NOUVELLE-ZELANDE - MARSDEN COVE, ILE DU SUD –– JUILLET 2025

NOUVELLE-ZELANDE - MARSDEN COVE, ILE DU SUD –– JUILLET 2025

Posté par : Paul et Dom
21 Juillet 2025 à 00h
Dernière mise à jour 21 Juillet 2025 à 23h
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Chers amis,

Notre vidéo : https://youtu.be/DOnItSa0LWo

Musique : Kid Francescoli, Damiano Sarzier

MARSDEN COVE

Nous commandons notre grand-voile (GV) chez un voilier local, Calibre Sails, ce qui nous permet d’apprécier les compétences requises pour cet exercice très technique. 60 m2 de voile sur 15,30 m de hauteur, ça fait un joli morceau. Nous en profitons pour lui faire vérifier nos voiles d’avant (48 m2 pour le génois), et pour passer commande à une autre entreprise locale d’un grément dormant neuf (les haubans qui tiennent le mât, les ridoirs qui tiennent les haubans etc) qui a lui aussi 10 ans.

Puis nous nous octroyons un petit road trip hivernal dans l’île du sud. C’est complètement hors saison, sauf pour le ski à Queenstown, mais nous n’aurons peut-être pas d’autre occasion d’y retourner, alors… espérons un temps clément !

CHRISTCHURCH

Nous prenons l’avion de Whangarei à Christchurch, la « capitale » de l’île du sud. Edifiée dans les années 1850 par un colon sur un modèle britannique puritain, la ville de Christchurch a été fortement endommagée par un violent séisme en 2011, dont on voit encore les traces aujourd’hui : certains pâtés de maisons sont toujours debout et interdits d’habitation, la cathédrale est entièrement en travaux, et il y a partout de grands chantiers de construction. La « nouvelle » ville n’est pas vraiment jolie, l’architecture y est hétéroclite et le béton côtoie allègrement le verre et la vieille pierre. Mais en y restant quelque temps, on se rend compte que la vie doit y être agréable, du fait déjà de la nature à proximité, mais aussi des musées, cafés et restaurants qui pullulent et sont très animés. Sur les hauteurs qui dominent la ville, on admire le paysage et la proximité permanente de l’océan, ainsi que les sportifs qui viennent courir, faire du vélo, et se ravitailler au refuge du coin (adorable). S’il fallait comparer, on dirait… Grenoble. Ce qui nous choque en circulant dans les alentours, c’est la quantité de constructions de lotissements un peu partout. Les NZ sont des fans des maisons individuelles, il n’y a quasiment pas d’immeubles ici, mais ce qu’on construit aujourd’hui ressemble plus à des cages à lapins où les maisons, certes modernes, sont les unes contre les autres, et où la parcelle de terrain est si petite qu’il ne faut même pas envisager d’y planter un arbre. Vraiment bizarre pour un pays aussi grand et peu peuplé.

LES BANKS

Nous partons une journée faire le tour de la péninsule verdoyante des Banks, d’origine volcanique. Nous tombons sous le charme de ses reliefs et de son intrication avec l’océan, et bien sûr de la petite ville d’Akaroa, dite « la ville la plus française de Nouvelle Zélande » car elle fut fondée par des baleiniers Français dans les années 1830 (mais vite reprise par les Anglais). Il n’y a plus vraiment de Français là-bas, seulement des noms de rues et de cafés, et un boulanger (fermé malheureusement le jour où nous y sommes, on se réjouissait d’aller y acheter des croissants !), mais cette particularité en fait un atout touristique important. En tout cas le coin est vraiment charmant, et la baie qui l’abrite immense.

LES SOUTHERN ALPS ET QUEENSTOWN

Deux jours plus tard, nous quittons Christchurch et la province du Canterburry en direction de Queensland et des Alpes du sud. La route est en excellent état, le temps est avec nous et nous roulons sans difficulté. Partout dans ces immensités des clôtures et de grands troupeaux de moutons (nous arrivons au pays du Mérinos, la laine des sportifs, produite ici mais sous-traitée à la Chine pour la fabrication des vêtements (Icebreaker)). Au moment où nous passons aux lacs Tekapo et Pukako, et où il commence à geler la nuit, les nuages nous empêcheront d’admirer la beauté des lieux et du Mont Cook. Mais soyons confiants, nous repassons par là dans 8 jours...

Nous avions entendu parler de Queenstown comme la Mecque du sport outdoor, cernée de montagnes et de stations de ski (genre le Chamonix local ?). Aussi sommes-nous un peu déçus de découvrir une petite ville installée dans une grande plaine avec des montagnes autour… pas si hautes que ça ! Là aussi l’expansion urbaine y est féroce (genre cage à lapin), au point que les bouchons sont là tous les matins et tous les soirs. Pour la première fois depuis longtemps, nous entendons des klaxons d’impatience. Et pourtant ce n’est pas la très haute saison car les vacances scolaires viennent de se terminer. Mais c’est un des plus beaux endroits où les NZ peuvent venir skier, et pas seulement eux car il y a des vols directs depuis l’Australie pour qui le coût du ski est ici plus intéressant. Notre hôte Airbnb nous explique qu’en fait la ville grossit mais pas les voies routières ni les écoles ni les lycées, ce qui fait que tout le monde va au moment endroit au même moment.

Nous nous offrons un vol touristique en petit avion au-dessus des Alpes jusqu’à Milford Sounds, un truc à ne pas rater quand on est arrivé jusque-là ! Les Alpes vues du ciel, blanches et rousses, et les à pics de Milford Sounds se jetant dans la mer de Tasman, c’est vraiment très beau (et froid).

MARSDEN COVE

Après une dernière nuit à Christchurch dans une magnifique demeure restaurée en hôtel, nous reprenons l’avion pour Whangarei. Nous revoici à Marsden Cove. La nouvelle voile est installée, le gréement testé, et nous sommes prêts à partir.

Nous n’oublierons pas la Nouvelle-Zélande que nous adorons, pour sa nature, ses paysages magnifiques et sa population vraiment accueillante.

La suite dans quelques semaines…

Bises et merci de vos nouvelles,

Dom et Paul

Emplacement

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