ÎLE DU SUD PARTIE 2

ÎLE DU SUD PARTIE 2

Posté par : Guylaine et Max
05 Décembre 2020 à 02h
Dernière mise à jour 14 Décembre 2020 à 02h
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l'ÎLE DU SUD DE LA NOUVELLE-ZELANDE : PARTIE 2

Après les merveilles du MILFORD SOUND, nous partons  de l'autre côté, vers l'est, à la    découverte d'autres trésors. 

                          

                                                                                                                                                                                                                                                              DUNEDIN, prochaine étape.    Sur la route, moutons,   lacs,    montagnes, etc...      A l'époque de la ruée vers l'or, DUNEDIN    était un pôle économique fort de la Nouvelle-Zélande.  Mais, avant de visiter cette ville,    nous abordons la plage près du terrain de camping.  La météo continue de nous être favorable avec un joli ciel nuageux.      Nous pourrions nous croire en Bretagne, berceau de Max !

Sauf que, se confondant quasiment avec le sable, couché au pied de la falaise, une lionne de mer (famille des otaries) se repose :       Le lendemain, direction le  jardin botanique    de Dunedin.  Crée en 1868, il est le premier jardin botanique de Nouvelle-Zélande et comprend des milliers d'espèces.  En cette saison, bien que le printemps soit annoncé,  au 57ème parallèle sud, celui-ci a un peu de retard et très peu de massifs sont en fleur sur l'ensemble du  parc. Par contre, le célèbre Rhododendron Dell qui abrite plus de 300 variété de l'arbuste est une fête pour les yeux :   Rhododendron Dell   et ses nombreuses variétés     Max donne la mesure des rhododendrons.   Il en existe de toutes les couleurs !           Véritable arbre !

Et cette surprenante fleur nommée : myosotis hortensia  Myosotis Hortensia   Le muguet  en fleur nous régale de son parfum  Ces herbes qui nous paraissaient quelconque   et que l'on trouve sur de grands espaces un peu partout en Nouvelle-Zélande,  Red Tussock, sont extrêmement solides, quasi incassables. Les maories  tressaient des jambières  avec, afin  de se protéger les mollets. Aujourd'hui, ces herbes servent surtout dans la décoration.  Elles contribuent à la beauté des paysages.   Jolie collection d'agaves et de cactus dans la serre :  

L'entrée du jardin est gratuite et des espaces verts permettent de pouvoir y pique-niquer. Il serait intéressant  de revenir le visiter à différentes saisons pour  admirer, entre autre, la collection de rosiers qui n'étaient pas fleuris lors de notre venue.

La gare de Dunedin, de style flamand, est  l'un des meilleurs exemples d'architecture ferroviaire de l'hémisphère sud.  C'est aussi l'un des plus beaux bâtiments anciens de Nouvelle-Zélande.  Elle a  été inaugurée en 1906. Aujourd'hui,  c'est une ligne touristique que nous aurions volontiers empruntée si elle n'avait pas été fermée exceptionnellement.

  Magnifique verrière décorée d'une locomotive à vapeur.  Et, dans le même esprit :   mosaïque au sol formée    par 725 00 carrés de porcelaine.   Toiture de la tourelle  : Toutes les tuiles du bâtiment viennent de Marseille (France).

Parmi les nombreux attraits de l'île du sud,  la péninsule  de l'Otago située en périphérie de Dunedin, longue de 24 km,  recèle toute une faune incroyable  à commencer par les célèbres Albatros Royaux :      Scènes de la vie ordinaire chez les albatros. Je les trouve très émouvants

        Albatros royal en vol. Son envergure peut atteindre 3,3 m,  sa  longueur 1,2 m et son poids 8,5 kg. Son  espérance de vie atteint 45 ans. C'est le plus grand des albatros.   Il  niche tous les 2 ans et un seul oeuf est pondu.  Les 2 parents couvent par périodes de 4 à 8 jours pendant 11 semaines. Les poussins quittent le nid à 36 semaines. Les oiseaux non reproducteurs traversent l'océan  Austral pour se nourrir dans les eaux sud-américaines avant de retourner dans les zones de  reproduction en faisant le tour  du monde. Monogames, ils trouvent  leurs partenaires pour la vie entre  3 ou 4 ans et commencent généralement à se reproduire  entre 6 ans et 12 ans. Avec son poids, il choisit les endroits les plus ventés de la planète. Ici,  sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande, les forts vents ne manquent pas !  Nous étions assez impatients de faire  la connaissance de ces gros oiseaux, tout   comme  celle des manchots !

En effet, le soir, nous assistons au spectacle des manchots bleus qui reviennent de la mer et rentrent dans leur terrier.   Moment crucial pour eux que la traversée de la plage où ils sont particulièrement vulnérables. Les groupes sont composés chaque nuit des mêmes individus.     Ci-contre,  un des parents garde le petit. Ce parent  s'est montré agressif envers ses congénères lorsqu'ils approchaient  trop près son terrier. Les baffes pleuvaient (nous les avons vues et entendues !) et il poursuivait son adversaire en le pinçant.   Le manchot bleu mue chaque année ! Pendant la mue qui dure    environ 2 semaines entre janvier et mars, il reste à terre. Toutes ses plumes sont remplacées simultanément.     Le petit avec son duvet.  Voici un petit film sur les manchots bleus :   https://youtu.be/J77bi4a2Bcw

Le manchot bleu mesure entre 34 et 43 cm et pèse environ 1 k. C'est le plus petit des manchots. Principalement nocturne sur terre,  c'est un bon petit plongeur dans la journée. Son espérance de vie n'est que de 6 ans.  Les pays anglophones l'appellent "little penguin" et ici en Nouvelle-Zélande, il est nommé "little blue penguin". Ces appellations peuvent prêter à confusion  entre manchots et pingouins.  Les manchots habitent l'hémisphère Sud et sont  incapables de voler. Les espèces  de pingouins vivantes de nos jours, sont toutes volantes et vivent dans l'hémisphère Nord. 

Plus grand que son cousin, le manchot aux yeux jaunes, le plus rare au monde, se trouve actuellement en danger d'extinction.   La marche jusqu'à son domicile est longue et fastidieuse. Il s'arrête souvent en écartant les bras pour se rafraîchir.  Il mesure aux alentours de 65 cm et pèse 5 kg.  Il peut plonger jusqu'à 120 m !   La femelle pond   vers fin septembre  et les 2 parents couvent entre 39 et 51 jours.  Leur espérance de vie se  situe entre 10 et 20 ans.   Ce parent nidifie.      Leur population  a diminué de 40% sur les 40 dernières années.  Deux raisons à cela : l'introduction d'animaux prédateurs et la destruction des forêts où ils nichent habituellement.

Vidéo sur les manchots aux yeux jaunes :  https://youtu.be/ZwGrs6ACB2I 

Les albatros, les  manchots bleus et les manchots aux yeux jaunes que nous avons vu sur la péninsule de l'Otago vivent dans une réserve et sont protégés.

En dehors  de cette réserve, les cygnes noirs forment des groupes nombreux sur des lacs d'eau douce ou saumâtre :     Originaire d'Australie, le cygne noir    a été introduit en 1864  en Nouvelle-Zélande. Son    régime alimentaire est entièrement herbivore. Il   est     monogame    et le couple défend son territoire. La nidification commence en juillet sur des sites isolés en bordure d'eau douce. 5 à 6 oeufs, d'un vert pâle, sont pondus et incubés pendant 36 jours.  Les cygneaux sont crèmes à l'éclosion et noircissent en grandissant.  Les jeunes peuvent quitter le nid au bout de 120 jours mais les familles  restent    souvent ensemble pendant plusieurs mois.   En Nouvelle-Zélande, la chasse aux cygnes est autorisée  selon la saison et les limites régionales. Environ 5000 cygnes sont chassés chaque année. 

Ci-après, une petite vidéo  sur les cygnes noirs : https://youtu.be/sOpiHcO-ZaY

Et, sur des plages désertes, des otaries se prélassent :   Les 2 points sur la plages sont des otaries. Allons les  observer    de plus près :  Lion de mer.  C'est un mâle car les femelles sont claires et  pas aussi velues.  Le lion de mer appartient à la famille des otaries.   Ci-contre, un couple d'otaries.  

Et une petite vidéo :  https://youtu.be/fz4j_o0aEm8

Le paysage, ici aussi, est super :    Dominante jaune avec les lupins.    Belles dunes de sable désertes.   Ces herbes "Red Tussock" forment de magnifiques paysages à perte de vue.   Grandiose spectacle avec ces 2 otaries protagonistes en bordure de mer, dans un décor de lupins jaunes. Ces paysages sont splendides avec ces touffes d'herbes, ces lupins qui parfument agréablement les   dunes, ce calme qui   règne , juste  le chant des oiseaux, celui des vagues qui se brisent sur la plage  et ces gros mammifères marins, gardiens du site.      Nous ne nous en lassons pas !       Cet arbre subit les 50ème rugissants !   Irrésistible  spectacle d'un agneau avec sa mère brebis. !  Et pour terminer le chapître de la région de l'Otago, je ne résiste pas à vous  présenter les tadorneaux :   ici sous la  vigilance du père.  Et là, sous celle de la mère :   Les tadornes sont des oiseaux très bavards.         Et cette entente cordiale  entre un goéland et un  cormoran, n'est-elle pas belle ? 

Le temps passe, et maintenant il nous faut remonter vers le nord, en direction du Mont COOK.  Max m'a réservé quelques belles surprises sur le chemin qui y mène,  à commencer par celle-ci :  les boulders de MOERAKI sur la côte ouest, à environ 60 km de Dunedin.     Paysage bien différent mais d'une surprenante beauté.  Curieuse formation géologique que ces boulders. Les blocs les plus imposants pèsent plusieurs tonnes et vont jusqu'à 3 mètres de diamètre.   Certains sont très gros      Boulders à différents stades  Nous avons eu la chance de pouvoir les admirer  à marée basse. La formation de  ces rochers sphériques reste assez mystérieuse. Selon certains scientifiques, ils se seraient formés il y a plus de 60 millions d'années   à partir des sédiments du fond marin. Ils sont composés de   dépôts de calcite autour de noyaux de boue fossilisée . D'après la légende Maorie, leur création remonte à une tempête : une embarcation échouée aurait vu ses   occupants se pétrifier en boules de pierre.   Et, pour le fun, j'ai tenté une pâle imitation d'un tableau de  Picasso !  

La seconde surprise, après un petit détour,  toujours dans le domaine géologique :  les Clay Cliffs, près d'OMARAMA     La colline   érodée par l'action conjuguée du vent, de la mer, de la pluie donne  cet aspect en évidant les couches fines de roche meuble prises entre les strates de calcaire plus   dures.            En forme d'orgues.    Le site est très grand et nous ne pourrons pas, à notre  grand regret, tout explorer.

 Max dans le site         Hauts éperons rocheux séparés par des ravins profonds. Le site est protégé. C'est une  a mbiance très minérale qui méritait bien le détour ! 

Puis, avant d'arriver à notre camping,    des  lacs glaciaires se laissent photographier  :   Sous ce ciel sombre, la beauté de ce lac ressort  davantage.       Chaîne de montagnes nommée ALPS    SOUTHERN (Alpes du Sud) en arrière-plan.      La couleur turquoise des eaux est due à de la poudre de roche en suspension. Le résultat est plutôt spectaculaire !      Le camping au sud du lac de PUKAKI est sympa   et on peut y apercevoir le Mont COOK.  Comme à notre habitude, la première chose   que nous faisons est d'aller   explorer les environs.   Nous prenons le chemin en direction du lac et nous arrivons sur un grand espace rocailleux où les  rivières, en grande partie asséchée à cette période, sont nombreuses.   Et puis, soudain dans ce décor caillouteux, se confondant quasiment avec le sol, un incroyable petit oiseau, le    Dotterel à 2 bandes :      Le couple                Ci-contre le mâle avec sa parure nuptiale composée par la large 2ème bande sur la poitrine.  Ci-contre, la femelle avec sa parure nuptiale également mais qui est moins large que celle    du mâle.   La femelle sur son nid (3 oeufs).    Dans la vidéo ci-contre, vous verrez la façon dont le dotterel a essayé de nous éloigner de son nid pour le préserver : https://youtu.be/C-gM6oNOs1k

55 km nous séparent du pied du mont COOK.   A nouveau  équipés de nos chaussures de marche, nous partons sur  une piste  pendant plus de  4  heures.  Le sentier  facile, est entrecoupé    de ponts suspendus, plus ou moins longs, surplombant des rivières rocailleuses, et que le vent  s'ingénie à faire trembler, rendant difficile la prise de photos.      Le mont COOK, AORAKI en maorie,    culmine à 3724m.  C'est le plus haut sommet de la Nouvelle-Zélande.         Les nuages finissent  par arriver.        A    cette heure de la journée, les contrastes sont très marqués.Des  rafales de vent soulèvent la neige du sommet.    Boutons d'or  sur le chemin. Pas grand chose à voir avec ceux de chez nous !

   La rivière Tasman :                  L'arrivée sur un lac glaciaire.    Quelques restes de l'ancien glacier.    Après un pique-nique sur les hauteurs, il est temps  de revenir. La descente offre de beaux panoramas  comme cette vue  sur le   lac PUKAKI    Le   glacier HOOKER    La rivière HOOKER.   Puis, nous admirons le mont COOK d'en bas autour d'un bon verre.

Nous arrivons  pratiquement à la fin de notre séjour dans l'île du sud. Nous remontons vers Christchurch en faisant une escale à Géraldine.  Sur le chemin, des lacs :   Les nuages donnent l'impression d'une grosse vague qui va submerger les monts et se répandre dans le lac  PUKAKI.    Le mont COOK depuis le lac PUKAKI.

Le lac TEKAPO n'est pas en reste de beauté :   

 

 

  Le tour du monde à la voile passe par le mont COOK              A Géraldine, le mont COOK n'est plus visible mais la spendeur reste.

           La rivière Géraldine.   Un habitat privilégié ! Notre camping-car. Si l'extérieur est sympa, l'intérieur étroit manque d'agencements.  Avec la table dépliée,  prévue pour 4 personnes,  à 2 on se gêne !  Plus ennuyeux, les pneus arrières étaient lisses !  La tenue de route de ce véhicule est nulle. Avec les bourrasques de vent, le camping-car faisait de sacrées embardées ! Nous avons eu de bonnes montées d'adrénaline ! Nous avons dû  racheter un petit chauffage électrique car celui du camping-car devenait de plus en plus bruyant et nous  réveillait la nuit.  Contre cette mauvaise fortune, nous avons fait bon coeur, les paysages étant sublimes.  Nous avions cherché d'autres loueurs que JUCY, mais tous leurs véhicules étaient indisponibles sur notre période.

Pour terminer une dernière photo depuis Géraldine, avec, au premier plan  des Red Tussocks, puis le lac TEKAPO et en arrière plan des sommets enneigés.

 

Pour conclure, je reprendrais une phrase de mon frangin tahitien : " l'île du sud de la Nouvelle-Zélande est l'un des plus beaux endroits de la planète." Elle est effectivement d'une  incroyable richesse que nous avons tenté de vous faire partager à travers ces 2 bulletins. La splendeur de cette île nous a littéralement sublimé.   Nous comprenons mieux la philosophie des maorie pour qui la terre n'appartenait à personne, que l'homme en était juste le gardien et qu'il  se devait de la respecter. 

Pour la suite de notre voyage, nous souhaitons pouvoir nous faire vacciner(covid19) mais  cela risque de s'avérer difficile.  Nous allons prendre le chemin du retour vers le mois de mai 21 en direction de l'île de la Réunion. Nous espérons réaliser  des escales  mais sans quarantaine.  Si  cela s'avère impossible, nous  naviguerons pendant au moins 52 jours,  sans arrêt, jusqu'à cette destination. 



 

    

Emplacement

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