Grèce 30 Août - 18 Septembre

Grèce 30 Août - 18 Septembre

Posté par : Dominique
14 Octobre 2017 à 17h
Dernière mise à jour 15 Octobre 2017 à 09h
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Le 30 Août, donc, nous avons amarré nos bateaux à Patras, décidés à offrir aux équipages et aux voiliers, une pause.

Pause toute relative, puisque nous avons loué une voiture afin de visiter les incontournables de la Grèce. Malgré tout, il s’agit bien d’une pause dans la mesure où nous changeons de type d’activité :

Notre journée du vendredi 31 a ainsi été consacrée à la découverte de Delphes. La route pour l’atteindre nous a permis de franchir le détroit de Rion – Anti-Rion par le pont, cette fois-ci, après être passés par deux fois dessous…

Elle longe ensuite le Golfe de Corinthe et nous avons pu apprécier ces paysages de culture d’oliviers, les anses et mouillages sur la côte Nord du Golfe, le long d’une mer apaisée.

Une fois arrivés à Delphes, en nous faufilant entre les groupes de visiteurs, nous avons pu parcourir le chemin des pèlerins antiques, depuis la Marmaria (avec le Trésor des Massaliotes),

jusqu’au stade, en passant devant la Fontaine Castalie, le Trésor des Athéniens, le temple d’Apollon, le théâtre.

 Le Musée attenant donne sens à la visite des ruines, par les reconstitutions de frontons avec les éléments trouvés sur place, la mise en valeur des statues sorties de terre : les Kouroï, (jumeaux Cléobis et Biton, statues archaïques colossales), les danseuses (ou bacchantes qui ornaient la colonne aux acanthes, ex-voto des Athéniens érigée au-dessus du parvis du temple d’Apollon),

la statue de l’aurige vainqueur (ex-voto en bronze représentant un quadrige victorieux aux Jeux Olympiques, datant de 478 av. J.C.).

 Depuis le village lui-même, nous avons pu contempler la mer d’oliviers qui descend jusqu’au port d’Itéa, le vert des oliviers rejoignant le bleu intense de la mer, comme purifiée après le coup de vent de la veille.

 Samedi 1° Août, visite des gorges du Voraïkos ; ces gorges sont formées par le torrent à travers de la roche calcaire aux tons variés. Pour visiter ces gorges, nous avons pris un train à voie étroite, avec un certain nombre de tronçons à crémaillère, à Diakofto, sur la côte Sud du Golfe de Corinthe, et remonté le long du torrent jusqu’à Kalavrita à 750 m d’altitude. Cette station estivale devient en hiver une station de ski et après avoir admiré les différents paysages creusés par le torrent, lors de la montée, nous avons été accueillis par des établissements de location de ski !

Notre déambulation dans la station nous a menés à un mémorial de la Deuxième Guerre Mondiale : les Nazis détruisirent la ville, foyer de résistance, le 13 Décembre 1943, et massacrèrent sur un promontoire 1436 habitants mâles. Les plus jeunes avaient 12 ans, comme le rappellent les noms gravés sur le mémorial. Une grande émotion se dégage de ce lieu où une crypte abrite des centaines de lampes et où des croix éparses sont plantées sur le promontoire.

 L’Eglise Notre Dame de l’Assomption (ou de la Dormition) garde elle aussi la mémoire des souffrances de ce village : pillé par les Turcs en 1821, puis incendié par les Allemands en 1943.

Malgré l’heure précoce, nous nous sommes régalés dans une taverne authentique, avant de reprendre le train pour le trajet de la redescente qui nous permet ainsi de poursuivre notre découverte des gorges et des quelques arrêts sur la ligne…

 

La deuxième partie de notre journée est consacrée à Olympie. Notre arrivée tardive nous a permis une visite calme, sans trop d’affluence. Nous avons parcouru les ruines d’époques diverses, (entre le VII° siècle av. J.C. et le III° siècle ap. J.C.), depuis le gymnase et la palestre, en passant par l’atelier de Phidias, transformé en église byzantine, l’hostellerie construite par Léonidas de Naxos,

les petits thermes romains, et le sanctuaire à proprement parler avec le grand temple de Zeus, le stade, la terrasse des Trésors, l’exèdre d’Hérode Atticus (vaste ensemble de bassins), le temple d’Héra, le Philppéion, le Prytanée… De tous ces monuments, il ne reste pratiquement que les fondations, colonnes et chapiteaux jonchent le sol,

 et quelques parties de monuments ont été relevées permettant au visiteur d’imaginer l’ampleur des lieux. La visite du Musée ici encore, par la reconstitution dans les salles des différents temples, nous a permis d’admirer les décorations des quatre façades du temple de Zeus,

 l’œuvre de Praxitèle : la statue d’Hermès, portant le petit Dyonisos, la statue de la Victoire…

 

Après ces épisodes culturels, nous sommes revenus à nos préoccupations maritimes, pour la journée du samedi 2 Septembre, avec le nettoyage de nos bateaux, l’approvisionnement en gaz et en nourriture, les lessives, etc… En effet, notre ami Yann sur Hédonist doit songer à prendre la route du retour, avec un nouvel équipage. Pour nous, après avoir déposé nos amis Joseph et Krystèle à Mesolonghi, le 29 Août dernier, nous naviguons à nouveau à deux, jusqu’à ce que quelque ami ou membre de la famille arrive à dégager du temps pour venir nous rejoindre.

Le dimanche 3 Septembre nous reprenons la mer non sans avoir pris le temps, le matin d’aller écouter le saint office dans l’église Saint André de Patras. Achevée en 1979, elle est le siège d’un important pèlerinage et contient des merveilles de la décoration orthodoxe : un lustre en bois sculpté (ou en dentelle de bois !), des icônes et surtout une châsse d’or contenant la relique de la tête du saint, rendue à Patras en 1964 par Paul VI, et le reliquaire de la Croix de Saint André abrité dans les cryptes de la Basilique de Saint Victor à Marseille et rapporté à Patras en 1980.

Le vent se lève en fin de matinée et nous appareillons en début d’après-midi, pour partir au près vers Mesolonghi ; nous y arrivons à la tombée du jour, et le paysage du chenal et de la lagune est une fois encore magnifique.

Lundi 4 Septembre, nous appareillons très tôt, vers 7 heures, pour goûter des couleurs du soleil levant, dans le chenal et le long de la côte jusqu’à l’île d’Oxia, lieux effectifs de la bataille de Lépante. Vers midi, après avoir quitté le Golfe de Patras, le vent se lève et nous remontons au près serré vers Ithaque, avec des bords plus ou moins favorables ; l’entrée d’Ormos Aetou, le golfe au fond duquel se trouve Port Vathy, est difficile avec des effets de dévente ; nous démarrons le moteur pour ne plus trop perdre de temps, et espérer trouver une place assez favorable au mouillage car le vent s’annonce assez fort pour la nuit. Effectivement, il y a déjà bien du monde dans Port Vathy et après quelques tentatives infructueuses, nous arrivons à mouiller, pas trop loin d’Hédonist. Le vent est bien établi et creuse la mer au fond du golfe. Notre ami Yann et son frère Pierre-Yves viennent jusqu’à notre bord, en annexe, essuyant de nombreux embruns, pour un apéritif d’au-revoir. En effet, demain Hédonist mettra le cap sur Marseille, en adaptant sa route aux conditions météo assez fortes, et nous poursuivrons notre cabotage dans les îles ioniennes. Le vent ne faiblit pas et nous commençons une nouvelle nuit de quarts de surveillance de notre mouillage avec des rafales entre 25 et 30 nœuds, et une brève pause de deux heures dans la nuit.

Mardi 5 Septembre, nous quittons l’anse de Port Vathy, toujours aussi agitée, et remontons le long de la côte d’Ithaque. Au Nord de l’île, le vent faiblit et nous nous aidons du moteur pour atteindre le passage entre Lefkas et Méganisi. Le vent du Sud à l’entrée de ce passage nous pousse doucement pour une remontée calme dans ces paysages toujours aussi beaux.

A la sortie Nord du chenal, c’est le vent du Nord qui souffle par bouffées et nous finissons notre route au moteur pour rejoindre la Baie Tranquille. Nous sommes début septembre, et il semble qu’il y ait un peu moins de monde que lors de notre passage le 22 Août. Quelques cigales chantent encore. L’eau est toujours aussi limoneuse, et n’offre pas de visibilité à plus d’un mètre. Nous mouillons donc près de 40 m de chaîne dans 10 m d’eau, car le vent souffle assez fort, mais ne lève pas de clapot…

Notre cabotage en remontant vers le Nord dans les îles ioniennes commence par une journée de repos dans la Baie Tranquille, que nous consacrons à organiser un mouillage en empennelant deux ancres. Afin de réussir ce mouillage un peu plus complexe, nous prenons le temps de bien organiser la méthode à deux, dans une météo calme : il faut vider les coffres pour extraire l’ancre CQR de 25 Kg qui dormait dans les fonds, prévoir l’amarrage de celle-ci sur la Brake de 25 Kg à poste, et anticiper la remontée des deux ancres successives, l’une avec sa chaîne sur le barbotin du guindeau, et ensuite, dégager la chaîne du barbotin, pour remonter l’autre ancre avec son bout, sur la poupée du guindeau ; enfin remonter à bord, par-dessus la balcon, l’ancre supplémentaire, puisque les deux ancres ne peuvent pas être placées sur le davier. Autant de points d’amarrage à anticiper pour ne pas se retrouver en difficulté lors de la remontée des ancres. L’exercice pratique a montré que la réflexion a été bonne ! De plus, cela nous aura permis de passer une bonne nuit, certains que notre ancrage tenait ! Néanmoins, il devient de plus en plus évident qu’il va falloir acheter une ancre adaptée à ces fonds vaseux, dont on nous avait parlé bien avant notre départ, une Rocna, mais nous avions pensé que notre Brake ferait l’affaire...

Après cette journée de repos dans la Baie Tranquille, nous repartons au petit matin du jeudi 7 Septembre vers le Chenal de Lefkas, poursuivant notre remontée vers Corfou. L’appareillage se fait sans autre difficulté que la double peine de rincer deux ancres pleines de vase !

Encore une fois les couleurs du matin sont splendides et nous avons une autre vision de ces lieux où nous sommes passés le 22 Août.

A Lefkas, l’attente de l’ouverture du pont a été assez longue, et nous étions assez nombreux dans le chenal, mais aucun bateau ne descendait, ce qui a facilité le franchissement de la fin du chenal. Nous remontons le long de la côte continentale au Nord de Préveza, alternant les moments de voile et de moteur, ce qui nous permet de découvrir une côte aux paysages variés avec de nombreuses anses, assez ouvertes au vent de Sud-Ouest qui nous pousse doucement aujourd’hui. Nous avons choisi l’Ormos Ayiou Ioannou comme étape du jour, anse tout à fait sauvage, avec une petite plage de sable, une paillotte et deux autres bateaux.

L’eau claire nous permet de vérifier que notre ancre est bien accrochée ; un vol de canards en V nous rappelle que c’est la fin de l’été, malgré les cigales qui chantent encore et la température de l’air et de l’eau encore très agréables. Ce mouillage paisible est aussi l’occasion d’une rencontre rapide avec le propriétaire d’un des voiliers du mouillage, admiratif des Maramu et souhaitant en parler avec nous. Nous l’invitons à bord pour visiter, ce qui lui plaît bien. Il nous raconte que 4 jours auparavant, de nuit, il a tenu son bateau au moteur sur ancre, pendant 4 heures d’orage ; voilà qui est encourageant pour ce début de nuit bien noire, en attendant le lever de la lune ! Aucun amer éclairé alentours, mais la lune est pleine et le temps calme !

Vendredi 8 Septembre, nous prenons le temps de savourer le calme du mouillage, la douceur de l’eau, de comprendre le logiciel d’alarme de mouillage qui nous place à plus de 60 m de notre ancre alors que nous sommes au-dessus de notre orin et que le logiciel iNavix nous place correctement par rapport à celui-ci. Finalement toutes ces inquiétudes passées au mouillage étaient-elles réelles ? Au sortir de l’anse, le temps calme nous permet de voir les tourbillons provoqués par une source d’eau douce sous-marine. Le temps nous permet une traversée sous voile au grand-largue jusque vers le Nord de l’île de Paxos, dans l’anse de Lakka, que de nombreux français rencontrés en Grèce nous avaient vantée.

L’anse est très belle, formant une courbe la protégeant du large, avec une eau bleu turquoise, un fond de sable fin ; mais les bateaux mouillés sont encore nombreux, et nous ne pouvons guère nous avancer dans l’anse. Les fonds sont peu profonds, et l’ancre est bien posée. Nous passons une après-midi bien agréable, avec des passages à terre pour quelques courses, à tour de rôle. Le soir, des nuages en forme de cigares n’augurent rien de bon : un orage violent s’abat sur l’anse dans la nuit et des pluies diluviennes rincent le bateau, mais l’ancre tient !

Nous passons la journée du samedi 9 Septembre au mouillage, après avoir profité des mouvements des bateaux pour nous avancer un peu plus dans l’anse. Un nouveau petit tour à terre nous fait apprécier ce village en petites ruelles qui courent vers le port, avec des oliviers partout, devenus de grands arbres, au milieu desquels sont placés des jeux d’enfants, avec sa végétation colorée.

L’île de Paxos nous est apparue bien différente des autres îles ioniennes que nous avons parcourues. Elle est moins accidentée, moins élevée et les oliviers courent jusqu’au sommet de ses collines, avec leur couleur argentée, ponctuée par le vert foncé des pins et des cyprès qui s’élancent au milieu de cette espèce d’ondulation verte sur l’eau.

Dimanche 10 Septembre nous partons pour Gouvia Marina, au Nord de Corfou, afin d’y faire une escale technique. Le Sud de l’île de Corfou est beau avec ses falaises blanches, puis avec son paysage « camarguais » et ses monts verdoyants derrière. Nous contournons une fois de plus Corfou, ses citadelles et ses remparts, et poussés par le vent arrivons dans le chenal d’accès à la marina lorsque les fidèles orthodoxes sortent de la petite chapelle située sur son bras de terre.

L’après-midi, tout est fermé, la Capitainerie, la laverie, le shipchandler. Nous partons visiter le village de Kontokali, derrière la marina et découvrons de nombreuses tavernes, d’autres shipchandlers, d’autres magasins que ceux de la marina, dans un village plein de charme avec de petites maisons de pécheurs, plus ou moins envahies de végétation. Pour essayer d’avoir un WiFi performant, nous prenons un verre dans la marina, mais avec un succès mitigé ; un dîner dans une taverne de poissons dans le village nous offrira outre un excellent repas, et un WiFi qui nous permettra de mettre à jour nos appareils…

La journée du lundi 11 Septembre sera consacrée à la recherche de combustible pour la pile à combustible, d’une ancre Rocna, avant l’arrivée de la pluie et du coup de vent annoncés. Les personnels des shipchandlers sont toujours prêts à faire leur possible et ainsi, commandée lundi matin, l’ancre Rocna est à notre disposition mardi matin, arrivée d’Athènes par hydroglisseur, malgré le coup de vent.

Mardi matin, après avoir installé notre nouvelle ancre à poste et rangé l’ancienne dans les coffres, nous appareillons, et gagnons Petriti, autre mouillage vanté par des voisins de panne, sur la partie Sud de l’île. Nous rejoignons ce mouillage à la voile et posons notre nouvelle ancre dans des fonds sableux, au Sud de l’anse de Pétriti, encore pleine de monde, devant des jardins colorés par les bougainvilliers et les fleurs de yuccas. Les cigales mêlent leur chant à celui des basse-cours et aux aboiements des chiens.

Mercredi 13 Septembre au matin, nous nettoyons un peu notre coque, couverte d’algues sur sa ligne de flottaison et nous quittons ce mouillage calme en nous promettant de revenir le voir un peu plus tard, en espérant qu’il y aura moins de monde et que l’anse du port de Pétriti sera accessible. Nous gagnons la côte continentale vers Mourtos (Sivota) ; un tout petit peu de voile et davantage de moteur nous mènent jusqu’aux différents mouillages autour de ce port. Finalement nous nous placerons sous l’ancien monastère en ruine, sur fond de sable, et malgré la houle qui contourne la pointe du monastère, nous apprécions encore notre mouillage.

Jeudi 14 Septembre, nous prenons le temps de nous baigner, de regarder les nombreux poissons autour du bateau avant de repartir vers Corfou, en visitant l’anse de Platarias au Nord de celle de Mourtos ; elle porte bien son nom, toute plate, dans son fond lagunaire, et bordée de roches calcaires plates. La côte Nord de l’anse présente une végétation assez étagée : des oliviers et arbres fruitiers autour des maisons au bord de l’eau, puis au-dessus un étage de pins, et enfin plus haut un paysage totalement aride, comme marqué par le passage du vent d’Ouest en Est.

Poussés par un vent léger nous remontons vers Corfou en longeant le Golfe d’Igoumenitsa, en prenant garde aux différents navires de commerce et aux ferries desservant ce port ; puis, plus au Nord, la crique d’Igoumenitsa nous présente son paysage lagunaire. Le vent nous a lâchés, et nous prenons le temps d’un bain à l’arrière du bateau. Nous en profitons pour nous exercer à remonter avec l’échelle de sécurité ! Ce fut bien utile de chercher à trouver les bons gestes ! A peine remontés, un petit tourbillon surprenant sur bâbord nous alerte et une tortue lève la tête avant de replonger aussitôt ! Après un moment à la voile, à très faible allure, nous mettons le moteur pour atteindre pas trop tard l’Ormos Garitsas, au Sud de la vieille citadelle de Corfou. Nous mouillons devant la ville, dans cette anse où sans doute les Phéaciens ont accueilli Ulysse, que Nausicaa avait recueilli.

Vendredi 15 Septembre, après avoir dépanné un bateau français voisin d’un petit tournevis, et pu discuter de leurs conditions de navigation pour arriver à Corfou, nous appareillons pour rejoindre Port Mandraki, au Nord de la Vieille Citadelle de Corfou. C’est là, en effet que nous devons laisser le bateau pratiquement trois semaines, pendant que nous irons au Québec pour le mariage civil de notre fils Maël et d’Erica sa douce.

Ce port, autrefois utilisé par les Vénitiens pour leurs galères se niche au pied de la vieille citadelle, sur son flanc Nord. Une digue en gros blocs de pierre usés, et haute d’à peine 50 cm, et en partie effondrée, ferme le port au Nord. On s’amarre par la proue sur cette digue, pour éviter les cailloux effondrés ; et des madriers de 3 à 4 m posés sur la digue font office de passerelles, celles des bateaux étant en général trop courtes… Les bites d’amarrage sont en béton, et comme nous devons laisser le bateau longtemps, nous passons le reste de notre après-midi à installer un amarrage sûr, avec des ressorts sur des amarres longues et des chaînes autour des bites. L’éloignement du quai doit atteindre 3 m, et nous jouons aux équilibristes chaque fois qu’il est question d’aller à terre ! Finalement l’annexe nous sert davantage que la passerelle pour débarquer.

Nous mettons à profit les 2 jours qu’il nous reste à Corfou, pour visiter encore la ville qui est pleine de charmes, en nous perdant dans son dédale de ruelles, et ranger le bateau pour 3 semaines d’absence. Dimanche 17 au soir, nous fermons le bateau, après avoir une dernière fois joué aux funambules, avec nos sacs ; Dominique l’éloigne encore un peu du quai pour essayer d’atteindre 70 cm d’eau sous la quille… Une nuit à l’hôtel nous évite ces exercices à 4 h du matin, dans la rosée et la nuit ! La chaleur est encore forte, les cigales chantent toujours… Retour prévu le 4 octobre.

 

 

 

 

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