Tsunami

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AMEL
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Tsunami
sujet n°80122
1) Est il imaginable de mettre en place une alerte sur la BLU en cas de Tsunami? un skipper en Thailande (sunsail je crois) aurait eu l info 25mn avant l arrivee de l onde... 2) Les plaisanciers sont ils prevenus aujourd hui ds le Pacifique en cas de Tsunami 3) Si on a le temps, l ideal serait de s'eloigner de la cote et de la zone de remontee des fonds. 4) Les flottes de location ont du souffrir... 5) Un voileux aurait il un temoignage? Salut a tous
Anonyme (non vérifié)
réponse n°75406

Bonjour,
No stress écrit:
"Les flottes de location ont du souffrir..."
C'est sûr... Et les Thaïs, les Sris Lankais, les Indiens, les Phi-phinais, non ?
Et leurs bateaux, la pêche étant leur seule ressource, non plus?
Cordialement.
PL

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réponse n°75408

J'ai de la famille en Indonesie, et j'ai vecu 11 ans en Malaise et Thailande. Je me souviens de petit villages de pecheur dans les
eaux Thai, juste apres Langkawi, il ne doit pas rester grand chose de ces villages.
Ce qui est arrive a Phuket et au Sri Lanka et terrible, mais pensons aussi a ceux isoles dans des zones cotieres isolees et devenu
completement inaccessible.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°75523

"les flottes de location ont dû souffrir"......

Quelle honte de lire un truc pareil, au vu de l'incommensurable souffrance et de la détresse inouïe dans lesquelles sont plongés
des milliers d'êtres humains...

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AVENTURIN 40
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réponse n°75526

Arrêtons de fustiger l'auteur de cette phrase (certes indélicate) et regardons nous. Qui d'entre nous n'a pas fêté noël ou le jour
de l'an malgré cette catastrophe. J'admets le droit à l'erreur et la personne concernée s'est, à coup sûr, rendue compte de celle-
ci.
Bonne année à tous, sincèrement et sans exception.
Narber.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°75528

Les flottes de location....ben voyons!!
Bien sur que l'essentiel, c'est tous les gens qui ont été laminés par cette catastrophe et qui se retrouvent sans rien, mais il ya
aussi des dizaines de voiliers voyageurs au mouillage à Phuket et dans la région, ainsi qu'aux Chagos. Quelqu'un a-t-il des infos?

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TRISMUS 37
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réponse n°75531

Salut Caledo,

Très bonne question.

Qui interpelle les circumnavigateurs ou les rêveurs de grands voyages...
En la circonstance, certains, sans être indifférants à la souffrance des autres, se disent que le couperet n'est pas tombé loin.
Qu'un manque de chance aurait pu les amener à être dans les parages... au mauvais endroit au mauvais moment.

A+, RV.

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SUN ODISSEY 33
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Membre actif depuis 2003
réponse n°75533

en reponse a caledo:
j'ai recu ce mail d'un ami de thailande:
"des amis étaient sur un bateau quand la vague est arrivée, ils ont vu un
mur de 10 mètres devant eux, sont montés dessus et sont redescendus doucement
puis ont vu la vague fracasser les bateaux près des rochers"
je n'en sais pas plus mais la suite du mail etait dramatique et ce n'etait plus une question de bateaux.

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(Monocoque)
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réponse n°75537

Bonjour à tous,

Une opération maritime "1000 bateaux pour l'Asie" se met en place pour aider
à la reconstruction de bateaux de pêche dans un des secteurs touchés par le
Tsunami en Asie.

C'est peu de choses mais localement cela peut aider énormément des familles
de pêcheurs qui n'ont plus les moyens de prendre la mer.

Le site "Sextan.com" est le correspondant maritime de l'opération, un coup
de manl médiatique serait apprécié...

Dans l'attente.

Salutations les meilleures.

Amuitz

http://www.sextan.com/article.php3?id_article=1062

Anonyme (non vérifié)
réponse n°75545

très bonne idée...

message à faire passer sur tous les sites.

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FIREBALL (Monocoque)
Membre cotisant
Administrateur depuis 1998
réponse n°75562

Je réponds à la question intiale posée, qui était de savoir s'il existe des moyens d'allerte contre de tels phénomènes.

Oui, il en existe. Un article du Monde du 4/01/2004 en fait état. En effet, les séismes sont détectés partout dans le monde,
dans les minutes de leur survenance.
Et une allerte est diffusée immédiatement aux centres concernés.

Or, un séisme sous-marin entraîne systématiquement un raz de marée. Son amplitude semble être en corrélation avec
l'amplitude du séisme. Les raz-de marée induits par les séismes sous-marin sont toujours très destructeurs.

Extraits:

Le MOnde du 4/01/05, article de Paul Tapponnier:
=> Au sud et à l'ouest de la pointe nord de Sumatra, ce séisme a relâché soudainement des forces et déformations accumulées
depuis des siècles. En 3-4 minutes, les ondes de choc ont ébranlé toute la province d'Atjeh, provoquant une dévastation dont
on commence à peine à appréhender l'ampleur.
=>
=> Déjà hors du commun, ce désastre n'est pas resté circonscrit près de la zone de rupture, comme c'est le cas général des
séismes continentaux. Soulevant le fond marin de plusieurs mètres sur une bande de 40 × 400 km2, le chevauchement brutal du
bord de l'Asie sur la croûte océanique indienne a fait naître une autre onde, fluide celle-là. Une énorme vague qui, après
avoir achevé d'anéantir la côte ouest de Sumatra, a transporté mort et désolation sur les rives du nord de l'océan Indien et
de la mer d'Andaman, y compris dans des contrées tectoniquement paisibles où même les petits séismes sont rares.
=>
=> A près de 700 km/h, le maximum d'amplitude de ce raz de marée, très directif mais presque imperceptible en haute mer, est
d'abord allé frapper de plein fouet les îles Nicobar. Près de quarante minutes après le séisme, la côte sud de la Thaïlande
était atteinte. Une heure trente plus tard, celle du Sri Lanka et de l'Inde du Sud. La vague a ensuite balayé les Maldives
et les Seychelles pour finir, avec encore assez de puissance pour chavirer les barques de pêche, sur les rivages de la
Somalie et du Kenya.

=>
=>
=> Et l'alerte ? N'aurait-on pas pu prévenir à temps les riverains de la mer d'Andaman et de l'océan Indien ? On aurait dû,
cela tombe sous le sens : trois quarts d'heure, deux heures, c'est long ! Presque en temps réel désormais, un séisme de
magnitude 7 ou plus peut être identifié et localisé grâce aux réseaux mondiaux de stations sismiques tels qu'IRIS ou
Géoscope. Mais la nouvelle n'est pas parvenue là où elle aurait dû parvenir en urgence : au bord de la mer. Vingt minutes
après 7 heures du matin, tout était déjà consommé à Banda Atjeh.

Le MOnde du 3/01/05 (article de Jean-Claude Sibuet)
=> S'il est impossible aujourd'hui de prévoir le lieu et la date d'un tremblement de terre, en revanche, des systèmes
d'alerte efficaces ont été mis au point afin de prévenir les populations de tels désastres. En Californie, il existe des
réseaux de sismographes reliés par voie hertzienne à des ordinateurs qui calculent automatiquement et en temps réel
(quelques secondes) la position du séisme et sa magnitude.
=>
=> Si la magnitude du séisme dépasse un certain seuil, une alerte est donnée dans les villes avoisinantes. Les ondes de
cisaillement, qui sont les plus destructrices, se propagent à des vitesses de l'ordre de 3 km/s. Après détermination, un
séisme localisé par exemple sur la faille de San Andreas, à 100 km de San Francisco, laisserait une vingtaine de secondes
pour réagir, ce qui, précédé des mesures de prévention et de sensibilisation de la population, peut être suffisant pour
sauver de nombreuses vies.
=>
=> Un système similaire existe au Japon, où quatre lignes de sismographes de fond de mer et de capteurs de pression
(permettant de calculer l'amplitude de la vague associée au raz de marée) ont été implantées en mer, jusqu'à plusieurs
centaines de kilomètres des côtes. Un système de prévision des raz de marée a été simultanément mis au point et les
populations côtières ont été sensibilisées et éduquées pour réagir correctement aux signaux des sirènes d'alarme automatique.
=>
=> Un tel système n'existe pas sur le pourtour de l'océan Indien, en partie parce que les raz de marée sont moins fréquents
que dans le Pacifique. Or l'alarme aurait pu être donnée plusieurs heures avant l'arrivée du tsunami, le 26 décembre, sur
les côtes.

Il ressort de ces deux articles que la technologie permet aujourd'hui de détecter les séismes, et donc les risques de
raz-de-marée.
Mais que l'Océan Indien n'est pas concerné par ces moyens de détection, jusqu'à présent réservés au Pacifique (Californie et
Japon en priorité).

Cordialement

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-392906,0.html

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-392761,0.html

Anonyme (non vérifié)
réponse n°75564

L’électronique, qui coûte des millions de dollars, peut-être bien la vraie raison de la mission de Collin Pawels fait bien
pâle figure à côté de ce que l’on peut appeler le sixième sens des animaux.

Aux Maldives, c’est le comportement inhabituel des tortues vertes qui a alerté les biologistes qui ont averti deux hotels et
contribué ainsi à sauver plusieurs centaines de personnes. (Le Fig mag page 14)

Au Sri Lanka, pas un animal de la zone parcourue par le tsunami n’est mort. Il y avait là des éléphants, des fauves, des
antilopes, des singes qui ont évacué beaucoup plus tôt que l’électronique n’aurait déclenché l’alerte. "Plusieurs sites sur
le web"

Rappelons nous les tempêtes de 1999 où dans les Vosges, sangliers, cerfs et chevreuils se sont concentrés dans les
clairières à l’étonnement des chasseurs courrus chercher leurs fusils et qui y ont eux laissé la peau.

Alors, peut-être serait-il bon de réaffuter notre sens de l’observation de la nature au lieu de s’acharner à maximiser
l’électronique qui dépendra toujours de la sensibilité de ses capteurs et restera je pense longtemps encore en deçà des
possibilités animales.

Afc

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OVNI 43
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réponse n°75574

tu réafutes en dormant dans ton jardin cette nuit?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°75579

Goulu tu eleves vachement le debat Clin

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Inscrit forum
réponse n°75581

Bonjour

Ariel:
>Or, un séisme sous-marin entraîne systématiquement un raz de marée.

En fait, ce n'est pas systematique : cela dépend de la profondeur et de la magnitude du séisme. Pour preuve, les répliques qui ont eu lieu n'ont pas
donné de tsunami. Et il y a d'autres causes aux tsunami (glissement de terrain, éruption volcanique sous-marine,...).

Si la zone Pacifique est relativement bien préparée c'est dû à une conjonction de plusieurs facteurs : pays régulierement exposés au risque de
tremblement de terre/tsunami (la fameuse ceinture de feu), forte densité de population près des côtes, pays riches et technologiquement avancés.

Au Japon c'est systematique : tremblement de terre = annonce à la radio/télévision et indication "risque/pas de risque de tsunami", plus les sites
internets officiels (voir par ex. http://www.tenki.jp/qua/quake_0.html ou http://www.jma.go.jp/JMA_HP/jp/wave_y/) et pour les zones côtières qui
pourraient être touchées alerte via des sirènes.

L'article cité par Ariel est intéressant car il y est aussi fait allusion à la Méditerrannée et la Caraïbe .... La probabilité d'un tsunami n'y est pas nul : il y
en a eu, il y en aura.Et c'est certainement le point le plus critique : le fait qu'il n'y ait pas de tremblement de terre/tsunami fait que l'on oublie, que
l'on ne prend pas de précaution, bref que l'on ne se prépare pas à "l'éventualité de". Illustration : dans quelques jours on celebrera le 10ème
anniversaire du tremblement de terre de Kobe. Pres de 7000 morts... Bien que ce soit le Japon, bien qu'il y ait régulièrement des tremblements de
terres dans la région concernée, bien qu'il y ait eu des précedents historiques dans la région concernée, personne ne s'attendait à un tremblement de
terre d'une telle amplitude... parce ces précédents historiques étaient beaucoup trop vieux (centaines d'années). Le fait aussi (peut-être) que
l'attention est plûtot fixée sur le "big-one" qui doit toucher Tokyo. Résultat : une impréparation totale (à tous les niveaux : citoyen lambda,
gouvernement local et national) et des morts inutiles. Avant la catastrophe de Sumatra, combien connaissaient le mot "tsunami?"

afc ecrit :
>Alors, peut-être serait-il bon de réaffuter notre sens de l’observation de la nature au lieu de s’acharner à maximiser l’électronique qui dépendra
toujours de la sensibilité de ses capteurs et restera je pense longtemps encore en deçà des possibilités animales.

Les locaux (donc certainement plus affutés que nous, noyés dans la technologie) en charge de ces animaux (éléphants, chiens,..) n'ont pas su lire les
signes.... La technique ne fait pas tout mais il ne faut pas rêver non plus. Les japonais font pas mal d'étude sur la possibilité de prévoir les
tremblements de terre grâce aux animaux (poisson-chat entre autres), cela ne les empêche pas de continuer à développer leurs systèmes d'alerte
électroniques. Un signe qui aurait pu alerter les gens : la mer qui se retire.

Meilleurs voeux à tous : belles navigations, vents favorables et rencontres fructueuses pour 2005!

Xavier

A consulter (cité par Libé):
http://www.prh.noaa.gov/itic/ avec quelques articles/documents en français :
http://www.prh.noaa.gov/itic/fr/library/pubs/great_waves/tsunami_great_w...

Temoignage de "voileux" voir Tsunami miracle: Ed and Helen's story
http://www.yachting-world.com/auto/newsdesk/20050003094619ywnews.html

Anonyme (non vérifié)
réponse n°75586

Je ne crois pas avoir dit qu'il fallait mettre l'électronique au rancart Xavier, mais simplement nous réaffuter avec les
signes naturels. Il est bien évident que le traitement de l'information est du domaine des moyens modernes. Aux Maldives,
les biologistes ont téléphoné aux hotels.

Tu as raison de rappeler qu'un séisme d'envergure est latent en Méditerranée. Par contre l'échelle des distances y est
beaucoup plus petite que dans les autres zones à risque et les capteurs électroniques sont tels que l'info nous parviendrait
presque en même temps que le phénomène. Si on pouvait trouver un quatre pattes avec ou sans queue, qui perçoive des signes
avant ce serait pas mal non ? Il semble que les éléphants soient dotés d'une telle capacité.

Ensuite, l'amplification du signal et sa transmission ne peuvent naturellement s'envisager qu'avec l'électronique.

Et puis, les " locaux" comme tu dis (le bon sauvage n'est pas loin) sont comme nous innondés de pub et de coca-cola. Leurs
bateaux de pêche marchent au moteur sais-tu ? avec tous les instruments modernes pour sonder. Ils ont même des GPS !!! Il y
a belle lurette qu'ils ont détruit une bonne partie des coraux, bien avant le tsunami à la dynamite pour pêcher davantage,
voire au cyanure...et installé des piscicultures où ils élèvent des gambas et autres espèces destinés.....aux marchés
occidentaux et japonais. Cela leur a fait oublier la connaissance des choses de la nature comme à nous.

Au Sénégal en 1969, j'ai vu des gendarmes locaux, lors d'une battue administrative au lion remonter les traces à
l'envers.... Ce n'est pas hier !

Afc

Au

Anonyme (non vérifié)
réponse n°75591

et pourtant le lion (gainde en woloff) est l`embleme du senegal, le lion rugeat rugit dixit leopod sedar senghor (leopol s egare et
s endort Clin donc acte...

je prends prend la responsabilite de ces affirmations fantaisistes

Anonyme (non vérifié)
réponse n°75593

dans le nouvel-obs d`aujourd`hui, il y a un petit encart tres interessant.c`est au sujet des Mokens, un des derniers peuples
gitans de la mer.ils vivent sur des iles en birmanie et en thailande...une ou deux heures avant la vague, en regardant le ciet et
la mer, le chef avait ordonne a sa communaute un deplacement sur les hauteurs...1700 personnes evacuees, 1700 pers saines
et sauves...

les sismographes avaient ete prevenus par l`electronique du tsunami...on sait que peu y ont crus...moralite, la mienne
uniquement peut-etre, quand les Mokens ou les gens comme-ca auront totalement disparus, le reste du monde disparaitra
aussi MécontentMécontentMécontent

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FIRST 30
Inscrit forum
réponse n°75606

Témoignages émouvants, en particulier celui du message copie colle ci dessous avec 2 docteurs prenant tous les risques pour
aller soigner des gens sans se soucier de leur bateau et alors meme que leur fils de 16 avait disparu - mais a ré apparu
Les photos sont impressionantes
Jean

http://www.yachtaragorn.com/Thailand.htm
Subject: WindDancer Crew safe after Tsunami

30 Dec 04 Langkawi, Malaysia

Hello Friends and Relatives, (no need to reply to us, just an update) This is just a note to let you know that George, Ellen, our
grandson, Jordan and our friend, Jeff Staley (and our sailboat WindDancer) are now in Langkawi, Malaysia and are all safe after
having gone through the Tsunami at Phi Phi Don Island on the west coast of Thailand.

Please note also that we are having to change email accounts, as hotmail is just not letting us read or send emails anymore. Our
apologies if we have your email addresses wrong, please update us.

We were at Phi Phi Island when the Tsunami hit, our 16 year old grandson Jordan was on the beach and George,Jeff and I were
in the boat at anchor. A bit of our story:

We first nearly lost the boat and ourselves in the incoming torrent surge, but finally got the anchor up and headed for deep
water; Jordan was standing on the beach watching the tide get very low, then started running as he and others realised that
the incoming tide was getting too high. He was tossed around, cut, and dunked and finally floated and was able to crawl
through an upper story of one of 3 hotels left standing on the island were he joined other young tourists from Europe in saving
and helping those less injured.

We kept the boat circling in the bay, but had no idea of the devastation on shore, George took our dinghy over to help an
injured yachtie on another boat, then headed into shore to find Jordan, all the time while repeated new warnings were coming in
for further tsunami waves.

George radioed us from shore and said that he had never seen such devastation. He later admitted that he did not think Jordan
could have survived the tsunami if he was in town, which we believed he had been. As George began looking for Jordan, he also
began to try to help the many severly injured people. He then radioed us and told us to reanchor the boat in the bay, put out
a "pan pan" on the VHF radio for medical help for supplies and any doctors/yachties who felt they could join us on shore. To
quote George: "We cannot leave these people, we have to help, bring all the medical supplies, bandages, clean towels, be
ready to stay". Jeff and I understood that this meant that we might lose WindDancer to another wave surge, but that George's
choice was clear.

Just as another yacht brought by Sloan, a 2nd year medical student to join us, and take us to shore, George radioed that he
had found Jordan and that although beat up, Jordan was running food and water up to surviving people who had fled to high
ground. 5 hours had now elapsed since we the initial blast of the Tsunami.

As our dinghy neared shore, the water started rushing out again, we jumped into the water and rushed to shore, fearing
another Tsunami, now seeing the bomb site that the island had become. Nothing left standing save parts of 3 hotels. Sheet
metal, rocks, trees, concrete slabs, septic tanks, clothing, shoes, cameras, boats, swim fins, cameras, backpacks, sand, coral
tossed violently together in chaos.

How could anyone survive this?

Throughout the night we worked as medical teams with George being one of only 2 doctors for thousands of injured and nearly
dead. Sloan and Jeff were amazing and were the New Zealanders, Shelley and Murray that I worked with. Jordan showed
stamina and compassion beyond belief and his years. The injuries were brutal rips, slashes, broken tangled bodies and of course
the dead laid out with sheets respectfully covering them if they were fortunate enough to have been found. Med evac
helicopters started to come in by late evening and makeshift strechers with swimsuit wearing carriers started the long slog
across the tangled scene to the chopper area. The night just went on and on, over jungle paths, and debris, being guided by
Thais to places where severely injured people were hoping for a doctor. It was strictly war zone medicine, flooding gashes with
alcohol, iodine, using the antiobiotics/dressings from the boats as nothing else was available, applying gauze pads, wrapping,
taping, George prioritising who would be lifted out by chopper that night.

Many more images, much more to the night, endless night. Dive boats returning, people leaving the island by boat, people
crying out for missing children, husbands, friends, fires burning to guide the choppers in, full moon to take away some of the
terror of darkness, and finally a few hours of sleep when too exhausted to do anymore. Where did we sleep, George and Jeff
on an empty floor with a dirty piece of plastic over them, Jordan and I in an exclusive Hotel on the 3rd floor. The hotel doors
bashed in to have a place for the injured, a place to find water any food, some clothing. Is this looting? No, not to me. The pain
of never knowing what happened to the Japanese couple from room 1246 in the Cabana Hotel, who gave us so much so that we
could help others.

Finally by noon the next day, the Thai nurses, special forces, medics had arrived with meds, food, water and we realised that
by early afternoon we could return to WindDancer and start our life again. Our dinghy was still near shore and WindDancer was
still in the bay. Our dinghy anchor was gone, borrowed by locals to use as a weight for a burial at sea. We all gave, took,
helped, and were lucky if we were among the surviving.

Le site de la Grande Croisière...