Chers amis,

Notre vidéo : https://youtu.be/al0PxC6LV6E

Rangiroa, c’est un atoll comme Tikehau, mais en plus grand : 80 km de long sur 20 de large environ, ça vous fait 1 640 km2 de surface de lagon !

Nous restons 20 jours du côté des villages et des passes, toujours en compagnie d’Aquarius (et durant quelques jours de Peikea, rencontré à Maupiti). Notre activité est très tournée vers le snorkeling et la plongée, car la passe de Tiputa est mondialement connue. Une soixantaine de dauphins habite ici, que nous voyons jouer dans la passe quand nous allons boire le café « Chez Joséphine », et qui flirtent avec les plongeurs. C’est un émerveillement !

Les fonds sont riches en belles espèces (requins, napoléons, balistes, perroquets…), en poissons coraliens peu farouches (la chasse est interdite au lieu-dit l’aquarium), et parfois ce sont même des rivières de poissons que nous approchons ! Paul s’en donne à cœur joie pour aller chasser. Durant 3 jours, des bancs de bébés poissons viennent élire domicile sous Noa, amenant avec eux les carangues, les rémoras, et les naudis, les petits oiseaux noirs d’ici, qui mettent Noa à rude épreuve (chiures partout).

Puis nous naviguons jusqu’au lagon bleu, une curiosité locale, puis au bord d’une « fausse » passe où les voiliers ne s’arrêtent jamais, ce qui fait que nous sommes reçus comme des amis par les habitants du motu : des jeunes gens qui vivent au village et qui viennent passer 2 mois ici pour récolter le copra. On passe du temps avec eux, ils nous en apprennent beaucoup sur le pays, la pêche et la chasse. L’hospitalité polynésienne n’est pas un mythe, nous nous en rendons compte fréquemment, et nous jouissons du bonheur simple de la vie ici, loin du consumérisme et des contraintes de la vie urbaine. Merci à eux, Nanan’, Oio, Christian, Mahinui, Waren, Denise, Lucie, Corine et Jean-Robert… Quel bonheur !

Beaucoup de Polynésiens rencontrés ont fait l’expérience de la vie en France (ou ailleurs), et ont choisi de revenir au pays. Tout le monde (ou presque) vit de plusieurs petites activités qui suffisent à vivre simplement : copra, pêche, légumes et fruits (encore très peu d’adeptes du potager ici), snack, pension, laverie, taxi-boat, services publics, etc. Les familles sont très étendues, tout le monde se connait, tout le monde a un motu quelque part dans l’atoll.

Nous sommes maintenant dans l’attente d’un bon vent pour naviguer vers notre prochaine étape   Toau puis Fakarava !

Amitiés à tous, merci de vos nouvelles !

Dom et Paul