les Canaries - La Gomera
Les Canaries - la Gomera
Nous partons pour La Gomera le 20 octobre. Une traversée au début avec un vent faible qui nous amène au milieu des familles de globicéphales qui vivent au large de la côte ouest de Tenerife et font la joie de touristes et la nôtre ! Nous finirons la traversée au moteur avec le vent dans le nez !
Nos amis les globicéphales avec leur aileron caractéristique
Arrivée à San Sebastian de La Gomera
Nous nous amarrons à la marina La Gomera, à San Sebastian , la capitale. Une marina paraît-il une des plus anciennes des Canaries, mais parfaitement entretenue, accueillante et idéalement situé au pied de la petite ville. Ville elle-même très agréable, de petite taille avec des places où jouent des enfants, un marché, une plage, des arbres et exempte d’installation touristique à grande échelle. On se croirait chez soi, au climat près ! Roselyne nous invite à diner dans un restaurant local, où nous nous régalons de steaks de thon grillés.
San Sebastian de La Gomera, agéable cité avec des enfants dans les rues, des places, des bistrots
Philippe est content, il a trouvé un magasin de bricolage
Le 21 octobre est consacré à la visite de l’île en bus, car nous n’avons pas trouvé de location de voiture bon marché. Nous choisissons la ligne qui va à Vallehermoso (La belle vallée). Nous passons par divers villages assez typiques et de jolis point de vue sur une route à flan de falaise. Nous arrivons dans un village qui n’a d’ « hermoso » que le nom ! Cette partie de l’île est assez cultivée dans les creux des vallées, où coulent de petits ruisseaux. On y trouve des plantations de bananes, d’avocats et autres manguiers. Nous partons à pied vers la mer. Une balade de 8 km aller-retour au milieu de ces cultures. Rencontre avec des autochtones qui nous donnent des mangues, des chèvres attachées qui quémandent des caresses, pour arriver à une plage assez lugubre, exposée plein nord où la mer brise en de beaux rouleaux. Un pique-nique au bord de l’eau et retour pour prendre le bus de retour après un verre au bistrot. Il y a une fête dans les villages du coin, les femmes sont déguisées en Canaries et entonnent des chants locaux. De retour à San Sebastian qui se trouve au soleil contrairement au nord de l’île. Nous nous baignons avant de passer une soirée sympa à bord.
Les jolis villages et la végétation verdoyante de La Gomera, au loin Tenerife et le Teide
Balade au cœur de cette vallée tropicale, avocats, bananiers…
El Playa de Vallehermoso, exposée aux vents du nord
Le 22 octobre en manque de mouillages forains et de baignades tranquilles nous partons planter notre ancre à la playa de Chinguarime au sud de l’île qui s’abrite des vents de nord-est derrière la Punta Gaviota et qui est paraît-il aussi à l’abri de la houle. La nuit que nous allons passer le démentira ! En y allant, tirés à 3 nœuds par le génois, nous avons pêché un poisson bizarre, mollasson avec un gros ventre et des yeux torves, que nous n’avons pas pu identifier. Il a donc eu le droit à une seconde vie. Débarquement et embarquement un peu mouvementés sur une plage de galets énormes, pas facile à escalader, une belle balade à terre et des baignades bien méritées ! Et de plus nous faisons griller des côtes de porc au barbecue. Par contre nous passons une nuit fatigante, balloté de tous les sens par un petit clapot qui entre dans la baie. Roselyne est réveillée en sursaut par les vaguelettes qui viennent par moment claquer sur la jupe.
La bête bizarre
Les journées du 23 et du 24 octobre sont consacrées à un aller-retour à La Marina San Miguel, pour ramener Roselyne à l’aéroport. Au moteur, vent dans le nez à l’aller, et sans vent au retour. Sans grand intérêt si ce n’est des rencontres : nous croisons à nouveau les globicéphales à l’aller et à San Miguel, rencontrons un couple de suisses très gentils et très bavards qui naviguent avec nous au retour, et un ovni 385 que nous avions vu en préparation à Banyuls. Le monde des voyageurs est petit !
Les 25 et 26 octobre sont consacrés à du repos, des petits travaux techniques, des lessives, du nettoyage, la mise à jour du blog et des comptes, et diverses autres tracasseries administratives.
Le 27 octobre nous avons trouvé une petite voiture à louer et partons à la découverte du parc national de Garajonay qui abrite une verdoyante forêt primitive, touffue, riches en lauriers, fougères et mousses diverses et variées. C’est fou comme ça monte et ça descend dans ces îles ! Le relief de La Gomera est creusé de profonds ravins qui partent en étoile depuis le principal sommet et volcan l’Alto de Garajonay. On trouve de charmantes petites églises, isolées des villages, plantées au sommet de magnifiques points de vue. Nous rentrons en passant par Valle Gran Rey, un canyon très profond et abrupte qui se termine dans la mer au niveau d’une charmante station balnéaire où nous nous arrêtons pour nous baigner et manger une glace. Nous profitons de la voiture pour commencer à compléter sérieusement notre approvisionnement en prévision de la traversée, sachant qu’au cap Vert on ne trouve pas de tout.
Balade en forêt, c’est dur les montées et les descentes !
C’est toujours la même chose, je lit les cartes et Philippe se laisse conduire !
Les grands canyons et une église en plein vent sur un promontoire
Le petit port et la plage de Valle Gran Rey
Demain nous partirons vers La Palma autre petite île à l’écart des touristes au Nord-Ouest de l’archipel…
A suivre
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .
Jacques
29 Octobre 2017 - 8:25pm
Poisson non identifié