TUAMOTU : MAKATEA un paradis à renaître, RANGIROA la merveilleuse

TUAMOTU : MAKATEA un paradis à renaître, RANGIROA la merveilleuse

Posté par : Guylaine et Max
16 Octobre 2018 à 20h
Dernière mise à jour 25 Octobre 2018 à 23h
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TUAMOTU : MAKATEA et RANGIROA

 

MAKATEA, paradis à renaître

5 archipels sont à découvrir en Polynésie française : les Marquises, les Gambier, les îles de la société, les îles australes et les Tuamotu.

Nous quittons la marina Taina de Tahiti le vendredi 17 août 2018 aux environs de 11h30. Nous aurions aimé faire le plein de gas oil mais la station attendait sa livraison avec déjà 3 bateaux dans la file d'attente. Ensuite, il sera l'heure de la pause de midi. Alors, tant pis, nous partons sans réaliser le plein. Normalement, nous avons assez de carburant mais il est toujours plus prudent de compléter le réservoir avant de partir. Il nous reste 320 litres, et avec une consommation de 2 l/h,  cela suffit grandement pour se  rendre  dans l'archipel des Tuamotu et retour. Plusieurs îles de cet archipel sont à notre programme. Nous commençons par Makatea dont notre voisin de ponton nous a dit grand bien. Cette île est également notée d'un coup de coeur dans  une revue sur la Polynésie. Des bouées sont installées mais leur position n'est pas indiquée. En toute logique, elles devraient être du côté abrité du vent dominant. Nous nous dirigeons donc vers l'ouest de l'île.

A 11H45, nous franchissons la passe et nous remontons vers le nord. C'est une fort belle journée. Le soleil brille mais le faible  vent  nous  contraint de faire appel à la mécanique Volvo.  A 16H23, il nous reste encore 110 MN jusqu'au way point d'approche situé un peu au large de MAKATEA.  Nous passerons la nuit en mer. A 16H00, un vent de secteur NE aux alentours de 15 noeuds gonfle le génois et la grand'voile.  Cap au 42°.   Le bateau glisse avec délice sur une mer plate. Vitesse fond 7 noeuds. C'est un petit régal ! Mais à 3h00 dans la nuit, le vent refuse. Il est tombé à 2 beaufort, de secteur nord. Il nous reste à parcourir 54MN puis à 13H45, nous ne sommes plus qu'à 14 MN.  Nous finissons par repérer les bouées et nous nous en approchons, 2 jaunes et 1 petite blanche. Nous nous dirigeons vers une jaune que nous nous apprêtons à prendre  quand un va'a (pirogue polynésienne), mené par un jeune homme  dont nous apprenons qu'il est un des fils du maire et qu'il se nomme Tapu, ce qui signifie "sacré", nous indique de prendre plutôt celle avec le parebattage blanc, concue pour les plus gros navires. Nous y mettons 2 amarres, une sur tribord et l'autre sur babord.

Le carnet d'escale de la polynésie française indique que MAKATEA est un des trois atolls surélevés  du Pacifique est, à 137 MN de Tahiti, en contre coup de l'apparition des volcans de Tahiti.  C'est un atoll atypique à l'histoire unique. Il n'y a ni lagon ni passe. Pour visiter l'île, nous devons prendre contact avec la mairie mais celle-ci est fermée le samedi et le dimanche. Nous patientons et nous nous reposons sur le bateau en attendant lundi et regardons le paysage.   Nous mouillons devant ces ruines, symboles de l'histoire minière de cette île. 

Le dimanche, le vent a tourné et nous sommes exposés et secoués sur le bateau surtout en fin de journée. Nous devons tout caler avant que les objets ne se transforment en dangereux projectiles !

Nous repérons l'endroit où il nous faudra débarquer avec l'annexe. Le passage étroit est bien agité. Aussi, le lundi matin, nous prenons toutes nos précautions, sac étanche, et chacun son gilet ! Nous laissons passer un train de vagues et, sur un coup d'accélérateur voilà que nous surfons avec l'annexe sur un rouleau et entrons dans le débarcadère un peu plus vite que prévu ! Mais tout va bien, personne n'est à l'eau ni même mouillé. C'est Monsieur le Maire, Julien MAI, en personne qui nous reçoit et nous fait visiter son île. MAKATEA est ce qu'on appelle un atoll haut. Le volcan de Tahiti a soulevé cette terre en 7 poussées, il y a  60 millions d'année. Puutiare en est le point culminant avec 113 m.  MAKATEA signifie "corail blanc". Elle a été le fleuron de la Polynésie, pendant 60 ans de 1906 à 1966. 3000 personnes y travaillaient. Sa richesse : le sable phosphate en haute teneur en phosphate. Celui-ci partait vers l'Australie, la Nouvelle Zélande, le Japon et les USA. L'industrie du phosphate a donc fonctionné pendant 60 ans. Les premiers ouvriers furent des chinois, hommes et femmes. Le phosphate contenu dans des cavités de roche, était extrait à la pelle. On remplissait des brouettes de  100 à 120 kg avec des seaux.  Les ouvriers bénéficiaient d'un salaire de base et d'une commission sur chacune de leur brouette. Des trains amenaient ensuite le sable à un funiculaire pour qu'il soit prêt à être embarqué dans les navires. Il fallait 2 semaines pour remplir un baleinier de 35 tonnes. Le phosphate était destiné à l'industrie agricole, médical et nucléaire nous affirme M le Maire. MAKATEA, cette petite île de 16 km de circonsférence était alors le poumon économique de toute la Polynésie. Des installations comme un théatre, un cinéma, un billard etc... conféraient à cette île un brio de grande renommée dans tout le Pacifique.

Lors d'une visite, le  Général de Gaulle annonça la mort prochaine de cette industrie en déclarant : " Polynésien, votre avenir est dans le nucléaire". En 6 semaines, les ouvriers partirent vers le nucléaire, peut-être mieux rémunéré mais sûrement moins fatiguant et d'aspect plus propre. Le 06 septembre 1966, l'entreprise fermait ses portes, abandonnée de tous, et les installations portuaires, dynamitées par sécurité. 

Aujourd'hui, il reste les ruines que le maire et son équipe souhaitent mettre en exergue comme éléments historiques.    L'une des locomotives qui amenait le sable jusqu'au funiculaire.    Nous avons reçu un accueil très chaleureux de la part du maire.      De belles ruines      

    Cicatrices laissées par l'exploitatation du phosphate. Le phosphate était extrait de ces cavités.

Il est difficile aujourd'hui de se déplacer sur MAKATEA. Les anfractuosités laissées par l'industrialisation donnent à l'île un paysage lunaire dans lequel il vaut mieux regarder où l'on met les pieds mais, des trous sont comblés avec le sable de la plage pour réaliser des passages. 

Plusieurs projets de réabilitation sont en train de voir le jour.  La mise en valeur historique des restes industriels tient la première place des projets. Un musée à l'air libre. Voilà une bonne idée ! La bio diversité où tout pousse de façon magique sur MAKATEA  comme la culture de la vanille, est également en voie d'ébauche. Ces 2 premiers projets se mariraient bien avec celui des jeunes sportifs qui souhaitent mettre en place de la varape, de l'escalade sur leurs belles falaises hautes de pratiquement 100m. De plus, pour attirer le tourisme le va'a, le snorkeling, des balades aménagées d'observatoires pour scruter les oiseaux endémiques, associés à  des pensions de famille sont à l'ordre du jour. Reste  un projet plus vaste, du maire et de son équipe qui ne fait pas l'unanimité sur l'île : l'exploitation du phosphate roc sur une petite partie de l'île. Le phosphate roc demande une autre technique d'exploitation que le phosphate sable. Actuellement, des pourparlers sont en cours avec une association australienne.

Durant le tour de l'île, M. le Maire nous a présenté d'autres beautés de MAKATEA comme cette grotte sacrée d'eau douce : 

     De ravissants bords de mer et de belles falaises pour la varape.

Je concluerai le chapître sur  Makatea par une note gustative. Nous fûmes invités à déjeuner chez M. Le Maire et le repas servi était un vrai festin avec le KAVEU, crabe des cocotiers que nous avons découvert. Un vrai délice ! et sommes repartis avec un KAVAEU à cuisiner :   Le kavaeu est une variété de bernard-l'hermite en nettement plus gros !

Souhaitons que MAKATEA retrouve une bonne  dynamique et mette en valeur ses trésors. 

 

RANGIROA, la merveilleuse

Après avoir calculé l'heure d'arriver sur RANGIROA, nous décidons de partir vers 13h00 pour arriver sur les coups de 8h00 du matin. Le soleil sera suffisament haut pour voir les patates de corail. A 12h00, ce mardi 21 août, nous allons regarder nos amarres qui nous retiennent à la bouée de Makatea  et nous constatons un sacré emberlificotage ! Nos 2 amarres se sont emmaillotées avec le cordage du parebattage blanc qui signale le corps mort ! Adieu la sieste, nous mettrons 1h30 pour nous en sortir ! Nous partons donc à 13h30. La mer est peu agitée, le vent de secteur sud-est de 3 beaufort. Tout va bien, notre vitesse d'à peine 5 noeuds est suffissante et nous sommes même contraints de réduire la voilure pour ne pas arriver avant le lever du soleil. Nous passons la nuit en mer et à 7h45, nous sommes devant la passe d'Avatoru de Rangiroa. En plus des voiles, nous mettons le moteur pour contrer les courants et le vent contraire  dans la passe.  Au départ, nous avions prévu d'ancrer tout de suite sur la gauche mais le fort clapot nous invite à continuer vers l'autre passe, celle de Tiputa. Nous repérons le chenal et dépassons une ferme perlière. La zone de mouillage de Tiputa, présente l'avantage d'être abritée des vents de sud-est.  Nous jetons l'ancre par 13 m de fond et 60 m de chaîne. 

A terre, nous trouvons des clubs de plongée et prenons RV avec "Raie manta club". Le club d'Yves LEFEVRE, guide animalier et photographe professionnel. A bord, nous avons son dernier livre que nous lui ferons dédicacer. Nous sommes fiers de  pouvoir plonger avec lui. Un autre photographe et caméraman en la personne de Yann HUBERT fréquente également le club. Yann Hubert a participé à l'émission USHUAIA et bon nombre de ses photos se trouvent sous forme de carte postale ou dans des livres. D'autre part, il y a 10 ans je suis déjà venue plonger ici et j'ai le plaisir de retrouver Mako que je reconnais à sa morsure de requin sur le mollet gauche. Je suis toute heureuse de le revoir. Il pilote le bateau de plongée et reste dessus en surveillance. Les plongées dans la passe de Tiputa sont magiques, requins, dauphins, raie manta, et des milliers poissons. Un sun set nous laisse un souvenir inoubliable. Outre la rencontre avec les dauphins, nous assistons à la reproduction des chirurgiens ! Les poissons en groupe font des bonds dans l'eau et lâchent leur semence. C'est un spectacle unique. La vidéo ci-après concerne les dauphins. Nous avons croisé une bande de dauphins et l'un d'eux est resté un petit temps avec nous réclamant des caresses. Bien qu'il soit formellement interdit de toucher ces animaux pour des raisons sanitaires, il fut difficile de respecter cet interdit, l'animal venant se coller carrément à nous :       Un Baliste titan    On embarque ! (De dos c'est Mako)

 

Mais, Rangiroa n'est pas seulement un super sIte de plongée. Notre guide papier nous indique 2 parcours à l'intérieur du lagon, un vers l'est pour et un vers l'ouest. Notre choix se porte pour le trajet est. Nous quittons notre mouillage le 5 août 2018 pour se promener dans le bleu du lagon et visiter ce que les locaux nomment "les secteurs" (motus éloignés).  Grand'voile et génois sortis, nous naviguons au 210° pendant environ 7,5 MN puis nous venons sur babôrd au 179 vrai pendant 8 milles. Pas de problème particulier dans cette partie du lagon. Les patates de corail sont au bord et nous mouillons dans le bleu marine, à 200 m du rivage, à l'extrémité ouest du motu FAAMA. Avec l'annexe, nous nous engageons dans un "hoa" (bras de mer peu profond entre 2 motus). Un homme,Yoané, dans une cocoteraie nous fait signe, aussi, nous nous dirigeons vers lui. Il entretient la cocoteraie, fabrique le coprah et reste seul sur son motu pendant plusieurs semaines voir des mois avec ses 2 chiens. Quand il le souhaite, il téléphone pour revenir au village pendant quelques jours. La cocoteraie est parfaitement entretenue, bien ratissée :   

Yoané aux abords de sa palmeraie. 

Il nous montre fièrement son travail et sa façon de procéder à la fabrication du coprah.  Yoané profite des apports de la laisse de mer pour décorer son motu. Il nous donnera des kilos de pommes qu'un bateau lui a laissé. Doté d'une mauvaise dentition, il ne peut croquer dedans et ne sait pas faire de la compote. Nous retournons sur  "Légende du Val" et revenons avec des bières, de la compote, et quelques autres cadeaux. Mais, il commence à se faire tard et à peine sommes nous installés que nous sommes assaillis par les moustiques ! Nous ne pouvons restés plus longtemps ! nous n'avions pas prévu cette invasion offensive ! ! Désolé Yoané, nous sommes forcés de partir.

  Couché de soleil à FAAMA.

Le lendemain retour dans le "hoa". Yoané n'est pas visible, sans doute parti quelque part dans la cocoteraie. Nous continuons jusqu'au bout du "hoa".  Par endroit, l'eau cristalline est si peu profonde que relevons le moteur et prenons les rames. A l'autre bout du "hoa", les "feo" (structures coralliennes déchiquetées par les vagues) se dressent. C'est spendide ! Les "feo" sont impressionnants de beauté. Du jamais vu !      Les "feo" sont des structures coralliennes exondées déchiquetées par les vagues et le vent.   Le bleu est décliné dans tous les tons, azur, cobalt, turquoise, marine. Le gris des structures coralliennes et les bleus se mettent mutuellement en valeur.          Les vagues du Pacifique éclatent sur les "feo".  Spectacle époustouflant.

    Nous sommes ancrés en lisière du bleu marine.

C'est prodigieux de beauté ! Cela efface toutes les galères et les mauvaises passes que nous avons pu connaître. C'est un renouveau !

Le lendemain, nous continuons en direction de l'est, vers le secteur du motu OTEPIPI. Le vent est quasi inexistant. Pour naviguer, afin de contrer tous dangers nous restons dans le bleu marine. Nous mouillons par 12 m de fond et 58 m de chaîne. A OTEPIPI, il y a les vestiges d'une petite église d'un ancien village. Du village, il ne reste rien mais l'église est encore  bien conservée. Ci-contre des éléments de l'église. Un sentier marqué depuis la plage par une noix de coco surélevée et peinte en rouge indique un sentier qui mène de l'autre coté du motu, côté océan. Tout le long du sentier des marques rouges peintes sur les cocotiers indiquent le chemin à suivre.  

   Arrivée de l'autre coté, Max se baigne :   mais, le ciel s'assombrit et c'est la giboulée qui le rincera. Partie de rigolade, nous n'aurons pas le temps de revenir nous mettre à l'abri dans l'église ! Nous serons douchés, heureusement que  l'eau est chaude ! Toujours ces incroyables paysages bleus ! De vrais tableaux vivants.

De Otepipi, nous ramenons 2 noix de coco que nous donne un local. Lui, ne s'occupe pas des noix de coco mais du ramassage, 2 fois par an, des grosses graines de Tamanu qui fournit de l'huile aux multiples effets thérapeutiques.

Nous continuons notre découverte du lagon de Rangiroa en allant sur le motu KIRORIA. Il s'agit d'une toute petite navigation de 2 MN.  Le vent, et c'est tant mieux, est toujours absent. Nous continuons de longer la côte sud du lagon en direction de l'est, dans le bleu marine, entre 15 et 20 m d'eau. En, à peine 2 heures, nous sommes sur place. Le paysage est toujours aussi spendide ! Nous descendons à terre, sur un petit motu rempli d'oiseaux dont des fous aux pattes rouges et bec bleu comme celui qui était venu toute une nuit sur notre balcon avant, lors de notre traversée du Pacifique. Ils sont accompagnés par des sternes noires et de spendides sternes blanches. Tout ce petit monde niche sur des arbustes.    L'eau du lagon est cristalline, habitée par toute  une faune de petits poissons multicolores réfugiée dans les patates de corail mais aussi un bon nombre de requins à pointe noire.      

Pas un nuage  dans le ciel, la mer scintille de mille feux ! on croirait une mer de diamants Max est décidé à ramener le repas du soir. Il prend son harpon et tire un mérou tacheté qu'il met vite fait dans l'annexe avant d'avoir une horde de requins autour de lui. Sur le bateau, nous consultons nos livres et constatons que ce mérou est atteint de la ciguatéra et interdit de  vente sur le marché de Papeete ! Mortifié d'avoir oté la vie à cet animal pour rien, il le jette à l'eau. Le lendemain matin, au moment de partir nous hélons un petit bateau moteur. C'est un couple venu passer le week-end sur un motu.  Nous leur parlons des oiseaux et nous apprenons que pour eux, les petits des fous à pieds rouges et bec bleu sont leurs poulets ! Ils vont les dénicher, et les font rôtir. Côté pêche, il n'y a pas de ciguatéra dans cette partie du lagon. Tous les mérous sont comestibles même le mérou céleste réputé hyper ciguarétique. Double mortification pour Max : nous aurions pu le consommer !   

Nous quittons ce magnifique secteur pour nous rendre dans la corne du lagon de Rangiroa, là où le sable est rose. C'est une petite navigation mais celle-ci est un peu plus compliqué. Max se met à l'avant pour surveiller les fonds. Nous sommes à petite vitesse. A tribord, à tribord !! me dit-il. 10°, 20° sur tribord, mais c'est trop tard ou pas assez, nous touchons ! Nous nous dégageons du sable heureusement sans dommage. Nous en sommes quitte pour une belle peur ! Nous mouillons par 7 m de fond et 40 m de chaîne. Nous sommes loin du motu mais une belle langue de sable rose s'offre à nous :          L'ancre de l'annexe crochetée dans l'eau transparente sur le sable rose.    Des animaux, crabes peut-être, ont creusé des terriers dans le sable. Le ciel devient menaçant, nous rentrons sur "Légende du Val" et direction le motu TETATUPA. Le guide papier indique que le sud de ce motu n'est pas clair et que des massifs coralliens débordent. La navigation reste  prudente. Max à l'avant m'indique les hauts fonds (à la couleur de l'eau) et ils sont nombreux dans cette partie du lagon ! Nous zizaguons ! A 14h30 nous mouillons devant ce motu. Nous y restons la nuit, et repartons le lendemain sans débarquer. 

Jean et Brigitte doivent arriver sur Tahiti le 17 septembre de bonne heure. Nous devons aller les accueillir. Nous revenons donc à notre mouillage de la passe de Tiputa. Quelques courses et nous repassons la passe d'Avatoru le mecredi 12 septembre 2018 en direction de Tahiti. D'après nos calculs le courant est sortant. Nous préférons cette passe à celle de Tiputa qui est très agitée. Max est à la barre. Nous avons sorti les voiles et le moteur est en route. Je visionne le GPS pour lui indiquer les hauteurs d'eau afin de contrer toute frayeur. Le courant est bien sortant ! Nous filons à 9 noeuds ! Le vent n'est pas très fort. Le mascaret arrose le pont du bateau. Nous avons bien fermé tous les hublots et passons sans encombre.

Nous garderons de Rangiroa un souvenir émerveillé et nous reviendrons dans l'archipel des Tuamotu pour découvrir d'autres splendeurs. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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