui est par ailleurs estimée avec une grosse louche sans travail sérieux sur les chiffres). Il est faux de dire que les plaisanciers seraient opposés à la mise au sec de leur bateau, bien au contraire.
A STW, nous nous sommes tournés vers les ports de plaisance en leur demandant de nous faire des contrats de services (forfait global) incluant une place à sec ou à flot des bateaux ainsi que les manutentions. Aujourd’hui les coûts pour un plaisancier se cumulent ce qui rend rédhibitoire même avec de la bonne volonté et le sens du partage la mise en œuvre de ces solutions. A ce jour neuf ports ont répondu à notre demande dont la SAGEMOR en France. Mais il y chez nous une véritable inertie à laquelle il faut ajouter le vieillissement des infrastructures portuaires qui n’ont pas intégrées à l’origine l’alternance à flot à sec des bateaux. Les deux concepts marinas et ports à sec se sont développés indépendamment l’un de l’autre sans vision intégrée. C’est là je crois le nœud du problème. En Turquie par exemple, il y a une vraie planification nationale des marinas et les marinas se construisent avec autant de places à flot qu’à sec. Il n’y a qu’une seule gestion pour l’ensemble.
En France on fait gentiment couler le robinet d’eau tiède dans tous les congrès ou colloques qui discutent de ce sujet et aucune autorité supérieure ne s’impose pour faire avancer les dossiers. C’est assez désolant.

Voici toutes les marinas où fonctionne le contrat de services type STW :
France – La Trinité et bientôt le port de Rochefort
Espagne – La Corogne Marina Coruna
Maroc – Marina Saidia
Italie – Venise – Marina Vento di Venizia et bientôt Sicile Marina Licata
Grèce – Leros Marina
Turquie – Didim Marina
Madère – Porta Santo

Il y en a sans doute d’autres que je ne connais pas et qui ont compris à la fois nos besoins et leur propre intérêt.

Francis GINIAUX
Commission marinas et mouillages

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réponse n°195109
Awa a écrit :

Si oui, c'est une bonne chose que la solidarité des gens de mer, et qu'attends tu pour trouver "ta" solution pour partager l'espace public dont tu n'as pas totalement besoin.

 L'ennui avec ce genre de questions, c'est qu'elle sous entend (et c'est même explicite dans un autre message) que celui qui pose la question estime que lui-même utilise son bateau comme il faut, et donc, qu'il se place en position de juge ... et partie à la fois, puisqu'il cherche une place

Comme souvent, un problème réel et intéresant est biaisé par les intérêts personnels de celui qui pose la question ...

PS: mon bateau est à terre depuis 10 ans, car j'ai trouvé que c'était plus efficace, moins coûteux et sécurisant dans mon cas d'utilisation, mais ça ne me donne pas le droit de demander à qui que ce soit d'en faire autant ... bien que posée par moi la question serait désintéressé

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°195112
Robert_1 a écrit :
Awa a écrit :

Si oui, c'est une bonne chose que la solidarité des gens de mer, et qu'attends tu pour trouver "ta" solution pour partager l'espace public dont tu n'as pas totalement besoin.

 L'ennui avec ce genre que questions, c'est qu'elle sous entend (et c'est même explicite dans un autre message) que celui qui pose la question estime que lui-même utilise son bateau comme il faut, et donc, qu'il se place en position de juge ... et partie à la fois, puisqu'il cherche une place

Comme souvent, un problème réel et intéresant est biaisé par les intérêts personnels de celui qui pose la question ... 
 

 Pour  ce qui me concerne, en regardant mon profil, tout le monde peut constater que je n'y ai aucun intérêt presonnel.

A la retraite,je m'intéresse à ce qui a été mon métier pendant 20ans, et suis un peu sidéré par l'évolution des ports ...... 

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°195120
Ortenau a écrit :
. Cela s’appelle Trans Europe Marinas. Le président est français.
http://www.transeuropemarinas.com/
Ca marche du tonnerre … hors de France où souvent l’on te propose encore d’autres avantages.
Hé oui, pas con. Les marinas sont gagnantes car elles relouent, souvent en plein été, à plein tarif visiteur, des emplacements déjà payés à l’année. Les ‘plaisanciers locataires’ sont gagnants car ils ont des places à demi tarif. Les autres plaisanciers sont gagnants car ils ont plus d’emplacements de disponibles (plus de places libérées et des emplacements à l’année devenus emplacements visiteurs).
.
Pfff J’adore mon pays ; Mais franchement nous sommes pénibles plus souvent que de coutume.

mon pavillon est Allemand, mon port d’attache est néerlandais, mes achats se répartissent entre la France (pharmacie, avitaillement) l’Allemagne (assurance, pyrotechnique, outillage, matériel) l’Angleterre pour l’essentiel de l’armement, mes terrains de jeu se situent au nord de la Manche, etc.

Ne pouvant à moi seul révolutionner le système, je m’adapte en jouant à fond les « Etats-Unis d’Europe », comme d’autre s’expatrient en Méditerranée de l’est, hivernent dans le Maghreb, ou s’adaptent selon leur possibilités, affinités, etc.

Mais je suis bien d’accord avec l’idée d’AWA … en tant qu’Idée.
Cdlt
 

 Bravo à l'européen convaincu et actif .

Les idées mènent le monde et les rêves aussi

Ce que je constate, c'est qu'il existe une majorité silencieuse qui commence à s'exprimer et à agiter l'idée  que tous les bateaux n'ont pas besoin d'une place de port en même temps;

la démarche des gestionnaires est nombriliste. le prochain congrès concernant les ports à lieu fin mars à la baule, 
Des  statistiques sont établies par les ports, elles servent de bases aux récompenses, aux réflexions:
le vrai problème des cales de mises à l'eau qui à l'évidence fait apparaitre une évolution des pratiques en relations avec la saturation des ports et la tarification fait l'objet d'une petite intervention en scéance de cloture.

 La clientèle des cales de mises à l'eau est loin d'être marginale; Elle a pris en compte l'utilisation réelle du bateau, des possibilités de déplacements des zones de navigations, de stokage, ............... et ne demande qu'un équipement public adapté au plus grand nombre.

 il y al'idée.......mais aussi les faits

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COPAIN 10.20
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réponse n°195135

Honnêtement, je pense qu'il y a un réel problème d'utilisation des places de port.

- Des bateaux ventouses qui ne sortent jamais (ou si peu) mais qui ont l'ancienneté pour eux.
- Des bateaux à terre dont le propriétaire sur liste d'attente piaffe qu'une place se libère et se voit doublé par des nouveaux venus avec coque rutilante ...

L'idée de partager une place à plusieurs bateaux est bonne sur le plan moral mais difficile à mettre en oeuvre.

Si je prend mon exemple personnel :
Je travaille à 15 min du port.
Mon bateau fait 7m50, me coute 1600euros de port à l'année.
Le grutage (sortie + mise à l'eau) tourne autour de 170 euros (et il faut attendre 30 minute le grutier à chaque fois ...).
Je fais environ 30 jours de bateau par an répartis de début mars à fin novembre dont les 2/3 de ronds dans l'eau à la journée.
20 x 170 = 3400.
De plus je suis totalement incapable de prédire 2 jours à l'avance si je vais sortir ou pas. (bien souvent c'est le soleil du jour qui me décide ...).
Bref, ma pratique épicurienne, imprévoyante et mon porte-monnaie m'indiquent que le partage de ma place ne me conviennent pas.
A moins que quelqu'un ne soit intéressé pour prendre à sa charge les mois de décembre, janvier et février en bretagne nord.

Si je prend l'exemple de mon père :
Il habite à 1h du port.
Il fait 8 sorties par an entre mai et septembre.
Mais sa pratique est aussi imprévisible que la mienne.
Et je crains que le fait d'avoir un bateau à terre ne réduise encore son faible taux d'utilisation.
Il y a à mon avis moyen sur cet exemple de quoi contenter un autre plaisancier pleinement d'octobre à avril.
Pour la période de mai à septembre, il faudrait un service de mise à l'eau et sortie d'eau réactif en moins de 2h.

Le partage de place me semble donc plus indiqué pour des personnes habitant loin du port et devant planifier leurs périodes de sorties à l'avance.
L'idéal pour pouvoir organiser un partage de place étant de savoir en décembre ce que l'on va faire de janvier à décembre.
J'en suis personnellement incapable, mais chacun étant un cas particulier, il ne  me parait pas idiot d'envisager un port avec :
X% d'anneaux à l'année.
Y% de places visiteur.
Z% de places partagées.
Et un gros terre-plein avec système de mise à l'eau musclé.
X+Y+Z = 100 et variant en fonction du type de plaisancier fréquentant le port (le petits bateaux sortant plus souvent mais moins longtemps que les gros ...)
Bon courage pour la mise en place.


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réponse n°195144

Lorsqu'on parle de partage et d'intérêt financier on n'élargit presque jamais le débat au partage du bateau lui-même.

L'intérêt d'avoir mon propre bateau même quand je vivais à 500 km était pour moi la possibilité de décider de partir ou non au dernier moment avec le minimum de bagages (je naviguais en moyenne un week-end sur deux en plus des congés d'été). Mais si ne n'avais pu l'utiliser qu'un mois par an j'aurais opté pour la location qui permettait de changer d'horizon.

Est-ce l'instinct de propriété qui pousse à avoir son propre bateau ?

Pourquoi ceux qui ne l'utilisent qu'un mois par an ne le mettent-ils pas en location le reste du temps ? Ce sont souvent les mêmes qui se plaignent de son coût et rognent sur les frais d'entretien ou les frais de port aux escales, parfois au détriment de leur sécurité.

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°195158
Oursin a écrit :
HSi je prend mon exemple personnel :
Je travaille à 15 min du port.
Mon bateau fait 7m50, me coute 1600euros de port à l'année.

Je fais environ 30 jours de bateau par an répartis de début mars à fin novembre dont les 2/3 de ronds dans l'eau à la journée.

De plus je suis totalement incapable de prédire 2 jours à l'avance si je vais sortir ou pas. (bien souvent c'est le soleil du jour qui me décide ...).
Bref, ma pratique épicurienne, imprévoyante et mon porte-monnaie m'indiquent que le partage de ma place ne me conviennent pas.

A moins que quelqu'un ne soit intéressé pour prendre à sa charge les mois de décembre, janvier et février en bretagne nord.

Si je prend l'exemple de mon père :
Il habite à 1h du port.
Il fait 8 sorties par an entre mai et septembre.
Mais sa pratique est aussi imprévisible que la mienne.
Et je crains que le fait d'avoir un bateau à terre ne réduise encore son faible taux d'utilisation.
Il y a à mon avis moyen sur cet exemple de quoi contenter un autre plaisancier pleinement d'octobre à avril.
Pour la période de mai à septembre, il faudrait un service de mise à l'eau et sortie d'eau réactif en moins de 2h.

Le partage de place me semble donc plus indiqué pour des personnes habitant loin du port et devant planifier leurs périodes de sorties à l'avance.
L'idéal pour pouvoir organiser un partage de place étant de savoir en décembre ce que l'on va faire de janvier à décembre.

J'en suis personnellement incapable, mais chacun étant un cas particulier, il ne  me parait pas idiot d'envisager un port avec :
X% d'anneaux à l'année.
Y% de places visiteur.
Z% de places partagées.
Et un gros terre-plein avec système de mise à l'eau musclé.
X+Y+Z = 100 et variant en fonction du type de plaisancier fréquentant le port (le petits bateaux sortant plus souvent mais moins longtemps que les gros ...

 

  pour moi, X+Y+Z+ TERRE PLEIN = 1.6 la capacité à flot , mais çà peut correspondre dans un vrai port de 600 places à flot à 6000 bateaux accueillis par an  

D'accord avec toi, si tu habites près d'un port et que tu peux utiliser ton bateau 8 à 9 mois par an, on ne te demande pas d'abandonner ta place, si tu envisageais dans le cadre de ton contrat un séjour hivernal à terre, tu permettrais sans doute de libérer une place à flot pour l'accueil de bateaux qui ont besoin faire des travaux un peu longs par un chantier local.

Ton père a sans doute un  petit bateau à moteur , sauf s'il est en bois, pour 8 sorties à la journée la solution à terre est possible, sauf à ce que ce soit son dada de venir le bricoler. Pour si peu de sortie,la location doit être possible, ou le bateau avec un copain .Aux professionnels de se bouger pour  offrir ce service....
 et aux services du port et aux clubs de se bouger pour créer échange et convivialité....

la répartition des places de ports existe déjà, mais l'inadéquation des tarifs , et l'inégalité de traitement des usagers de l'espace public,  est un élément bloquant qui fait que tout le monde demande le moins cher qui correspond au séjour les plus longs.
ce n'est plus l'activité avec  le bateau qui compte, c'est le moindre coût  pour le caser qui est recherché.
 
Le bateau ,c'est compliqué, c'est pas toujours prévisible, ça pose des problèmes, alors il faut les résoudre au moindre coût.
Si le bateau vous apporte plus d'inconvénients que d'avantages,alors débarassez-vous en!!

Je ne peux accepter comme argument :
une place de port à l'année parce que  je ne peux faire du bateau que 1 mois sur 12, et que le bateau m'em..... 11 mois sur 12   ...... et vous , il vous convient cet argument?                     

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réponse n°195165

Bonjour,

Tous ces exemples montrent que nos besoins sont en réalité très diversifiés et que face à cela la réponse des ports peine à s'adapter. Les ports doivent passer d'une culture de gestionnaire de parking qui empêche toute flexibilité dans l'utilisation du potentiel de places à une culture de créateur de services. La lourdeur des mécanismes de décision est tel en France qu'il faut déplacer des montagnes pour le faire admettre. C'est ça qui nous épuise.
Une suggestion aussi simple et évidente que celle de consolider la demande de postes d'amarrage dans une base de données nationale afin d'en assurer la traçabilité et d'avoir une vision d'ensemble des ressources disponibles à du mal à trouver son chemin. Aujourd'hui, il nous faut frapper à la porte de "n" capitaineries pour trouver une place. Le moyen-âge à l'heure d'internet!

Francis

Awa
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réponse n°195228

Un fichier national des demandes ne me semble pas réaliste parce que ces demandes correspondent à des bassins de navigation plus ou moins grands dans lesquels les plaisanciers dévelopent leurs activité. Un fichier par bassin serait plus judicieux.
 
Il permettrait de bien visualiser la demande, ce qui ne pourrait qu'être utile pour savoir l'orientation à prendre pour  faire évoluer les équipements anciens ou réaliser de nouveaux.

L'intérêt du fichier national serait de découvrir les plaisanciers ( catégories de bateaux) qui ne sont pas attachés à un seul bassin de navigation puisqu'ils postulent sur plusieurs sites, cette clientèle est à proiri plus mobile, n'habite pas le littoral, n'utilise pas son bateau en permanence, est susceptible de demander un séjour à terre.

Il est parallélement important que l'offre des ports (même saturée) donne par bassin les capacités par catégories. L'analyse des catégories  permet de déterminer le type de bateau et d'activité pratiquée. Ceci donnerait une indication à ceux qui cherchent des places, sur leurs chances d'être satisfait, mais également sur les orientations d'adaptation à envisager.   

le littoral  maritime est déjà saturé, permet des activités diversifiées mais aussi spécifiques à chaque bassin. Les pratiquants , quoiqu'on en dise, ont des besoins différenciés en fonction des saisons de l'année (et des rythmes de leur activité professionnelle ou de retraité)
Exprimons  avec précisions nos besoins et sollicitons les ports pour que,dans leur intérêt, ils participent en s'adaptant,  à nos jeux (.... d'eau ou de voile)

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réponse n°195311

Bonjour,

Il faut très certainement y aller doucement, ne pas trop les bousculer, nous réunir en commissions exprimer nos besoins etc... et attendre quinze ans que l'information finisse par toucher le cerveau des décideurs.
Pour ce qui me concerne, j'aimerais connaitre en trois clics l'endroit ou en France je puis trouver de la place pour mon bateau. Est-ce un défi à jamais insurmontable ?

Istos

Awa
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réponse n°195324

Port à  sec à l'embouchure de la Loire (chantier rive droite) Cordemais)
Port à sec à Tréhiguier sur la Vilaine (chantier rive gauche))
Port Médoc sur la Gironde
Port à sec de Soubise

Awa
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réponse n°195527
ISTOS a écrit :
Bonjour,

Il faut très certainement y aller doucement, ne pas trop les bousculer, nous réunir en commissions exprimer nos besoins etc... et attendre quinze ans que l'information finisse par toucher le cerveau des décideurs.
Pour ce qui me concerne, j'aimerais connaitre en trois clics l'endroit ou en France je puis trouver de la place pour mon bateau. Est-ce un défi à jamais insurmontable ?

Istos

 

 parmi ceux qui cherchent, n'y en a-t-il pas qui savent où il y a des possibilités?

Ne peuvent-ils pas le dire?

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réponse n°195531

Bonjour,

L’échange d’informations ne se fait pas spontanément, il doit être à mon avis organisé. Les anglais ont, me semble-t-il mais c’est à vérifier, une base de données qui consolide la demande de places au niveau national. Elle fait immédiatement apparaître les ports saturés et ceux qui le sont moins voire pas du tout. Ce qui est d’une grande utilité quand on veut apprécier les besoins réels et cela permet de mieux orienter les plaisanciers. La source d’information ce sont les ports qui enregistrent les demandes. Il serait intéressant qu'un ensemble de ports puissent croiser les demandes et éventuellement organiser les transferts de port à port selon les désirs de leurs clients et que cela se fasse dans une zone de navigation assez large. Il faut pour lancer cela qu’une impulsion vienne d’un organisme de coordination. La difficulté aujourd’hui est que l’on ne sait pas d’où peut venir une telle initiative.

Francis

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OVNI 365
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réponse n°195536

AWA a une idée qui est certainement extrêmement interessante.
Seulement je crains que pour les ports et leurs gestionnaires, il n'y ait qu'une seule règle: la rentablité maximale avant toute autre considération. Un échange de place (je pars deux mois, je laisse ma place aux autres mais je gagne ces deux mois dans d'autres ports durant ma balade) est pour eux inenvisageable car ils préfèrent encaisser ma place et le paiement de ceux qui la prendront pendant mon absence... Pas trop d'illusions là dessus.
Christian

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°195543
ISTOS a écrit :
Il faut pour lancer cela qu’une impulsion vienne d’un organisme de coordination. La difficulté aujourd’hui est que l’on ne sait pas d’où peut venir une telle initiative.

Francis

 

la Federation Française des Ports de plaisance regroupe plusieurs associations régionales.

La FFPP qui se préoccupe des questions relatives aux ports pourrait initier une démarche en rapport avec la clientèle  autre que les professionnels, à savoir les plaisanciers, les attentes (listes), ses besoins (catégories de bateaux), et dans ce contexte mettre en place un observatoire de la demande non satisfaite, et faire un état de l'offre; 
 
Le vieillissement de la clientèle des ports, son pouvoir d'achat, et l'évolution des pratiques ne sont absolument pas pris en compte par les ports de plaisance pour péréniser leur activité à moyen terme et la dynamiser à court terme 

Les ports vivent encore au temps de la cueillette, il faudra bien un jour qu'ils penser à cultiver, à démarcher, à promouvoir...... .

Pourquoi ne pas inviter les ports à y réfléchir dès aujourd'hui, en rapprochant leur liste d'attente, régionalement, voir plus.....  

Anonyme (non vérifié)
réponse n°195547

...
SOLIDARITE ou UTOPIE, ???

Utopie complète !

Combien de (familles) français(e) attendent-ils un logement décent alors que bon nombre habitent dans bien plus grand qu'ils n'ont besoin sans parler des résidences secondaires occupées un mois par an...

Remarque sans aucun rapport avec les places des ports ou leur gestion, mais notre chère république à certainement d'autres priorités que les idées qui sont débattues ici.

Et combien sont prèts à "ouvrir" son bateau pour héberger un SDF qui crève de froid sur le bitume ?

Vous dites "SOLIDARITE"... ? Mais effectivement, on fait ce qu'on peut !


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KETCH Bois 1959 (Monocoque)
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réponse n°195548

Bonjour,
je voudrais répondre a AWA , en effet , ne serait ce que pout tater le terrain, il serait utile que STW fasse une démarche dans ce sens auprès de la fédé des ports de plaisance, nous verrions leur réponse ;
TUDOR BEN, je ne comprends pas cette réponse hors sujet , le "monde" des plaisanciers n'est pas le monde avec un grand M, ou hélas il y a des SDF .... mais cela devrait faire l'objet des diatribes de nos "chers" candidats , pour améliorer les choses , mais pas
d'un fidèle membre de STW.....
Salut LE CELTE 

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réponse n°195555
Awa a écrit :

dans ce contexte mettre en place un observatoire de la demande non satisfaite, et faire un état de l'offre; 
 

Pourquoi ne pas inviter les ports à y réfléchir dès aujourd'hui, en rapprochant leur liste d'attente, régionalement, voir plus.....  

 Bojour AWA,

L'observatoire des ports de plaisance existe déjà (voir en fichier attaché le rapport 2011). Il a été créé à l'initiative des affaires maritimes avec le soutien de la FFPP. Près de la moitié des ports ne jugent pas utile de répondre à l'enquête annuelle.
Tout ce qui est dit plus haut est juste. Jusqu'à aujourd'hui (mais qu'en sera-t-il demain?) la situation des ports est trop confortable pour qu'ils aient envie de faire le moindre effort. C'est nous qui en pâtissons.
En dehors d'une action coercitive ou d'une impérieuse nécessité économique je ne crois pas à leur capacité à changer.

Francis

Anonyme (non vérifié)
réponse n°195565

...
Pardon Le Celte pour cette provocation que je me suis permis de faire.

Question subsidiaire, et je sais que la charte de STW demande de ne pas en parler, mais ce sujet ne dépend que d'elle (et pas de nous), je veux parler de la politique et de tous ceux qui en tirent les ficelles...
Et en cette période de campagne (fanfaronnade) présidentielle, j'aimerai savoir ce que va devenir ce "Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement" après le mois de mai, puisque justement on y mélange tout et c'est de lui qu'émane le rapport sur les ports de plaisance donné par Istos, comme quoi ma comparaison avec les "mal logés" n'est pas si bête que ça...
Ce ministère a, pour le moment, plus urgent à faire !
N'y a-t-il pas un ministère de la mer (la France a le deuxième "territoire" maritime de la Terre, après les Etats Unis...) qui serait plus "compétant" pour mener cette enquête ?

Tout cela pour dire que nous pouvons continuer à rêver (utopie) sur des ports de plaisance "adaptés" à nos envies (nos rêves...), plaisance qui est un loisir très lucratif pour ceux qui la gèrent et en vivent, bien loin d'un "service public"...


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VOILIER J109 (Monocoque)
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réponse n°195580

Bonjour

C'est un problème qui a déja été traité sur STW et qui n'a débouché sur rien. Les ports ne sont pas intéressés par le stockage à sec parce que cela demande du personnel du matériel, des espaces de stockage et donc de gros investissements financiers.
Certains plaisanciers seraient intéressés par le stockage à sec, car il protége les bateaux contre l'osmose, fait l'économie d'une sortie/entrée d'eau pour faire l'antifouling et facilite l'entretien. Encore faudrait il que le coût de ces stockages à sec soit moins cher que le coût à flot, hors ce n'est pas le cas.
Une fois le problème posé, on comprend pourquoi rien ne bouge. Un port qui veut mettre en place un stockage à sec doit s'équiper en matériels de levages sophistiqués et en matériel de calage le tout trés couteux. Pour stocker les bateaux à sec, il faut aussi investir dans de l'espace au sol, pas toujours apprécié des riverins. De ce fait, on aura beau en parler régulièrement çà ne fera pas avancer les choses.
Actuellement, les seuls stationnements à sec qui se développent ce sont ceux de petits bateaux à moteur parceque l'investissement est moindre. Dés que l'on a affaire à des quillards assez lourds ce n'est plus la même histoire.

Pour en revenir au partage des emplacements à flot, c'est une douce utopie, les ports ont déja du mal à gérer les absences de plaisanciers durant l'été, comment voulez vous qu'ils gérent tout un port de cette manière. Le stationnement d'un bateau est soumis à de nombreux aléas qui sont en premier la météo. On ne peut pas réserver des emplacements comme des cours de tennis.

Cordialement

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DÉRIVEUR LESTÉ
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réponse n°195585

Bonjour,

On va encore dire que je ne suis pas gentil, mais ceci est du bla-bla sans intérêt...

Les gestionnaires de port ne sont pas intéressés, ça leur donnerait du boulot supplémentaire et ne rapporterait rien (excepté des soucis annexes)...

 

Ceux qui ont un emplacement n'en ont rien à foutre (ce qui est parfaitement logique)

 

Les seuls intéressés restent ceux qui cherchent une place, mais ne vous inquiétez pas dès qu'elle sera trouvée, ils se joindront à la catégorie précédente...

 

Pour ma part, si je me balade entre autres sur l'eau  depuis presque 50 ans, c'est que je suis un individualiste forcené, alors vos idées de "bourreur de mou", je vous les laisse avec plaisir...

Cordialement J-C

 

 

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réponse n°195606
Maximus a écrit :
Bonjour

C'est un problème qui a déja été traité sur STW et qui n'a débouché sur rien. Les ports ne sont pas intéressés par le stockage à sec parce que cela demande du personnel du matériel, des espaces de stockage et donc de gros investissements financiers.
Certains plaisanciers seraient intéressés par le stockage à sec, car il protége les bateaux contre l'osmose, fait l'économie d'une sortie/entrée d'eau pour faire l'antifouling et facilite l'entretien. Encore faudrait il que le coût de ces stockages à sec soit moins cher que le coût à flot, hors ce n'est pas le cas.
Une fois le problème posé, on comprend pourquoi rien ne bouge. Un port qui veut mettre en place un stockage à sec doit s'équiper en matériels de levages sophistiqués et en matériel de calage le tout trés couteux. Pour stocker les bateaux à sec, il faut aussi investir dans de l'espace au sol, pas toujours apprécié des riverins. De ce fait, on aura beau en parler régulièrement çà ne fera pas avancer les choses.
Actuellement, les seuls stationnements à sec qui se développent ce sont ceux de petits bateaux à moteur parceque l'investissement est moindre. Dés que l'on a affaire à des quillards assez lourds ce n'est plus la même histoire.

Pour en revenir au partage des emplacements à flot, c'est une douce utopie, les ports ont déja du mal à gérer les absences de plaisanciers durant l'été, comment voulez vous qu'ils gérent tout un port de cette manière. Le stationnement d'un bateau est soumis à de nombreux aléas qui sont en premier la météo. On ne peut pas réserver des emplacements comme des cours de tennis.

Cordialement

 Bonjour

C’est une synthèse parfaite du problème posé. Comme vous j’ai de temps en temps envie de poser le sac tellement c’est difficile à faire entendre cet argument à ceux dont les salaires dépendent de ce que nous versons au port. Mais je constate qu’à l’étranger dans les nouvelles marinas on peut négocier des forfaits globaux à sec/à flot dont le prix, manutention comprise, n’excèdent pas le prix d’une présence à flot en continu. La marina a été conçue pour cela dès le départ. En France il y a quelques gestionnaires de port éclairés qui commence enfin à comprendre ce que nous voulons, j’ai cité la SAGEMOR. Evidemment on ne peut pas s’amuser à sortir et à remettre à flot un voilier de 7T pour un WE comme on le fait pour un mouille-cul à moteur. Mais sans aller jusqu’à ce type d’exigence il y a quand même de la marge pour optimiser la gestion des postes d’amarrage en fonction de l’usage des bateaux. Il faut juste se fatiguer un peu et c’est tout le problème.

Francis

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réponse n°195608
ISTOS a écrit :
En France il y a quelques gestionnaires de port éclairés qui commence enfin à comprendre ce que nous voulons, j’ai cité la SAGEMOR. Evidemment on ne peut pas s’amuser à sortir et à remettre à flot un voilier de 7T pour un WE comme on le fait pour un mouille-cul à moteur. Mais sans aller jusqu’à ce type d’exigence il y a quand même de la marge pour optimiser la gestion des postes d’amarrage en fonction de l’usage des bateaux. Il faut juste se fatiguer un peu et c’est tout le problème.

Je suis à terre dans un port qui a autant de places à flot qu'à terre, environ 1000 en tout, et des bateaux jusqu'à 30 tonnes et 25m à mètres à terre et à flot ... et je gère donc mes mises à l'eau et à terre (12m, 9 tonnes) comme cela est suggéré au début de ce fil
 
Je trouve que ce sujet est un joli "maronnier" des forum, comme le dit joliment Nanou-JC Peu de gens semblent conscient qu'on ne gère pas un port comme un hotel. Un bateau ne se mannutentionne et ne se déplace pas d'un port à l'autre comme un client avec sa valise et en taxi d'un hotel à l'autre... et je vois bien dans mon port qu'il faut une sacrée souplesse à longueur de journées pour gérer à la fois un parc à flot et à terre. Et je vois aussi que ce sont souvent les clients qui manquent de souplesse autant, voire davantage, que le maître de port.

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réponse n°195609
ISTOS a écrit :
En France il y a quelques gestionnaires de port éclairés qui commence enfin à comprendre ce que nous voulons, j’ai cité la SAGEMOR. Evidemment on ne peut pas s’amuser à sortir et à remettre à flot un voilier de 7T pour un WE comme on le fait pour un mouille-cul à moteur. Mais sans aller jusqu’à ce type d’exigence il y a quand même de la marge pour optimiser la gestion des postes d’amarrage en fonction de l’usage des bateaux. Il faut juste se fatiguer un peu et c’est tout le problème.

Je suis à terre dans un port qui a autant de places à flot qu'à terre, environ 1000 en tout, et des bateaux jusqu'à 30 tonnes et 25m à mètres à terre et à flot ... et je gère donc mes mises à l'eau et à terre (12m, 9 tonnes) comme cela est suggéré au début de ce fil
 
Je trouve que ce sujet est un joli "maronnier" des forum, comme le dit joliment Nanou-JC Peu de gens semblent conscient qu'on ne gère pas un port comme un hotel. Un bateau ne se mannutentionne et ne se déplace pas d'un port à l'autre comme un client avec sa valise et en taxi d'un hotel à l'autre... et je vois bien dans mon port qu'il faut une sacrée souplesse à longueur de journées pour gérer à la fois un parc à flot et à terre. Et je vois aussi que ce sont souvent les clients qui manquent de souplesse autant, voire davantage, que le maître de port.

Ceci dit, si vous cherchez une place pour hiverner à terre, que ce soit en hiver ou en été, en demandant 1 ou 2 mois en avance vous y aurez une place

Awa
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réponse n°195616
Nanouk a écrit :
Bonjour,

Les gestionnaires de port ne sont pas intéressés, ça leur donnerait du boulot supplémentaire et ne rapporterait rien (excepté des soucis annexes)...  

 

Cordialement J-C

 

 J'ai dirigé, comme exploitant et pendant 20 ans, plusieurs ports et connaissais plus d'un "directeur de port" qui se creusait la tête pour tirer le maxi des possibilités de son port, c'était il y a bien longtemps.......

Un port ce n'est pas un parking à remplir, et aujourd'hui la saturation fait que les ports sont sortis du projet qui leur était associé....

Comment un port peut-il refuser l'accueil d'une manifestation?
comment un port peut-il refuser l'accostage pour un bateau, un équipage qui a besoin des services terrestres ?
Comment un port peut-il refuser d'accueillir des plaisanciers qui viennent faire tourner l'économie locale?
Comment un port peut-il être saturé?
Comment un port peut-il avoir des bateaux calant 60 cms sur des places de ports avec 3.5 mètres de profondeur d'eau?
Comment un port peut-il refuser l'amarrage à couple?
Comment un port peut-il accepter que ses clients lui imposent leur lobbying?

J'ai une seule réponse:UNE MAUVAISE EXPLOITATION et un manque de professionnalisme.

Travailler plus pour gagner autant, faut pas rêver.............

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°195618
Robert_1 a écrit :

 et je vois bien dans mon port qu'il faut une sacrée souplesse à longueur de journées pour gérer à la fois un parc à flot et à terre. Et je vois aussi que ce sont souvent les clients qui manquent de souplesse autant, voire davantage, que le maître de port.

Ceci dit, si vous cherchez une place pour hiverner à terre, que ce soit en hiver ou en été, en demandant 1 ou 2 mois en avance vous y aurez une place

 Merci à Robert pour son intervention.

Le sujet lancé concerne en premier les CLIENTS qui manquent de souplesse...
Et faire virer le sujet sur les ports qui ne font rien est loin d'être "fair play "

Anonyme (non vérifié)
réponse n°195619

Le petit problème, me semble t-il, c'est que les gens tiennent à garantir leur place à quai ou sur coffre car, contrairement à une voiture, l'option parking devient très problématique quand le manque de place se fait sentir. On fait quoi? Des ronds dans l'eau, ou cap sur la prochaine marina qui va aussi nous refouler? La grosse majorité des gens préfèrent payer à l'année et assurer un havre à leur bateau.
Je vois mal la gestion d'une météo pourrie par exemple. M. Machin, vous avierz dit que vous ne seriez pas là au mois d'août, la place est réservée depuis 2 mois,... Euh pas beau là, bateau pas prêt..., vous êtes le maillon faible, au-revoir! Ou l'inverse : "je reviens le 31 comme prévu, ... à oui mais là non, votre place est prise par la bateau de M. Much qui a des travaux à bord par l'entreprise Chose. Pour le moment, je vous propose la pace Y si vous avez un chausse-pied pour vous y glisser".
Bonjour la foire d'empoigne!

PS : si cette idée est géniale, elle doit forcément être appliquée quelque part dans le monde. Où?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°195622

...
Et pour revenir au sujet :

Trois questions que chaque propriétaire de bateau, entre autres ceux qui ont des places permanentes dans un port pourrait se poser : ... etc, bla bla bla,

Au fait, vous êtes nombreux à vous les poser ces questions...?

J'ai eu une place à flot pendant plusieurs années, puis je suis parti naviguer plus loin, et sans jamais me poser de question j'ai pris ce que l'on me proposait, à flot, à sec, je ne crois pas que pour le moment le plaisancier ait vraiment le choix et Awa est dans l'utopie totale en disant "c'est vous qui pouvez."


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DÉRIVEUR LESTÉ
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réponse n°195628

Nanou-JC, on ne me l'avait pas encore faite celle-là...

Pour revenir au sujet, on a passé l'âge des colonies de vacances et des heures de pointe au glénans à 6 sur une barque de 5,5m...
Alors le partage communautaire, très peu pour votre serviteur.

Notez que j'ai éventuellement une proposition qui limiterait la surpopulation dans les parkings à bâto...
Quintuplez le prix des places, ça résoudra une partie du surpeuplement...

Bien, je vous laisse à vos problèmes métaphysiques nous avons des invités ce soir.

JC

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réponse n°195634
Piep a écrit :

PS : si cette idée est géniale, elle doit forcément être appliquée quelque part dans le monde. Où?

 
Une pratique, peut-être est-elle géniale, je ne sais pas, mais on la trouve dans certaines marinas des pays-bas. La voici.

1 - Au bout de chaque catway il y a un petit panneau réversible rouge d'un côté et vert de l'autre
2 - Lorsqu'un bateau utilise sa place régulièrement, le côté rouge est visible par le bateau qui arrive dans le port en cherchant une place
3 - Lorsque le bateau libère sa place un certain temps, il retourne le panneau côté vert et note sa date de retour. La place peut alors être occupée par un visiteur occasionnel
Il n'y a pas de lourds système de gestion et les marins du port ne sont pas constamment sollicités.

Je ne sais si dans notre culture nous pourrions adopter ce type de pratique. C'est en tous cas une manifestation concrète du partage.

Francis

Anonyme (non vérifié)
réponse n°195636

...
Mais voyons, Francis, c'est ce qui ce passe en Méditerranée (Française)...

On arrive dans un port, on s'amarre au quai d'accueil, devant la capitainerie, et en fonction de la taille du bateau et du nombre de jours d'escale, on nous attribue une place qui aura été libérée pas son occupant habituel.

De plus on nous remet la clé des sanitaires, le plan de la ville (si on le demande) et éventuellement le code de la wifi s'il y en a.

Quand j'avais une place à l'année à la Grande Motte, je signalais mon départ pour deux ou trois mois quand je partais, le port me faisait une ristourne sur le prix annuel, et j'apprenais par mes voisins qui restaient que ma place était très souvent occupée.

J'ai parfois l'impression que vous cherchez à ré-inventer l'eau chaude...


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VOILIER J109 (Monocoque)
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réponse n°195652

ISTOS au pays bas il y a même des journaux proposés dans des corbeilles avec le prix affichés. On prend un journal et on le paye dans la corbeille sans que personne ne soit présent, c'est la confiance totale.
Crois tu que l'on puisse faire pareille en France...... j'en doute.

C'est une des grosses différences entre les pays de nord et ceux du sud. Dans le sud il faut mettre un gendarme à côté de chaque corbeille.

Cordialement

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réponse n°195656

Les panneaux au bout des catways ? Peut-être que çà fonctionnerait dans des petits ports où il y a de l'espace pour manoeuvrer entre les bateaux et entre les pontons, mais j'imagine mal cette solution aux Minimes par exemple (plus de 40 pontons)  car à certains endroits on ne peut pas se croiser et il n'y est pas toujours facile de repartir en marche arrière si on n'a pas trouvé de place. La circulation serait considérablement augmentée et les risques de collision aussi - sans parler du bruit tous les soirs et la nuit. Un accueil ou un affichage à l'arrivée, ou mieux une information donnée par Vhf, me semblent préférables.

Et comme dit ci-dessus le civisme n'est malheureusement pas très répandu chez nous. Il m'est arrivé de trouver ma place squattée après une absence de 3 jours que je n'avais pas signalée car je craignais de rentrer plus tôt. Comme le bateau n'était visible qu'au dernier moment j'ai dû donner plusieurs coups de moteur à cause du vent de travers et j'ai réveillé mes voisins, mais le pire c'est que j'ai découvert le lendemain qu'une amarre laissée fixée au ponton avait disparu....

Awa
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réponse n°195666
Tudo Bem a écrit :
...
Mais voyons, Francis, c'est ce qui ce passe en Méditerranée (Française)...

On arrive dans un port, on s'amarre au quai d'accueil, devant la capitainerie, et en fonction de la taille du bateau et du nombre de jours d'escale, on nous attribue une place qui aura été libérée pas son occupant habituel.

De plus on nous remet la clé des sanitaires, le plan de la ville (si on le demande) et éventuellement le code de la wifi s'il y en a.

Quand j'avais une place à l'année à la Grande Motte, je signalais mon départ pour deux ou trois mois quand je partais..................., et j'apprenais par mes voisins qui restaient que ma place était très souvent occupée.



 

 Enfin une intervention positive de Tudo Bem, j'invite tous les plaisanciers à suivre son exemple.
 Comme quoi, si la capitainerie suit, le partage est possible, Il n'y a là que la mise en application du règlement des ports et du développement de leur projet touristique..

Awa
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réponse n°195667

Le coup du panneau peut aussi aider dans les grands ports le personnel du port à être informé des disponibilités......

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